L’Écho des Fantaisies. S.l., s.n., s.d. [1946]. 2 volumes in-4, en feuilles, sous étuis-boîtes de papier marbré de l’éditeur. Édition originale de ce recueil de 60 courtes poésies reproduites en fac-similé de l’écriture de l’auteur, chacune accompagnée d’une photographie en noir du décorateur et antiquaire Victor Grandpierre. Les objets commentés de façon poétique par Louise de Vilmorin sont des bibelots choisis, réunis et photographiés par Grandpierre. Ils représentent des boîtes à bonbons, des objets en porcelaine, des flacons etc. Tirage à 260 exemplaires sur Bristol, celui-ci un des 250 exemplaires numérotés, enrichi d’un envoi autographe de l’auteur sur les 2 feuillets de justification collés à la doublure. Emboîtages défraîchis.
4to: 52 pp. - Deluxe edition of this charmingly illustrated volume of the author's poems and calligrammes. This copy is printed for "The Right Honorable Winston Churchill". Ed. of 5000 copies, 1 of 26 on wove paper (Rives) and numb. from A-Z (copy n. C). With preface by Colette and reproduced watercolours of Guillaume Gillet. With a sm. business card of "Comtesse Jean de Polignac/ Présidente-Directrice Générale de Lanvin-Parfums". - Prov. Winston Churchill.
Louise de VILMORIN Victor GRANDPIERRE 1902-1969 & ? L'Écho des fantaisies [Paris], 1946. 2 vol. in-4 en feuilles, étui-boîtes (modernes) de percaline noire et papier marbré, doublure de feutrine lie-de-vin. Curieux album de 60 photographies d'objets et d'accessoires mis en scène réalisées par le décorateur et antiquaire Victor Grandpierre, toutes montées sur carton et légendées de petits poèmes de circonstance composés et calligraphiés par Louise de Vilmorin. Un des 260 exemplaires sur Bristol dont 5 hors commerce (n° 204 et 206) Estimation 1 000 - 1 500 €
A French electro-plated covered jug and salver, each engraved with a four-leaf clover and Souvenir de L a Duff to the jug, the jug 23.5cm (9 1/4in) high, the salver 44.5cm (17 1/2in) diameter A gift from Louise de Vilmorin (1902-1969) to Duff Cooper. They had a relationship while he was ambassador to France. She was a French novelist, poet and journalist. Provenance: Property of The Viscount Norwich and Lady Diana Cooper. Refer to the online PFD of the catalogue for further information (Lots 1 - 169)
Louise de VILMORIN (1902 - 1969) Dans l'Anjou où l'on joue… - 1959 Dans l'Anjou où l'on joue… - 1959 Poème autographe Poème autographe Encre sur papier à en-tête «Cognac MENU Castillon» Large signature au trèfle «Louise de Vilmorin», daté et situé en bas au centre «Saumoussay 3 juillet 1959» h: 26,70 w: 21 cm Commentaire : Ink on paper; large signature with clover, dated and located on lower center
VILMORIN, LOUISE DE (1902-1969) FEMME DE LETTRES FRANÇAISE, ELLE TERMINA SA VIE AVEC SON AMOUR DE JEUNESSE, ANDRE MALRAUX 3 lettres autographes signées « Louise de Vilmorin » et « Louise » + dessin avec dédicace autographe signé, 7 pages in-8 ou in-4 ; janvier/février 1946 et 19 novembre 1969. Trois pièces jointes, dont une autographe. « ... LES DECEPTIONS QUE JE CAUSE, LA CONTRITION DE MES FAUTES, LE REGRET DE MES INCORRIGIBLES DEFAUTS, TOUT ÇA M'ETOUFFAIT ET JE PLEURAIS LORSQUE VOTRE LETTRE EST ARRIVEE... ». 1) Janvier. « ... Lady Diana Cooper et [son époux] l'Ambassadeur demandent que le dîner ait lieu chez eux à l'Ambassade d'Angleterre. J'ai prévenu Robert de St Jean et Jean Cocteau. Lady Diana vous attend... Il n'y aura que nous... ». A noter que Duff Cooper (mort en 1954) fut, vers la fin de sa vie, l'amant de Louise de Vilmorin. 2) Châteaubriant, février. « ... Ah ! quel plaisir me fait votre lettre. J'étais assise au pied du lit de mon frère et je pleurais pour des raisons sérieuses... les déceptions que je cause, la contrition de mes fautes, le regret de mes incorrigibles défauts, tout ça m'étouffait et je pleurais lorsque votre lettre est arrivée... Tout à coup je me suis vue bonne, belle, gentille, aimée, et je riais de plaisir, à grands éclats, en répétant votre nom... » ; son frère André est auprès d'elle, « ... nous bavardons, lisons, faisons la cuisine... Le reste du temps je travaille pour de l'argent. J'écris des articles absolument idiots, redoutables même, sur la mode, l'élégance et autres choses de ce genre auxquelles je ne connais rien. C'est que je suis dépensière, pauvre et toujours endettée. J'ai vendu mon scénario. Ça y est, il est en route vers les larmes populaires. Les marchands de mouchoirs vont faire fortune, et moi j'aurai moins de tracas... que ce serait bon si vous veniez ici... Je comprends bien que vous ne veuillez plus sortir, 'ce qu'on appelle sortir'. Ça ne rime à rien. C'est démoralisant sans plaisir... vous viendrez me voir à Verrières... Moi j'aime tout beaucoup plus depuis que je vous ai revu. Vous m'avez impressionné le caeur... », etc. 3) 19 novembre 1969, environ un mois avant sa mort, après que Julien Green lui ait fait parvenir deux tomes de son Journal (1928-1949 et 1949-1966) : « ... Je lis très lentement... Je n'ai appris à lire qu'à 13 ans... lorsque je vois... que tu écris, le 1er janvier 1946 qu'à l'Ambassade d'Angleterre tu étais 'assis à côté de Louise de Vilmorin qui était on ne peut plus belle', je suis prise d'une envie... de t'embrasser... Il me semble que tu as donné un nom à mon visage... », etc. 4) amusante dédicace autographe signée « Louise », tracée dans son typique trèfle à quatre feuilles, dessiné sur la page de titre détachée de son livre L'Alphabet des aveux. On joint : 1) Page de titre de son livre « L'Heure Maliciôse » (Gallimard, 1967) avec dédicace autographe signée de trois lignes « à Julien Green, à toi, mon cher Julien. Je brûle de te revoir et je t'embrasse de tout mon caeur - Louise », et petit dessin d'un trèfle à quatre feuilles. 2) Tapuscrit d'une lettre que Julien Green adressa à Louise de V. en janvier 1952 après la lecture de « Madame de... » et concernant la rédaction de Sud (« ... je mène une vie épouvantable : je fais des scènes effrayantes, et tous les jours ; tu devines qu'il s'agit d'une pièce !... »). 3) Lettre autographe d'André Lévêque de Vilmorin (1907-1987), frère de Louise, annonçant à Green la mort de sa saeur bien aimée. 600 /800 CHF
VILMORIN, Louise de (1902-1969). 94 lettres, cartes postales et poèmes à Maurice Pianzola. 9 octobre 1961 - 10 novembre 1967. EXCEPTIONNELLE CORRESPONDANCE AMOUREUSE INÉDITE DE LOUISE DE VILMORIN À MAURICE PIANZOLA, SUR PRÈS DE SIX ANS. On ne sait pas exactement quand Louise de Vilmorin rencontra Maurice Pianzola (1917-2004), conservateur en chef du Musée d'art et d'histoire de Genève à partir de 1962. La première lettre date du 9 octobre 1961. Voussoyant son destinataire, pratique qu'elle abandonnera rapidement au profit d'un tutoiement familier, Louise de Vilmorin se peint "triste et heureuse à la fois: heureuse de vous connaître, triste de vous avoir quitté, vous occupez à la fois mon bonheur et mes regrets. [...] Vous m'avez tiré du flot de mes sanglots et je me suis amusée grâce à vous". Cette lettre, dans laquelle la passion n'est pas encore présente, est à l'image du reste de la correspondance: constamment balancée entre des sentiments contradictoires, jamais sûre d'elle-même, l'écrivain ne cesse de chanter son amour tout en voulant le mettre à bas, tiraillée entre une inclination contre laquelle elle ne peut rien ("Je t'aime sans le vouloir", 16 déc. 1963), et "l'horrible sentiment de t'importuner et pire encore de n'être pour toi qu'un objet de ridicule et, par conséquent, de moqueries" (3 déc. 1963). En dépit d'un ton dramatique -- dû à un amour visiblement sans retour -- Louise de Vilmorin ne se dépare jamais de sa verve et de son esprit brillants, dénichant dans la vie quotidienne matière à des chroniques mordantes ou drôles sur la société qu'elle fréquente. Dans une lettre du 11 février 1964, au retour d'un dîner dans une "maison somptueusement laide", Louise de Vilmorin donne un amusant et pittoresque aperçu de cette soirée. Sur cinq pages, elle retrace le dialogue entre deux des invités (un homme et une femme) soulignant et se moquant de l'indigence de la conversation. Illustrant ses lettres de grands dessins, réalisant des calligrammes (son célèbre trèfle mais aussi des compositions plus savantes), elle évoque également, au fil de sa plume, les figures littéraires et artistiques qu'elle côtoie: Cocteau, Jean Hugo, César, Max Ernst, Paulhan, Dominique Aubry, Jouhandeau, Guy Béart, etc. Parmi eux citons en particulier André Malraux avec lequel elle renoue en 1967 lui écrivant alors tous les jours. Aux lettres s'ajoute une amusante série de dix cartes postales (la plupart représentant des chats) dont plusieurs portent tour à tour la seule mention "tristement", "attentivement", "vraiment", "discrètement", "impossiblement", etc. Mais Maurice Pianzola, dans une lettre du 13 avril 1964 (conservée à la bibliothèque Jacques Doucet), ne semble pas les apprécier :"Je reçois des chats et adverbes et je suis furieux des "tristement" etc... tes chats sont tristes, Louise, [...] et je n'ai guère envie de rire". 1υeυr déc. 1961: "Je me réjouis à la folie de te revoir et je n'ai pas besoin de te dire que je ne viens à Genève que pour cela. L'exposition Jean Hugo n'est que prétexte..." 24 oct. 1963: "Nous sommes très frappés, très attristés par la mort de Jean Cocteau..." 24 nov. 1963: "La vie sans toi ne vaut rien. [...] Je sais que j'ai tort de te le dire [...]. Je ne te dirai plus ni que je t'aime, ni que je souffre de t'aimer et j'espère qu'à l'avenir mes lettres n'illustreront que mesure et raison... Franchement j'ai du mal à me passer de toi..." 11 déc. 1963: "Mon coeur est entre tes mains. Position dangereuse." 14 déc. 1963: "J'ai passé deux heures avec André Malraux. Deux très belles heures... Personne n'est plus loyal que cet homme-là, plus soucieux, plus soigneux des sentiments qu'il inspire ou éprouve. Tout ce qu'il dit est empreint d'une sincérité violente et il a autant d'imagination dans le coeur que dans l'esprit. C'est un devin. Mon frère André et lui sont mes seuls confidents depuis que Jean Cocteau est mort..." 16 déc. 1963: "Je t'aime peut-être un peu trop mais qu'importe, puisque je t'aime à ma façon c'est-à-dire sans mesure... Ce qu'il y a de gênant avec moi c'est que je suis moi. J'encombre et j'en souffre... J'ai la nostalgie du temps désert où tu n'apparaissais pas..." 20 déc. 1963: "J'ai passé la soirée... avec César. Il est fort inquiet... Il ne sait plus comment s'exprimer. Il ne veut plus comprimer des automobiles. Il regarde son oeuvre comme une plaisanterie... admire Max Ernst et se détourne avec dédain des milliers de manifestations prétentieuses de la peinture intellectuelle où le hasard joue un rôle plus évident que l'intention." 4 janvier 1964: "Mon amour pour toi est sans prétention; c'est un amour rêveur qui attend et entend les mots rêvés, voilà tout. Tu alimente [sic] mieux ma méfiance que mon amour... Je n'ai pas plus envie de contrarier, par ma présence exentrique [sic], le cours bien établi de ta vie habituelle, que je ne veux m'abaisser, mendier, être méjugée par toi..." 7 janvier 1964: "Au fond tu me dégoutes et plus les jours passent moins je t'aime... Pourquoi m'attarderais-je à te convaincre de la sincérité d'un sentiment qui ne t'est pas nécessaire ?... La réalité que je t'ai inventée, l'importance extrême que je t'ai donnée pendant quelques mois, dans mes pensées, ne m'en impose plus... j'aimais quelqu'un qui n'existe pas et que j'aimerais encore à la folie, si tu n'avais eu la triste sagesse de m'en décourager..." 21 janvier 1964: "Il n'y a de poëte ni dans toi, ni chez toi; donc pas de mouvement: la raison est immobile. Je le savais mais tu me l'avais fait oublier... J'ai poursuivi, à la conquête de ton coeur, un chemin dont je ne puis te décrire les méandres, les écueils et les soudains paysages d'autant plus trompeurs qu'ils étaient plus heureux... Tu viens de m'appeler. Tout a changé... Je te demande pardon. Ma raison est moins forte que ma déraison..." 10 nov. 1967: "Il y a je ne sais combien de mois que les très affectueux sentiments que tu ne cesses de m'inspirer restent à l'état confidentiel puisque je ne les adresse qu'en pensée..." La bibliothèque littéraire Jacques Doucet possède, don des héritiers de Louise de Vilmorin, une centaine de lettres adressées par Maurice Pianzola à cette dernière, entre 1963 et 1968 (MS 31163). Moins enflammées que celles de Louise, ces lettres sont le témoignage d'une tendre confiance et d'une grande amitié: "Moi, je sais tout ce que tu me donneras pas ta présence, ta vitalité pas du tout désordonnée et si je te l'ai dit au téléphone, de ne pas avoir trop d'illusions, c'est parce que je crains de te voir déçue" (lettre du 8 janvier 1964). Quelques années plus tard, le 5 mai 1967, il écrit: "Je pense à toi, à ton incroyable bonté, à ces moments que tu me donnes".
ENSEMBLE DE TROIS LETTRES AUTOGRAPHES, L'UNE DATéES 1953 Une lettre simple C'est mon patois ; la seconde accompagnée d'une aquarelle présentant une vue près de Santa Fé, Nouveau Mexique ; la troisième présentant deux fois la même strophe d'un poème dédié aux cerfs ; encadrées La plus grande : 27 x 21.5 cm. (10 5/8 x 8 1/2 in.) Signées Le Trèfle, la seconde Louise de Vilmorin et datée Un samedi, 27 février 1953, Verrières ; la troisème signée du trèfle (3)
ENSEMBLE DE DEUX POÊMES AUTOGRAPHES ET D'UN COQUILLAGE PEINT, 1948-1959 L'un sur papier publicitaire du Cognac Castillon, le second surmonté d'une gouache présentant deux coquillages, le coquillage peint d'un trèfle surmontant un L ; les deux poèmes encadrés Le plus grand : 26.5 x 20.5 cm. (10 3/8 x 8 in.) Le premier adressé A monsieur et madame Monsy, signé Louise de Vilmorin surmonté du trèfle, situé Saumoussay et daté 3 juillet 1959 ; le second dédicacé A Jean-François son amie Louise, à Innocent sa soeur Simplicie, situé Fourques et daté Février 1948 ; le coquillage accompagné d'une étiquette au dos La coquille de Saint-Jacques, la Coquille du pélerin, se trouve parfois à Pâques en Alsace au bord du Rhin, situé Sélestat, daté Pâques 1950 et monogrammé L surmonté du trèfle
ENSEMBLE DE TROIS CARTONS PEINTS ET DE TROIS POèMES, VERS 1959 Les cartons circulaires, deux peints de visages stylisés, le troisième d'un L surmonté d'un trèfle ; les trois poèmes à l'encre sur papier 'Entre chats et chats', 'S'en va l'heure', le troisième inscrit dans un trèfle ; deux des poèmes encadrés Diamètre des cartons : 21 cm. (8 1/4 in.) ; le plus grand des manuscrits : 27 x 21 cm. (10 5/8 x 8 1/4 in.) Deux cartons situés et datés Saumoussay 30/6/59, le troisième annoté IJe suis dans mon assiette et daté 30.VI.59 ; deux poèmes signés du monogramme L surmonté d'un trèfle, le troisième Louise Bonne Maîtresse (6)
ENSEMBLE DE DEUX AQUARELLES, 1958-1960 Aquarelle sur papier : 'Première azalée fleurie ou en fleur dans le salon de Verrières, un samedi soir' et une nature morte à la coupe de fruit ; encadrées La plus grande : 29 x 21 cm. (11 3/8 x 8 1/4 in.) L'une monogrammée L surmonté d'un trèfle, dédicacée au dos de L de V à JFLP en souvenir d'un véritable amour, Verrières, 19 mars 1958 et titrée ; l'autre datée 1960, et monogrammée L surmonté d'un trèfle en bas à droite (2)