ATTRIBUÉ À GABRIEL DE SAINT-AUBIN (1724-1780) Jeune fille pensive Toile Restaurations anciennes At. to G. de Saint-Aubin, Pensive young girl, canvas, with restorations 52,5 x 46 CM - 20,6 x 18,1 IN.
GABRIEL DE SAINT-AUBIN (PARIS 1724-1780 PARIS) Homme assis écrivant ou dessinant ou dessinant, un autre homme au tricorne à... pierre noire 8,1 x 8 cm (3 1⁄8 x 3 1⁄8 in.)
Gabriel de SAINT-AUBIN Paris, 1724 - 1780 La foire de Bezons Huile sur toile The fair at Bezons, oil on canvas, by G. Saint-Aubin h: 48,50 w: 60 cm Provenance : Collection particulière, Ile-de-France Commentaire : Chroniqueur infatigable et boulimique de la vie parisienne, Gabriel de Saint-Aubin était partout du matin au soir, le long des boulevards ou dans une loge de théâtre, à saisir l'attitude d'un porteur d'eau ou la visite d'un monarque étranger. Il était dans les salons les plus huppés, les expositions de l'Académie, les fêtes les plus populaires ; il était l'œil insatiable, le critique le plus attachant du quotidien de la capitale au XVIIIe siècle. Ce gribouilleur dont les tâches sur ses dessins témoignent d'une vie sans règles ni contraintes - " de bohême " dirions-nous avec un certain anachronisme - était apprécié de tous, il faisait en quelque sorte partie du décor tant sa présence était implicite dans chacun des grands événements du calendrier parisien. Les fêtes et les réjouissances populaires l'attiraient tout autant que l'arrivée d'une ambassade et nombreux sont les dessins qui témoignent de sa joie de représenter des couples dansants, jouant où se charmant : 'Les fêtes à Saint-Cloud' (une feuille datée de 1762 anciennement dans la collection Goncourt), celle de la foire Saint-Laurent (datée de la même année et récemment présentée en vente1), celles se déroulant dans le jardin des Tuileries2 sont autant d'exemples de la frénésie de l'artiste à dessiner ces moments de vie. Les œuvres peintes de Gabriel de Saint-Aubin sont quant à elles beaucoup plus rares (probablement une vingtaine) et la découverte de notre toile constitue un événement pour les amateurs du XVIIIe siècle français. Si notre composition était connue par la gravure de Saint-Aubin lui-même (fig.1) datée de 1750, Emile Dacier énonce en 1931 : " On notera la mention 'pinx.', qui suit la signature de l'artiste : elle indique vraisemblablement que l'eau-forte a été exécutée par Gabriel de Saint-Aubin d'après une de ses peintures ou une de ses gouaches "3. L'existence même de notre tableau n'était que supposée et sa découverte au sein de cette vente est un événement ! Décrivant le sujet de notre toile la même année, l'avocat Barbier écrit dans son Journal le 30 août 1750 : " En même temps que cette procession [des reliques de saint Maur] passoit d'un côté dans les rue de Paris, on y trouvoit d'un autre côté des calèches, carosses remplis de masques, et d'autres à cheval, parce que c'est la foire du petit Bezons, au-dessus des Champs-Elysées, qui est un jour marqué de promenade de Paris, tant pour le peuple que pour les gens à carosse ; ce dimanche 30 est le jour de saint Fiacre, et cette foire est toujours le dimanche le plus près de la saint Fiacre "4. Plus que la fête elle-même, notre toile illustre sans doute plus certainement le retour de cette foire qui était marquée par une cavalcade dont l'exubérance est bien retranscrite par le peintre avec ces personnages déguisés en costume de la commedia dell'arte perchés sur le toit des carrosses. Léon Greder cite par ailleurs en 1905 l'eau-forte de notre composition et détaille dans ses 'Notes topographiques sur l'itinéraire du retour de Bezons', l'itinéraire suivi par la cavalcade des masques que tous voulaient voir rentrer dans Paris5. 1. Vente anonyme ; Paris, Hôtel Drouot, Millon et ass., 8 décembre 2010, lot 5 2. Par exemple vente anonyme ; Londres, Christie's, 13 décembre 1984, lot 171 3. Emile Dacier, Gabriel de Saint-Aubin, peintre, dessinateur et graveur, catalogue raisonné, Paris et Bruxelles, 1931, t.2, p.103-104. 4. Edmond-Jean-François Barbier, Chronique de la Régence, Paris, 1858, t. IV, p.467 5. Léon Greder, " Le retour de la foire de Bezons aux XVIIe et XVIIIe siècles ", in Bulletin de la Société historique et archéologique des VIIIe et XVIIe arrondissements de Paris, oct.-déc. 1905, p. 86-120. Estimation 50 000 - 70 000 €
Gabriel Jacques de Saint-Aubin (1724 Paris - 1780 ibid.): 'Vue du Salon du Louvre en l'annee 1753', View of the Exhibition of Paintings in the Louvre, Paris, reprint of an etching, c. 1840, Reproduction Technique: Reproduction on Paper Inscription: Signed "gabriel de St Aubin" on the left side of the print, titled and dated in the centre below. Date: c. 1840 Keywords: 19th century, Realism, Fashion, France,
Gabriel-Jacques de Saint-Aubin (French, 1724-1780) La lecon de harpebrown ink and wash over black chalk7 3/8 x 5 7/8 inches (sight).Personnages de faªte villageoiseblack chalk and sanguine5 x 6 3/4 inches (sight). This lot is located in Chicago. (La lecon de harpe) Provenance: Marquis Charles de Valori, Paris Hôtel Drouot,Paris, Valori sale, 25-26 November 1907, Lot 222 Albert Besnard Galerie Charpentier, Paris, Anonymous sale, 22 February 1937 H.W. Calmann, Old Master Drawings, cat. 1953, no. 2 Dr. Victor Bloch, London; Sotheby's, London, Collection of Dr. Victor Bloch, 16 November 1963, Lot 22 Private Collection Perrin, Paris, October 1989 Exhibited: Royal Academy of Arts, London, Old Master's Drawings, Diploma Gallery, 1953 (loaned by Dr. Victor Bloch) Literature: Emile Dacier, Gabriel de Saint-Aubin Catalogue Raisonne, Paris, 1931, Vol. II, no. 695, p. 121 ( Personnages de fete villageoise) Provenance: Private Collection Perrin, Paris, October 1989
GABRIEL DE SAINT-AUBIN (PARIS 1724-1780) GABRIEL DE SAINT-AUBIN (PARIS 1724-1780) The death of Germanicus, 1760 etching, trimmed outside border, backed; a very fine impression of this rare print sheet: 226 x 178 mm PROVENANCE: Piasa, Paris, 6.11.2003, lot 34, where acquired; thence by descent LITERATURE: D. 22
Gabriel Jacques de Saint-Aubin (1724 Paris - 1780 ibid.): 'Vue du Salon du Louvre en l'annee 1753', View of the Exhibition of Paintings in the Louvre, Paris, reprint of an etching, c. 1840, Reproduction Technique: Reproduction on Paper Inscription: Signed "gabriel de St Aubin" on the left side of the print, titled and dated in the centre below. Date: c. 1840 Keywords: 19th century, Realism, Fashion, France,
From the collection of Jacques Favre de Thierrens Attributed to Gabriel de Saint-Aubin Paris 1724 - 1780 A couple walking in a park Oil on paper laid down on canvas 22,4 x 24,5 cm ; 8⅞ by 9⅝ in. ____________________________________________ Ancienne collection Jacques Favre de Thierrens Attribué à Gabriel de Saint-Aubin Paris 1724 - 1780 Vue d'un parc avec un couple en promenade Huile sur papier marouflé sur toile 22,4 x 24,5 cm ; 8⅞ by 9⅝ in. Bid on Sotheby's
Gabriel DE SAINT-AUBIN, attribuito a:1724-1780 Gesù predica attorniato dagli apostoli.XVIII secolo Acquaforte; Misure dai margini dell’inciso: mm. 262x205. Ampi margini. Strappo al margine sinistro senza coinvolgere il disegno. Bellissimo esemplare in prova di stampa. Incisione dal risvolto religioso realizzato su un modello iconografico dell’incisore Gabriel de Saint-Aubin. Gesù viene rappresentato mentre, in un paesaggio dai contrafforti rocciosi e col dito indice alzato, parla verso i suoi apostoli e verso la folla che sono rapiti e concentrati dalle parole e dagli insegnamenti del Maestro. L’inchiostratura è in alcuni punti a tratti scuri e tenebrosi, tanto che ad alcuni personaggi della scena non si intravede il volto o alcuni particolari anatomici.
Frontispiz für den Receuil de Poésies de Michel-Jean Sedaine. Radierung. 14,3 x 8,7 cm. (1757). Dacier 14a. -- -- Ganz ausgezeichneter Druck mit feinem, oben mit schmalem Rändchen. Minimale Alters- und Gebrauchsspuren, oben minimal dünn, sonst sehr gut. -- -- - Wir bitten darum, Zustandsberichte zu den Losen zu erfragen, da der Erhaltungszustand nur in Ausnahmefällen im Katalog angegeben ist. -- - Please ask for condition reports for individual lots, as the condition is usually not mentioned in the catalogue.
Gabriel DE SAINT-AUBIN, attribuito a:1724-1780 Gesù predica attorniato dagli apostoli.XVIII secolo Acquaforte; Misure dai margini dell’inciso: mm. 262x205. Ampi margini. Strappo al margine sinistro senza coinvolgere il disegno. Bellissimo esemplare in prova di stampa. Incisione dal risvolto religioso realizzato su un modello iconografico dell’incisore Gabriel de Saint-Aubin. Gesù viene rappresentato mentre, in un paesaggio dai contrafforti rocciosi e col dito indice alzato, parla verso i suoi apostoli e verso la folla che sono rapiti e concentrati dalle parole e dagli insegnamenti del Maestro. L’inchiostratura è in alcuni punti a tratti scuri e tenebrosi, tanto che ad alcuni personaggi della scena non si intravede il volto o alcuni particolari anatomici. Etching; Measurements from the edges of the engraving: mm. 262x205. Wide margins. Tear at the left margin without involving the drawing. Beautiful copy in proof of print. Engraving with a religious aspect made on an iconographic model by the engraver Gabriel de Saint-Aubin. Jesus is represented while, in a landscape with rocky buttresses and with the index finger raised, he speaks to his apostles and to the crowd who are enraptured and concentrated by the words and teachings of the Master. The inking is sometimes dark and gloomy in some places, so much so that some characters in the scene cannot see their faces or some anatomical details.
GABRIEL DE SAINT-AUBIN Frontispiece pour le "Receuil de Poésies" de Sedaine. Etching, 1757. 144x189 mm; 5 3/4x7 1/2 inches, small to narrow margins. A very good impression of this extremely scarce etching. Dacier 14a.
Study of two young children graphite on paper h. 4-1/2 w. 4 in. (sight) overall: 8-3/4 x 7-1/2 in. (frame) Signed "St. Aubin" lower right, in an early gilt carved frame
Gabriel DE SAINT-AUBIN, attribuito a:1724-1780 Gesù predica attorniato dagli apostoli.XVIII secolo Acquaforte; Misure dai margini dell’inciso: mm. 262x205. Ampi margini. Strappo al margine sinistro senza coinvolgere il disegno. Bellissimo esemplare in prova di stampa.
[^]Bildnis von Ludwig XVI. als Dauphin im Oval, darunter Herrschaftsinsignien und Kriegstrophäen. Schwarze Kreide auf Bütten. 27,9 x 21,7 cm. Am Unterrand im Gegensinn bez. "Louis Auguste". Um 1770. Wz. Krone mit Fleur-de-lis. Das Portrait galt lange Zeit als eine Darstellung entweder der Königin Marie-Antoinette oder der Duchesse de Choiseul. Erst 2002 konnte Alastair Laing den Dargestellten auf der Grundlage der unter dem Medaillon gezeigten Attribute als Dauphin, den späteren König Louis XVI. von Frankreich identifizieren. Dazu bestätigt die nur schwach lesbare Inschrift "Louis Auguste" auf der Kante am unteren Bildrand die Identität der Person. Der Dauphin ist in eleganter Reitkleidung dargestellt. Ganz offenbar handelt es sich bei unserem Blatt um eine Vorstudie zu der detaillierter durchgeführten Zeichnung in der Sammlung in Versailles (Inv.Nr. 1230, vgl. E. Launay: Les Frères Goncourt collectionneurs de dessins, Paris 1991, Nr. 291 mit Abb. 50). Das Gegenstück zu dieser Zeichnung mit dem Portrait Marie-Antoinettes (op. cit., Nr. 219) existiert in einem Kupferstich von 1770. Alastair Laing schlägt daher auch für unsere Zeichnung eine Datiertung um 1770 vor. - Provenienz: Alfred II Beurdeley, Paris (Lugt 421). Galerie Petit, Paris, Auktion am 13.-15. März 1905, Los 223 (als Portrait der Madame de Choiseul: für 555 fr. an Lemoine). Christie’s, London, Auktion am 25. Juni 1974, Los 159. Christie’s, London, Auktion am 11. April 1978, Los 143 (an Dreesmann). Dr. Anton C. R. Dreesmann (inventory no. B-59). Christie's, London, Auktion am 11. April 2002, Los 635. - Ausstellung: Paris, Exposition de la Ville de Paris, 1900. - Literatur: Emile Dacier: Gabriel de Saint-Aubin, Peintre, Dessinateur et Graveur (1724-1780), II, Paris 1931, Nr. 265 (als „Portrait de Femme“). - Wir bitten darum, Zustandsberichte zu den Losen zu erfragen, da der Erhaltungszustand nur in Ausnahmefällen im Katalog angegeben ist. - Please ask for condition reports for individual lots, as the condition is usually not mentioned in the catalogue.
Gabriel DE SAINT-AUBIN, attribuito a:1724-1780 Gesù predica attorniato dagli apostoli.XVIII secolo Acquaforte; Misure dai margini dell’inciso: mm. 262x205. Ampi margini. Strappo al margine sinistro senza coinvolgere il disegno. Bellissimo esemplare in prova di stampa.
* Saint-Aubin (Gabriel de, 1724-1780). Frontispiece for the Recuil de Poesies by Michel Jean Sedaine, 1757, etching on laid paper, the second, definitive state (of 2), with the etched name of the artist carefully removed, inscribed in brown ink to foot of lower blank margin Sedaine, plate size 142 x 85 mm (5.5 x 3.25 ins), sheet size 152 x 88 mm (6 x 3.4 ins), hinged to modern window-mount Qty: (1)
" Profile portrait of Adelaide Castellas " Black pencil, round shape drawn in a rectangular montage 21 x 15.5 cm, precision lower right "Adelaïde Castellas 1776 Gabriel de Saint-Aubin". High resolution photos : https://drive.google.com/drive/folders/1EA1FMIpBrnxMrzabfieikeeQgKcvopJ9?usp=sharing Delivery of lots without transport costs to PARIS (rue Drouot) or dispatch at the buyer's expense for all countries. € 400 - € 600 - CHF 430 - CHF 640 " Portrait d’Adelaïde Castellas de profil " Crayon noir, forme ronde dessinée dans un montage rectangulaire 21 x 15,5 cm, précision en bas à droite « Adelaïde Castellas 1776 Gabriel de Saint-Aubin ». Photos en haute résolution : https://drive.google.com/drive/folders/1EA1FMIpBrnxMrzabfieikeeQgKcvopJ9?usp=sharing Livraison des lots sans frais de transport à PARIS (rue Drouot) ou expédition aux frais de l'acheteur pour tous les pays. 400 € - 600 € - CHF 430 - CHF 640
* Saint-Aubin (Gabriel de, 1724-1780). Frontispiece for the Recuil de Poesies by Michel Jean Sedaine, 1757, etching on laid paper, the second, definitive state (of 2), with the etched name of the artist carefully removed, inscribed in brown ink to foot of lower blank margin Sedaine, plate size 142 x 85 mm (5.5 x 3.25 ins), sheet size 152 x 88 mm (6 x 3.4 ins), hinged to modern window-mount Qty: (1)
GABRIEL-JACQUES DE SAINT-AUBIN (PARIS 1724-1780) Portrait du marquis de Montalembert et du présumé président de Neuval (recto); Croquis d'un putto à dos d'aigle et d'un homme, de profil, coiffé d'un casque à plume (verso) inscrit 'Mr de Montalambert et le/ Président de ...' (verso) pierre noire, sanguine et craie blanche, estompe 9 x 11,4 cm. (3 ½ x 4 1/5 in.)
Gabriel de SAINT-AUBIN (1724-1780) , Portrait de femme de profil avec les attributs de la peintur, "Gabriel de SAINT-AUBIN (1724-1780) Portrait de femme de profil avec les attributs de la peinture Crayon noir, plume et encre de chine, lavis gris Taches 23, 4 x 16, 8 cm Selon une tradition familiale se dessin a toujours été considéré comme un portrait du Chevalier d’Eon. Provenance : Marius Paulme (1863-1928), son cachet en bas à droite (Lugt n°1910) Collection Privée. Bibliographie : Emile Dacier, Gabriel de Saint-Aubin, peintre, dessinateur et graveur (1724-1780) Catalogue Raisonné, Les édition G Van Oest, Paris et Bruxelles 1931, p.210 n°269 "
* Saint-Aubin (Gabriel-Jacques de, 1724-1780). Young woman seated, holding a fan in her right hand, black and white chalk on blue prepared paper, blind-embossed collector's mark to lower left corner, 24.4 x 19 cm (9.6 x 7.5 ins), antique gilt moulded frame, glazed (Qty: 1)
Gabriel DE SAINT-AUBIN, attribuito a:1724-1780 Jesus preached surrounded by the apostles.18th century Etching; Measurements from the margins of the engraving: mm. 262x205. Large margins. Tear in the left margin without involving the drawing. Beautiful specimen in print proof. Engraving from the religious aspect realized on an iconographic model of the engraver Gabriel de Saint-Aubin. Jesus is represented while, in a landscape with rocky buttresses and with the raised index finger, he speaks to his apostles and to the crowd that are kidnapped and concentrated by the words and teachings of the Master. The inking is in some places at times dark and gloomy, so that to some characters of the scene the face or some anatomical details are not visible. Dacier, 1929-1931.
Gabriel de SAINT-AUBIN Paris, 1724 - 1780 Descente du comte d'Estaing à l'île de la Grenade le 3 juillet 1779 et Mac Cartney, gouverneur de l'île de la Grenade, rendant son épée au comte d'Estaing le 6 juillet 1779 Deux dessins à la plume et encre noire sur trait de crayon et estompe, rehauts de blanc Le premier signé et daté 'G de St Aubin 1779 (...)' sur le canon en bas à gauche et 'G d S Aubin' dans le bas et annoté 'Mr le Comte destaing executant la descente a l'isle de la Grenade en juillet 1779 dessiné par Gabriel de St aubin (...)' dans le bas Le second signé et daté 'G de St Aubin ft. 7bre 1779.' en bas à gauche et annoté 'Milord Cartnei gouverneur de l'isle de la grenade Rendant son épée a M le Comte d'Estaing. le 6 juillet 1779 (...)' dans le bas Portent une marque de monteur non identifiée (L.3536) en bas à gauche The comte d'Estaing at Grenada, pen and black ink, black chalk and white highlights, a pair, signed and dated, by G. de Saint-Aubin h: 16,20 w: 21,50 cm Provenance : Collection Hippolyte Destailleur, Paris ; Sa vente ; Paris, 7 février 1893, n°97 (1.000 francs) ; Collection Georges Dormeuil, son cachet (L.1146a) en bas à gauche sur l'un et en bas à droite sur l'autre, n° 117 et 118 du catalogue Paulme ; Puis par descendance ; Collection particulière, Paris Expositions : 'Exposition des Saint Aubin', Paris, hôtel Jean Charpentier, 1925, n° 84 et 85 Bibliographie : Emile Dacier, 'Gabriel de Saint Aubin', Paris-Bruxelles, 1929-1931, t. II, p. 9-10, n° 67-68 Emile Dacier, 'Le carnet de dessins de Gabriel de Saint-Aubin: conservé à la Bibliothèque royale de Stockholm', Paris, 1955, p. 10 Kim de Beaumont, "Gabriel de Saint-Aubin revisité : le contexte biographique de ses oeuvres parisiennes", in cat. exp. 'Gabriel de Saint-Aubin 1724-1780', Paris, 2007, p. 44 et p. 47, note 166 Commentaire : Victoires des troupes françaises infligées aux britanniques au début du mois de juillet de l'année 1779, la prise de la Grenade, puis la bataille navale de la Grenade eurent un grand retentissement dans tout le Royaume de France. Elles furent longtemps le symbole d'une puissance militaire retrouvée, fondatrices de la nouvelle confiance de tout un peuple envers sa flotte militaire, alors que l'humiliation subie lors de la guerre de Sept Ans était encore dans toutes les mémoires. Ainsi, à la suite de l'engagement français aux côtés des patriotes américains au début de l'année 1778, Charles Hector, comte d'Estaing, débarque aux Antilles à la tête d'une flotte importante. Après quelques mois d'un calme calculé, employé à un réarmement stratégique, les troupes françaises déclenchèrent, dans le courant du mois de juin, une suite d'offensives contre les Anglais. Dans la nuit du 3 au 4 juillet 1779, le comte d'Estaing lança les troupes françaises à la conquête de l'île de la Grenade, alors une des colonies britanniques parmi les plus riches et les plus emblématiques. Surpris par cette attaque soudaine et intense, les Anglais rendirent les armes dans la journée, faisant la gloire du comte d'Estaing, architecte de cette éclatante victoire. Alerté de la défaite, l'amiral anglais Byron, à la tête d'une flotte imposante, décida de faire voile sur la Grenade dans l'esprit de la reconquérir immédiatement. Arrivés le 6 juillet, les Anglais firent face à une flotte française déjà sur le pied de guerre, préparée pour la bataille, Charles Hector d'Estaing ayant été informé un jour plus tôt de cette contre-attaque improvisée. La désorganisation flagrante de la Royal Navy profita au commandement français toujours plus stratège qui lui infligea une défaite rapide. Emporté par la liesse populaire générée par le récit héroïque de ces victoires, Gabriel de Saint-Aubin, déjà gravement atteint par la maladie, mais encore particulièrement attentif à l'actualité, réalisa une série
Black chalk; signed with the artist's initials in brown ink, lower left: G.S. and additionally inscribed and dated in the border: Les filles du monde sont rasée et envoyés a l'hopital / 1778.
Gabriel-Jacques de Saint-Aubin (Paris Portrait of King Louis XVI as Dauphin black chalk and pencil, watermark crowned fleur-de-lys with a countermark M 10 7/8 x 8½ in. (27.7 x 21.6 cm.)
Gabriel-Jacques de Saint-Aubin (Paris The Rape of the Sabine women pencil and stumping, touches of pen and black ink on vellum 7 3/8 x 5¼ in. (18.6 x 13.5 cm.)
Gabriel de Saint-Aubin Paris, 1724 - 1780 Descente du comte d''Estaing à l''île de la Grenade le 3 juillet 1779 et Mac Cartney, gouverneur de l''île de la Grenade, rendant son épée au comte d''Estaing le 6 juillet 1779 Deux dessins à la plume et encre noire sur trait de crayon et estompe, rehauts de blanc Le premier signé et daté ''G de St Aubin 1779 (...)'' sur le canon en bas à gauche et ''G d S Aubin'' dans le bas et annoté ''Mr le Comte destaing executant la descente a l''isle de la Grenade en juillet 1779 dessiné par Gabriel de St aubin (...)'' dans le bas Le second signé et daté ''G de St Aubin ft. 7bre 1779.'' en bas à gauche et annoté ''Milord Cartnei gouverneur de l''isle de la grenade Rendant son épée a M le Comte d''Estaing. le 6 juillet 1779 (...)'' dans le bas Portent une marque de monteur non identifiée (L.3536) en bas à gauche The comte d''Estaing at Grenada, pen and black ink, black chalk and white highlights, a pair, signed and dated, by G. de Saint-Aubin h: 16,20 w: 21,50 cm Provenance : Collection Hippolyte Destailleur, Paris ; Sa vente ; Paris, 7 février 1893, n°97 (1.000 francs) ; Collection Georges Dormeuil, son cachet (L.1146a) en bas à gauche sur l''un et en bas à droite sur l''autre, n° 117 et 118 du catalogue Paulme ; Puis par descendance ; Collection particulière, Paris Expositions : ''Exposition des Saint Aubin'', Paris, hôtel Jean Charpentier, 1925, n° 84 et 85 Bibliographie : Emile Dacier, ''Gabriel de Saint Aubin'', Paris-Bruxelles, 1929-1931, t. II, p. 9-10, n° 67-68 Emile Dacier, ''Le carnet de dessins de Gabriel de Saint-Aubin: conservé à la Bibliothèque royale de Stockholm'', Paris, 1955, p. 10 Kim de Beaumont, "Gabriel de Saint-Aubin revisité : le contexte biographique de ses oeuvres parisiennes", in cat. exp. ''Gabriel de Saint-Aubin 1724-1780'', Paris, 2007, p. 44 et p. 47, note 166 Commentaire : Victoires des troupes françaises infligées aux britanniques au début du mois de juillet de l''année 1779, la prise de la Grenade, puis la bataille navale de la Grenade eurent un grand retentissement dans tout le Royaume de France. Elles furent longtemps le symbole d''une puissance militaire retrouvée, fondatrices de la nouvelle confiance de tout un peuple envers sa flotte militaire, alors que l''humiliation subie lors de la guerre de Sept Ans était encore dans toutes les mémoires. Ainsi, à la suite de l''engagement français aux côtés des patriotes américains au début de l''année 1778, Charles Hector, comte d''Estaing, débarque aux Antilles à la tête d''une flotte importante. Après quelques mois d''un calme calculé, employé à un réarmement stratégique, les troupes françaises déclenchèrent, dans le courant du mois de juin, une suite d''offensives contre les Anglais. Dans la nuit du 3 au 4 juillet 1779, le comte d''Estaing lança les troupes françaises à la conquête de l''île de la Grenade, alors une des colonies britanniques parmi les plus riches et les plus emblématiques. Surpris par cette attaque soudaine et intense, les Anglais rendirent les armes dans la journée, faisant la gloire du comte d''Estaing, architecte de cette éclatante victoire. Alerté de la défaite, l''amiral anglais Byron, à la tête d''une flotte imposante, décida de faire voile sur la Grenade dans l''esprit de la reconquérir immédiatement. Arrivés le 6 juillet, les Anglais firent face à une flotte française déjà sur le pied de guerre, préparée pour la bataille, Charles Hector d''Estaing ayant été informé un jour plus tôt de cette contre-attaque improvisée. La désorganisation flagrante de la Royal Navy profita au commandement français toujours plus stratège qui lui infligea une défaite rapide. Emporté par la liesse populaire générée par le récit héroïque de ces victoires, Gabriel de Saint-Aubin, déjà gravement atteint par la maladie, mais encore particulièrement attentif à l''actualité, réalisa une série de dessins sur cet événement majeur sans avoir le temps de les publier. Ce sont deux dessins de cette série que nous avons le privilège de proposer au feu des enchères aujourd''hui. La première, décrit le général d''Estaing à la tête de ses hommes, les amenant à la victoire, lors de la prise de l''île. Le second, tout aussi brillant, nous livre la scène de capitulation, avec le gouverneur Mac Cartney, rendant son épée au comte d''Estaing le 6 juillet 1779, après l''ultime bataille. Ces œuvres constituent un témoignage prestigieux de la ferveur populaire qui est née à la suite de ces victoires et à laquelle Saint-Aubin s''est également prêté. Nous retrouvons dans ces dessins le trait sulfureux et le maniement du crayon si novateur de l''artiste qui livre ici sa version d''un sujet d''actualité, auquel il prête son talent et sa liberté de ton. Instantanément élevé au rang de héros national, il fut guillotiné pendant la terreur le 28 avril 1794. Son statut et ses origines aristocratiques eurent raison de lui lors d''un procès houleux dont on retient les derniers mots de l''ancien héros : " Quand vous aurez fait tomber ma tête, envoyez la aux anglais, ils vous la paieront cher ". Nous remercions Madame Kim de Beaumont de nous avoir aimablement confirmé l''authenticité de ces dessins d''après des photographies.
Gabriel de Saint-Aubin French, 1724-1780 Jeune Femme avec un Enfant Bears partial collector's mark (ur) Ink wash with watercolor on laid paper 6 5/8 x 4 1/2 inches (17 x 11.5 cm) Provenance: Said to have belonged to Wolfhart F. Burgi (Lugt 3400) Meyer R. Schweitzer, New York By gift to Frederika Schweitzer, New York, 1981 C
Gabriel de Saint-Aubin Paris, 1724 - 1780 L'Incendie de l'Hôtel-Dieu en 1772 Plume et encre noire sur trait de crayon, pastel, aquarelle et rehauts de gouache Signé des initiales et daté 'G. d. S.A. 1772' à gauche sur le pont Annoté 'St Aubin' en haut à gauche Une étude du bâtiment au crayon noir au verso annotée 'Fire of the Hotel Dieu' à la plume et encre brune 'THE FIRE OF THE HÔTEL-DIEU, 1772', PEN AND BLACK INK, PASTEL AND WATERCOLOUR, SIGNED AND DATED, BY G. DE SAINT-AUBIN h: 16,50 w: 23 cm Provenance : Collection Thomas Lawrence, Londres, son cachet (L.2445) en bas à gauche ; Collection F. de Ribes-Christofle ; Sa vente, Paris, galerie Georges Petit, Me Lair-Dubreuil, 10-11 décembre 1928, n° 15 (75.000 francs à Madame Lippmann-Mayer) ; Collection David Weill, porte les numéros 'D.W. 1659' et 'D.W. 630' sur le montage au verso ; Sa vente, Paris, Hôtel Drouot, Mes Ader-Picard-Rheims, 9-10 juin 1971, n° 122 ; Acquis lors de cette vente par le père de l'actuel propriétaire ; Collection particulière, Ile de France Expositions : 'La Vie parisienne au XVIIIe siècle', Paris, musée Carnavalet, mars-avril 1928, n° 220 'Les chefs-d'œuvre des collections privées françaises retrouvés en Allemagne par la commission de récupération artistiques et les services alliés', Paris, Orangerie des Tuileries, juillet-août 1946, p. 45, n° 111 'Le dessin français de Fouquet à Cézanne', Bruxelles, palais des Beaux-Arts, novembre - décembre 1949, Paris, Orangerie des Tuileries, février - mars 1950, n° 101 'De Watteau à Prud'hon', Paris, galerie des Beaux-Arts, 11 - 31 mai 1956, n° 132 'Französische Zeichnungen von den Anfängen bis zum Ende des 19. Jahrhunderts ', Hambourg, Kunsthalle, 1er février - 16 mars 1958, Cologne, Wallraf-Richartz-Museum, 22 mars - 5 mai 1958, Stuttgart, Württembergischen Kunstverein, 10 mai - 7 juin 1958, p.41, n° 86 Bibliographie : Marcel Aubert, 'L'Hôtel-Dieu et l'incendie de 1772 d'après les dessins et les peintures de Gabriel de Saint-Aubin et d'Hubert Robert', in 'Société d'iconographie parisienne', Paris, 1910, p. 22 Emile Dacier, 'Gabriel de Saint Aubin', Paris-Bruxelles, 1929-1931, t. II, p. 78, n° 474 Commentaire : Dans la nuit du 29 au 30 décembre 1772, un incendie se déclara à l'Hôtel Dieu, situé entre la rive sud de l'île de la Cité et la rive gauche de la Seine, qui partit du dépôt des suifs (servant à la fabrication des chandelles) non loin duquel se trouvait un grenier à foin. Cette structure, constituée d'un enchevêtrement de corps de bâtiments datant pour beaucoup du Moyen-Age et de la Renaissance, était réputée vétuste et insalubre et avait déjà connu trois importants incendies, en 1718, en 1737 et en 1742. Celui de 1772 fut le plus meurtrier - quatorze malades périrent dans les flammes - et nécessita plusieurs jours d'intervention avant d'être circonscrit. Rapidement alerté, Gabriel de Saint-Aubin, qui habitait près du Louvre non loin de là, accouru sur les lieux dès le début du drame au cœur de la nuit et en réalisa plusieurs croquis, dont le dessin que nous présentons ici. Il s'est placé de l'autre côté de la Seine afin d'embrasser une grande partie des bâtiments. Nous distinguons au premier plan le Petit-Pont et, donnant rue du Marché-Palu, les deux pignons de la salle du Légat, à gauche et de la salle Jaune, à droite, qui longeait les quais. C'est dans ces longues salles communes que s'alignaient les lits des malades. A l'arrière-plan, obscurcies par la fumée, se détachent les deux tours de Notre-Dame. C'est un point de vue similaire qu'avait adopté Jean-Baptiste Oudry pour illustrer l'incendie de 1718 (Paris, musée Carnavalet). Une fois de plus, Gabriel de Saint-Aubin fait de nous les spectateurs de l'actualité de son temps. L'incendie de 1772 constitua un événement important de la vie parisienne qui fut retracé par plusieurs artistes, dont Raguenet et Hubert Robert, mais rares sont les œuvres réalisées dans les premières heures, alors que les bâtiments sont encore debout et en proie aux flammes. Des feuilles d'Hubert Robert, par exemple, illustrent les bâtiments en ruines quelques jours après, au sein desquels déambulent quelques curieux1. Notre dessin semble être l'un des seuls témoignages de ces premiers instants. Un autre dessin de Saint-Aubin aujourd'hui dans les collections du musée Carnavalet montre que l'artiste s'est ensuite rapproché des flammes : il illustre les pignons des deux salles, cette fois-ci en partie effondrés (fig. 1). Nous voyons sur la feuille que nous présentons l'intervention de pompiers, avec le convoi des citernes d'eau sur le pont, les échelles placées le long des façades et les hommes grimpant le long de celles-ci avec les lances actionnées par des pompes à bras. En véritable chroniqueur, Saint-Aubin nous plonge au cœur du drame et de l'action. Son sens du détail et de l'anecdote reste présent, avec par exemple cet épisode des hommes faisant monter une vache sur une barque sous une arche du pont. L'échelle des petits personnages par rapport aux bâtiments en feu nous plonge dans l'effroi, et pourtant on ne peut s'empêcher d'imaginer l'effet produit par le spectacle " le plus magnifique et le plus épouvantable² " de ces immenses flammes rouges et de l'épaisse fumée noire dans le ciel de la nuit parisienne. Nous remercions Madame Kim de Beaumont de nous avoir aimablement confirmé l'authenticité de ce dessin d'après une photographie. 1. Voir cat. exp. Gabriel de Saint-Aubin (1724-1780), Paris, musée du Louvre, 2008, p. 62. 2. La Gazette de France, voir ibid., p. 60.
Gabriel de Saint-Aubin Paris, 1724 - 1780 La "Vénus" de Mignot au Salon de 1757 Plume et encre noire, lavis gris et rehauts de lavis brun et de gouache blanche, sur trait de crayon Annoté 'Sallon de 1757. Figure de M. Mignot (?)' dans le bas Porte une marque de monteur non identifiée (L.3536) en bas à gauche 'MIGNOT'S 'VENUS' AT THE 1757 SALON', PEN AND BLACK INK, GREY WASH, INSCRIBED, BY G. DE SAINT-AUBIN h: 13,20 w: 16 cm Provenance : Collection Edmond et Jules de Goncourt, leur cachet (L.1089) en bas à gauche ; Leur vente, Paris, Hôtel Drouot, Me Duchesne, 17 février 1897, n° 273 (2.250 fr., acquis par Thomas Piétri) ; Collection Jacques Doucet ; Sa vente, Paris, galerie Georges Petit, 5-8 juin 1912, n° 48 (14.250 fr. à Paulme) ; Collection Georges Dormeuil, son cachet (L.1146a) en bas à droite, n° 112 du catalogue Paulme ; Puis par descendance Expositions : 'Exposition de dessins de maîtres anciens', Paris, Ecole des Beaux-Arts, 1879, n° 601 'Exposition des Saint Aubin', Paris, hôtel Jean Charpentier, 1925, n° 28, pl. V Bibliographie : Edmond et Jules de Goncourt, 'Notules, additions, errata...', Paris, 1875, p. 41 'Recueil de 112 photographies tirées par la maison Braun d'après 113 dessins de la collection Goncourt', 1879, 93 (Paris, B.N., cabinet des Estampes, inv. Aa. 80 a, in-f°) Philippe de Chennevières, "Les dessins de maîtres anciens exposés à l'Ecole des beaux-arts", in 'Gazette des Beaux-Arts', 1879, II, p. 210 Philippe de Chennevières, 'Les dessins de maîtres anciens exposés à l'Ecole des beaux-arts' (tiré à part des articles parus en 1879 dans la 'Gazette des Beaux-Arts'), Paris, 1880, p. 115 Edmond et Jules de Goncourt, 'L'Art du XVIIIe siècle. I. Les Saint Aubin', Paris, 1880-1882, p. 374 et pl. 450, repr. et réed. 1881-1882, II, p. 122 et p. 230 Edmond et Jules de Goncourt, 'La maison d'un artiste', Paris, 1881, vol. I, p. 149-150 Adrien Moureau, 'Les Saint-Aubin', Paris, 1894, p. 72 Emile Dacier, 'Catalogue de ventes et livrets de Salons illustrés par Gabriel de Saint-Aubin', Paris, 1909-1921, t. I, p. 26, repr. p. 9 'Société de reproduction des dessins de maîtres. Collection Georges Dormeuil', 1911 Andreas Lindblom, "Quelques sculptures françaises du XVIIIe siècle en Suède", in 'Revue de l'art ancien et moderne', 1924, p. 109, n° 3, repr. p. 111 'Le Figaro artistique', 16 avril 1925, repr. p. 420 Camille Gronkonwski, "L'exposition des Saint-Aubin", in 'Revue de l'art français ancien et moderne', 1925, p. 177, repr. p. 176 Emile Dacier, 'Gabriel de Saint Aubin', Paris-Bruxelles, 1929-1931, t. I, pl. XXX et t. II, p. 149, n° 829 Christiane Aulanier, 'Histoire du palais et du musée du Louvre II. Le salon Carré', Paris, 1950, p. 27 et 76, fig. 8 Michèle Beaulieu, "Note à propos d'un petit marbre inédit de Pajou", in 'Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art français', Paris, 1958 (1959), p. 42 Elisabeth Launay, 'Les frères Goncourt collectionneurs de dessins', Paris, 1991, p. 456-457, n° 309, fig. 295 Kim de Beaumont, 'Reconsidering Gabriel de Saint-Aubin (1724-1780): The Background for His Scenes of Paris', Ph.D. dissertation, New York University, Institute of Fine Arts, 1998 (university microfilms, Ann Arbor, 2002), p. 423-424, fig. 215 Colin B. Bailey, "Saint-Aubin : "l'inlassable et l'inclassable curieux"", in cat. exp. 'Gabriel de Saint-Aubin 1724-1780', Paris, 2007, p. 70, fig. 1 Kim de Beaumont, "Les Salons de Gabriel de Saint-Aubin (1724-1780)", in Isabelle Pichet (ed.), 'Le Salon de l'Académie royale de peinture et de sculpture: Archéologie d'une institution', Paris, 2014, p. 24-25 Commentaire : C'est un autre aspect - sans doute le plus célèbre - de l'œuvre de Gabriel de Saint-Aubin que nous fait découvrir ce deuxième dessin de la collection Dormeuil. Dessinateur avant tout, incorrigible curieux, ne circulant jamais sans crayon ni papier, " calquant, croquant, dessinant dans les jardins, les salons, les ventes, les places publiques1 ", Gabriel de Saint-Aubin se fit l'observateur et le chroniqueur de la vie parisienne de la seconde partie du XVIIIe siècle. Aucun sujet n'échappe à sa plume et il ne manque aucun des événements culturels de la capitale qu'il s'attache à retracer sur le papier avec beaucoup de dextérité et d'esprit. Le Salon, exposition biennale de l'Académie royale qui se tenait au Louvre, figurait naturellement parmi les rendez-vous incontournables de Paris. Entre les œuvres exposées du sol au plafond et la diversité des visiteurs, ces expositions offrirent à Saint-Aubin la possibilité de réaliser les œuvres qui font encore aujourd'hui sa notoriété, qu'il s'agisse des grandes vues panoramiques à l'aquarelle (citons par exemple celle de 1765 au musée du Louvre) ou des petites illustrations en marges des livrets, irremplaçables témoignages pour les historiens de l'art. Nous conservons des vues des Salons par Saint-Aubin allant de celui de 1753² à celui de 17793. Celle que nous présentons ici nous donne un aperçu de l'exposition de 1757, qui abrita notamment le célèbre portrait de la Marquise de Pompadour à la robe verte de François Boucher (Munich, Alte Pinakothek) représenté sur une autre vue de ce Salon par Saint-Aubin4. Fait plus rare, c'est à la sculpture que la priorité est donnée sur notre dessin, dont le sujet principal est un plâtre d'un artiste aujourd'hui peu connu, élève d'Antoine Vassé et de Jean-Baptiste Lemoyne, Pierre Mignot, ainsi décrit dans le livret du Salon : " Vénus qui dort. Cette figure est de la même proportion que l'Hermaphrodite antique et doit faire son pendant. ". Le marbre, exposé quatre ans plus tard, a pu être identifié grâce à notre dessin et entra en 1957 dans les collections de la City Art Gallery de Birmingham (fig. 1). La référence à l'Hermaphrodite de la collection Borghèse (musée du Louvre) y est en effet sensible, tant dans la nudité idéale de ces deux divinités endormies dans une posture quelque peu lascive que dans le matelas de marbre sur lequel elles sont couchées, Mignot reprenant ici le modèle du lit que le Bernin avait réalisé pour l'Hermaphrodite en 1619. D'autres œuvres sont également identifiables sur notre dessin. Nous reconnaissons dans les deux statues sur des piédestaux à gauche une Nymphe de Falconet et un buste de Louis XV de Lemoyne, œuvres qui semblent aujourd'hui avoir disparu. Moins détaillés, des tableaux sont cependant visibles accrochés au mur et nous pouvons reconnaître dans celui placé en haut à gauche les jambes du vieillard Cimon de la Charité romaine de l'italien Giuseppe Baldrighi (Angers, musée des Beaux-Arts, fig. 2). Mais revenons au sujet central de notre dessin, la Vénus de Pierre Mignot, à laquelle Saint-Aubin a donné beaucoup de grâce et de sensualité, et qui semble ici être faite plus de chair que de plâtre. Certains artistes et critiques avaient d'ailleurs suspecté Mignot d'avoir moulé sa figure sur un corps vivant… Quelque soit la méthode employée par l'artiste pour obtenir un tel degré de réalisme, les limites de la décence semblent avoir été atteintes et la Correspondance littéraire relate : " On a fait la sottise d'exiger de l'artiste de couvrir de feuilles certaines parties du plus beau corps du monde, c'était le moyen de la rendre indécente5". Le léger parfum de scandale entourant cette Vénus ne manqua certainement pas d'attirer un large public au Salon et ça n'est certainement pas par hasard que Saint-Aubin a choisi de la représenter, avec son humour habituel, entourée de visiteurs dont les réactions vont du choc à la concupiscence. Nous noterons par exemple les deux figures conspirant à l'ombre de la baigneuse de Falconet, le mouvement de recul du jeune homme au centre de la composition tandis que son voisin avance une main vers la jambe de la déesse, ou encore le calme apparent du dignitaire oriental à droite, pour qui la confrontation avec la représentation d'un nu féminin dans un lieu public devait pourtant être une expérience peu familière. Cet aperçu du Salon de 1757 transmis par Saint-Aubin est aussi séduisant que devait l'être cette Vénus et nous comprenons dès lors que cette petite feuille ait retenu l'attention des prestigieux collectionneurs auxquels elle a appartenu à commencer par les frères Goncourt, dont le goût pour le XVIIIe siècle et Gabriel de Saint-Aubin n'est plus à démontrer. Elle figura également dans la collection de Jacques Doucet, au sein de laquelle elle devait admirablement dialoguer avec L'Académie particulière du même Saint-Aubin, et fut acquise par Marius Paulme pour le compte de Georges Dormeuil lors de sa vente en 1912. Nous remercions Madame Kim de Beaumont de nous avoir aimablement confirmé l'authenticité de ce dessin d'après une photographie. 1. Anonyme, Janot au Sallon, 1779, p. 6, cité par Colin B. Bailey in cat. exp. op. cit., 2008, p. 73. 2. Gravée à l'eau-forte, voir cat. exp. op. cit., 2008, n° 69 3. Paris, musée du Louvre, ibid.. n° 72 4. Ce dessin qui fut gravé par Gaucherel était joint à un exemplaire de dédicace à Madame de Pompadour du Discours sur la peinture et sur l'architecture de Du Perron publié à Paris en 1758, voir Dacier, op. cit., 1931, p. 163, n° 891 5. Octobre 1757, édition de 1813, p. 257
GABRIEL-JACQUES DE SAINT-AUBIN (PARIS Feuille de croquis sur une page imprimée d'une vente de tableaux des 11-12... pierre noire, sur une page imprimée 20 x 18.9 cm.
GABRIEL-JACQUES DE SAINT-AUBIN (PARIS Le Temps aiguisant sa faux (recto); Esquisse de quatre femmes en buste (verso) graphite, plume et encre brune, lavis gris 7.6 x 12.3 cm.
SAINT-AUBIN, GABRIEL JACQUES DE (1724 Paris 1780), UMKREIS. Studie zu einem schlafenden Mann. Schwarze Kreide. 11,5 x 18 cm. Am unteren Rand links datiert: Le 18 (?). Unten rechts alt nummeriert: 31 Auf Montierung fixiert. Dort ältere Zuschreibung an: G. de St. Aubin.
Gabriel de Saint-Aubin Une Conference des Avocats (Dacier 48) etching with extensive additional work in pencil, 1776, watermark Letters, a working proof in an unrecorded state of this very rare print, between Dacier's first and second, final state, with 8-10 mm. margins, a thin spot in the left subject, partially breaking through, otherwise in good condition P. 177 x 121 mm., S. 195 x 138 mm.
Attribué à Gabriel de SAINT-AUBIN (1724-1780) Recto : femme et enfant devant une maison Verso : étude d’architecture et un personnage Aquarelle, plume et encre noire sur traits de crayon noir et sanguine 20,5 x 14,5 cm Annoté en bas à gauche « Gdsa 1776 » Petites taches
Tajan
Apr. 10, 2013
Est: -
Gabriel-Jacques de SAINT-AUBIN (Paris 1724-1780) Le Quai de Mégisserie et le Pont-Neuf avec signature (possiblement reprise) 'G de Sυt Aubin 1776' traces de pierre noire, sanguine, estompe, plume et encre brune, lavis brun, rehaussé de blanc 215 x 360 mm.
Christie's
Apr. 10, 2013
Est: -
Gabriel-Jacques de SAINT-AUBIN (Paris 1724-1780) Diverses études de personnages (recto-verso) inscrit 'grecque vue au Colisée le 10 9bre 1772' (en haut à droite), 'Caisse' (au-dessus de l'homme allongé), 'rue S. arnoud', et 'Me coiffée modestement et Mr armé à la ligue' (verso) pierre noire, sanguine, plume et encre brune, lavis gris, filigrane fleur-de-lys de Strasbourg 214 x 171 mm.
Christie's
Apr. 10, 2013
Est: -
Gabriel-Jacques de SAINT-AUBIN (Paris 1724-1780) Allégorie d'une naissance royale inscrit indistinctement et daté 'pour le Reine [...] 7 février 1770' pierre noire, plume et encre brune, lavis brun 118 x 78 mm.
GABRIEL-JACQUES DE SAINT-AUBIN (PARIS 1724-1780) Feuille de croquis: peintures et dessins de la collection du Prince de Conti paraphe à la plume et encre brune au verso pierre noire, plume et encre noire, lavis gris 16,1 x 10,3 cm. (6 3/8 x 4 in.)
Gabriel-Jacques de Saint-Aubin (Paris 1724-1780) Figures from the Commedia dell'Arte serenading in a park with number '08' black chalk, oiled black chalk, pen and brown ink, grey wash, watermark grapes 9 1/8 x 11 1/8 in. (23.2 x 28.1 cm.)
GABRIEL-JACQUES DE SAINT-AUBIN PARIS 1724 - 1780 PORTRAIT OF MICHEL-JEAN SEDAINE, WRITING AT HIS DESK Black chalk, with brown ink framing lines; bears inscription, verso, possibly autograph: portrait de M r . Sedaine fait d'après nature / en 1749 par G. de S t . Aubin 211 by 249 mm