Laurent DELVAUX (1696-1778) attr. to - ‘Le Cherubin et son arc’ Very finely worked miniature bronze, monogrammed ‘pn’ in pen under the piece, 18th century Normal wear - Weight: 210 g - Shipping available - Region: Belgique - Sizes: H 90MM X L 65MM
Laurent Delvaux (Gand 1696 - Nivelles 1778), Rome, 1728-1732 Sphinge Modèle en terre cuite Coiffé du Némès ; reposant sur un socle rectangulaire entièrement moulé ; monogrammée D Dimensions : 21,5 x 42 x 16,5 cm (8 ½ x 16 ½ x 6 ½ in.) Provenance : Succession de Laurent Delvaux : le 2 mars 1778, l'œuvre est dévolue par héritage à Jean-Godefroid Delvaux ; Bruxelles, collection Laurent Delvaux-de Saive ; Collection Louis Jacques Delvaux ; Ixelles, collection Octave Delvaux-de Breyne (Willa me) ; Bruxelles, collection Mme Madeleine Verstraete, puis par descendance au propriétaire actuel. Bibliographies : G. Willame, Laurent Delvaux, 1696-1778, Bruxelles-Paris : G. Van Oest et Cie, 1914, p. 59, n° 68. M. Devigne, De la parenté d'inspiration des artistes flamands du XVIIe et du XVIIIe siècle. Laurent Delvaux et ses élèves, Mémoire de l’Académie royale de Belgique, Classe des Beaux-Arts, 2e série, II, fasc. 1, 1928, p. 8. A. Jacobs, Laurent Delvaux 1696-1778, Paris, Arthena, 1999, p. 206, p. 249, n°S 35. A terracotta model of a Sphinx, Laurent Delvaux (Gand 1696 - Nivelles 1778), Rome, 1728-1732 "La Sphinge" est monogrammée D mais ne porte pas la mention de Rome. Cependant, la terre cuite, d’une jolie couleur blonde, est romaine et non flamande. Si l’œuvre présente un travail tout aussi délicat et consciencieux ainsi qu’un aspect fini, Delvaux semble avoir fait preuve d’une liberté plus assumée dans l’interprétation d’un modèle antique. La sculpture antique qui se rapproche le plus de sa figure est l’un des deux "Sphinx" qui ornaient alors les jardins de la Villa Borghèse à Rome (Paris musée du Louvre, inv. N 32). Il a transformé l’archétype égyptien en une image plus gracile et vivante, d’un naturalisme et d’une sensualité plus affirmés, propres au goût du XVIIIe siècle. Une seconde Sphinge en terre cuite de Delvaux, plus tardive, est répertoriée dans son œuvre (loc. cit.). La sphinge dans la mythologie grecque est un monstre féminin, une divinité infernale ayant un visage et une poitrine de femme et un corps de lion (androcéphale) a inspiré au cours des siècles les artistes. Le sphinx / sphinge avait été envoyé en Béotie pour punir la cité du crime de son roi, Laïos, le père d’Œdipe qui avait aimé de manière contre nature Chryssipos. Installée sur un mont rocheux, le monstre posait une question à tous les voyageurs qui passaient. Ceux qui n’arrivaient pas à résoudre l’énigme étaient immédiatement tués et dévorés. Dans l’Égypte ancienne, le sphinx était une figure mythique, un symbole de puissance et de vigilance. La plus ancienne représentation est le sphinx de Gizeh, à l’est de la pyramide de Khephren, daté de 2500 avant Jésus-Christ environ. Cette œuvre à cheval entre la sculpture et l’architecture figure un lion couché monumental dont la tête est celle du souverain Khephren ou de son père Khéops, coiffé du Némès, la coiffe royale. Il est ici représenté en tant que gardien de la nécropole, chargé de la défendre contre les assaillants éventuels ou les forces malfaisantes. Il est le symbole de la force souveraine, protecteur et redoutable pour les ennemis. Cette terre cuite témoigne de son désir de pénétrer les secrets de l’émotion que le contact à Rome avec les originaux antiques en marbre peut susciter chez un artiste sensible à l’idéal classique. La réalisation à Rome de ces sculptures d’après l’antique en terre cuite avait pour but premier, chez Delvaux, de se constituer une réserve de modèles de travail pour la suite de sa carrière dans les Pays-Bas. Il les a conservés dans son atelier jusqu’à la fin de sa vie. La sphinge ici présente est d’une importance majeure dans l’appréciation de l’œuvre du célèbre sculpteur flamand. Son apparition sur le marché de l’art est un évènement important pour les collectionneurs, amateurs et historiens d’art. La sculpture était dans la succession de Laurent Delvaux du 2 mars 1778 et a été transmise de génération en génération où elle a demeuré, jusqu’à nos jours. Nous remercions le Professeur Alain Jacobs pour sa collaboration. We thank Professor Alain Jacobs for his collaboration.
Laurent Delvaux (Gand 1696 - Nivelles 1778), Rome, 1728-1732 L’Hercule Farnèse Figure en terre cuite Reposant sur une base carrée entièrement moulée ; signée L.D. F. ROMAE et gravée de la signature de l’Hercule antique : Γλyκωn Αθηναίος εποίει ( Glykon Athenaios epoiei) Dimensions : 51,8 x 20 x 17,5 cm (20 ½ x 7 ¾ x 6 ¾ in.) Provenance : Succession de Laurent Delvaux : le 2 mars 1778, l'œuvre est dévolue par héritage à Jean-Godefroid Delvaux ; Bruxelles, collection Laurent Delvaux-de Saive ; Collection Louis Delvaux-Lauwers ; Ixelles, collection Octave Delvaux-de Breyne (Willame) ; Bruxelles, collection Mme Madeleine Verstraete ; Puis par descendance au propriétaire actuel. Bibliographies : G. Willame, Laurent Delvaux, 1696-1778, Bruxelles-Paris : G. Van Oest et Cie, 1914, p. 57, n° 51. M. Devigne, De la parenté d'inspiration des artistes flamands du XVIIe et du XVIIIe siècle. Laurent Delvaux et ses élèves, Mémoire de l’Académie royale de Belgique, Classe des Beaux-Arts, 2e série, II, fasc. 1, 1928, p. 10. A. Jacobs, Laurent Delvaux 1696-1778, Paris, Arthena, 1999, p. 106, fig. 32, p. 246, cat. n°S. 29, p. 206. A terracotta figure of the Farnese Hercules, by Laurent Delvaux (Gand 1696 - Nivelles 1778), Rome, 1728-1732 Laurent Delvaux (1696-1778) est, avec son élève Gilles-Lambert Godecharle, le sculpteur flamand qui incarne le mieux l’esprit du XVIIIe siècle. Il fut l'un des premiers sculpteurs flamands de son époque à quitter son pays natal à la recherche d'un patronage anglais. Il arriva à Londres en 1717, à l'âge de 21 ans, et obtint rapidement des commandes pour des monuments funéraires à l'Abbaye de Westminster. Les années 1720 furent prospères, et il travailla activement seul ou en collaboration avec Peter Scheemakers le Jeune (Anvers 1691-1781), expatrié pour d'importants amateurs et collectionneurs d'art anglais tels que Lord Castlemaine, le Comte de Rockingham, Sir Andrew Fountaine et enfin le 4ème Duc de Bedford à Woburn Abbey, où est actuellement conservée la plus importante collection privée de sculptures par Delvaux. Grâce à la recommandation de sir Andrew Fountaine auprès du puissant cardinal Lorenzo Corsini, qui montera sur le trône pontifical en juillet 1730 sous le nom de Clément XII, Delvaux n’eut guère de difficulté à s’insérer dans le milieu artistique romain. Lorsqu’il arrive à Rome en 1728, il est déjà un artiste confirmé, un sculpteur maîtrisant pleinement son art. Son intention en effectuant le voyage à Rome était l’étude des antiques et de la statuaire baroque. Delvaux demeura quatre années à Rome, de 1728 à 1732 et logea au Palazzo Zuccari, Via Gregoriana, actuel siège de la Bibliotheca Hertziana (Max-Planck-Institut). Plusieurs terres cuites, certaines signées ou monogrammées de Rome, témoignent de son désir de pénétrer les secrets de l’émotion que le contact avec les originaux antiques en marbre peut susciter chez un artiste sensible à l’idéal classique. Il s’agit de copies de l’Apollino (coll. part.), du Porcellino (loc. inc.) et de la Vénus accroupie (loc. inc.) conservés alors à la Villa Medici, de la Jeune fille Vénus à la coquille (Bruxelles, Musées royaux des Beaux-Arts), l’Hermaphrodite (loc. inc.) et de l’Éros et la Centaure (loc. inc.) appartenant à la galerie Borghèse, de la Flore (Namur, musée Groesbeek de Croix) et de l’Hercule visibles au palais Farnèse avant qu’ils ne soient transférés à Naples dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Ces interprétations réduites en terre cuite de Delvaux, notablement l’Hercule Farnèse, sont de consciencieuses études qui attestent de sa pleine maîtrise du travail de modelage, ainsi que de sa dextérité à rendre avec finesse et délicatesse les moindres détails de la statue originale, la musculature, la chevelure bouclée et la barbe chenue, la peau du lion, jusqu'aux nœuds du bois de la lourde massue. Cette figure d'Hercule se réfère à un célèbre marbre romain, datant du IIIème siècle après J.-C., actuellement au Museo Nazionale de Naples, lui-même tenant son origine d'une sculpture en bronze datant du IVème siècle avant J.-C., probablement réalisée par le sculpteur grec Lysippe de Sicyone. La sculpture romaine fut découverte dans les Thermes de Caracalla à Rome, en 1556, et acquise par le Pape Paul III Farnèse, d'où son appellation Hercule Farnèse. Elle fut exposée par la famille Farnèse sous les arcades de la cour du Palais Farnèse à Rome. Ce marbre antique fut très certainement étudié par Delvaux d'après des gravures petits bronzes, ou copies en marbre lors de son séjour en Angleterre, avant que celui-ci l'observe de visu lors de son voyage à Rome en 1728. Son talent de copiste se traduit ici également dans le rendu de l'expression grave du héros. Malgré sa taille modeste, cette terre cuite n'a pas perdu pour autant l'allure monumentale de la statue originale (Jacobs, 1999, p. 246). Toutefois, artiste du XVIIIe siècle, Delvaux a su affiner le corps du héros et en adoucir les contours. Ces diverses sculptures d’antiques sont aussi les plus anciennes terres cuites que l’on connaît de la longue carrière du sculpteur. Delvaux a réalisé plusieurs versions d'Hercule: une statue en marbre grandeur nature de l'Hercule Farnèse pour Lord Castlemaine réalisée vers 1722 à Londres et aujourd'hui conservée et exposée à Waddesdon Manor, en Angleterre; et pour les autres versions il s’inspira de la sculpture en terre cuite ici présente : pour réaliser un Hercule en marbre (mi-XVIIIe siècle, anc. Collection Yves saint Laurent, lot 403, Vente Christie’s Paris, le 25 février 2009), un Hercule assis au repos en marbre (Bruxelles, Musées royaux des Beaux-Arts, inv. 6296) et surtout pour concevoir, à l’âge de plus de soixante-dix ans, la statue monumentale de l’Hercule « alchimiste » en marbre de Carrare, placée au pied de l’escalier d’honneur du Palais de Charles-Alexandre de Lorraine à Bruxelles (1768-1770, in situ). Selon Alain Jacobs le style de la présente sculpture est très proche de celui présent de Waddesdon Manor, et est également celui qui exprime le mieux le caractère héroïque d'Hercule. Il est représentatif de l'habileté avec laquelle Delvaux a su jouer entre le classicisme et le baroque, ainsi que de sa capacité à dissocier son modèle de la version antique afin d'en offrir une interprétation originale : notamment dans l'usage de la peau de lion, voilant l'intimité d'Hercule, ou la modification de la position des bras et des jambes afin de créer une composition idéalisée à la fois harmonieuse et moins austère (Jacobs, op. cit., pp. 263-264). Delvaux a dépouillé le sujet de sa raideur antique, régie par les canons de proportions et de style, et parvient à offrir une composition naturelle et vivante qui définira le style de ses dernières années. La réalisation à Rome de ces sculptures d’après l’antique en terre cuite avait pour but premier, chez Delvaux, de se constituer une réserve de modèles de travail pour la suite de sa carrière dans les Pays-Bas. Il les a conservés dans son atelier jusqu’à la fin de sa vie. L’Hercule Farnèse ici présent est d’une importance majeure dans l’appréciation de l’œuvre du célèbre sculpteur flamand du XVIIIe siècle. Son apparition sur le marché de l’art est un évènement important pour les collectionneurs, amateurs et historiens d’art. La sculpture était dans la succession de Laurent Delvaux du 2 mars 1778 et a été transmise de génération en génération où elle a demeuré, jusqu’à nos jours. Nous remercions le Professeur Alain Jacobs pour sa collaboration. We thank Professor Alain Jacobs for his collaboration.
Clay, 21,2 x 9,7 x 10,0 cm (few sm. cracks). - Charming sculpture of a seated putto with a belt and a piece of cloth. Laurent Delvaux (1696-1778) was a Ghent-born sculptor who produced major works such as the funerary monument of John Sheffield, 1st Duke of Buckingham (London, Westminster Abbey), and the monumental pulpit with Truth (Ghent, St Bavo's Cathedral). Similar putti by Delvaux are in Brussels (Royal Museums of Fine Arts of Belgium, inv. 10941, 4020), London (Victoria & Albert Museum, inv. 910-1855, 911-1855) and Paris (Louvre, inv. RF 4725).
ÉCOLE FLAMANDE DU XVIIIÈME SIÈCLE ENTOURAGE DE LAURENT DELVAUX (1696-1778) Esquisse pour une console d’applique Élément d’architecture en terre cuite H: 26 x L: 24 x P: 13 cm (sans le bois) Inventorié par l'IRPA en 2017 à la demande du propriétaire. Sketch for a wall bracket Terracotta architectural element H: 26 x W: 24 x D: 13 cm (without wood) Inventoried by IRPA in 2017 at the owner's request. Provenance: Mr. R.: A private collection of sculptures from the 18th to the 20th century.
DELVAUX Laurent (1696 - 1778) Sculptures Important bas-relief, médaillon en plâtre patiné représentant le "Portrait de Charles de Lorraine, gouverneur général des Pays-Bas Autrichiens". Signé sous le bras L. Delvaux. Conn comme maître-sculpteur de la Cour » sous Charles de Lorraine. Œuvre à mettre en lien avec le médaillon en marbre conservé aux Musées Royaux des beaux-Arts de Belgique. Ecole wallonne. Epoque: XVIIIème. Dans un encadrement d'époque en bois sculpté et doré. (**). Dim.(hors encadrement):+/-42,2x38,5cm.
Laurent DELVAUX (1696-1778) Att Child Jesus in Carrara marble 18th baroque crib element Belgian private collection - Sizes: L 630mm H 260mm - Weight (K): 12,7kg - Condition: After checking - wear - missing a finger - Author / artist: Laurent DELVAUX (1696-1778) Att
Laurent Delvaux (1696-1778), terracotta sculpture of a saint, H 28,5 cm A very important Baroque terracotta sculpture of a saint standing in a humble contrapposto, attributed to Laurent Delvaux, 18thC, with the inscription 'AN' on the base, H 28,5 cm This elegant terracotta figure is of extremely fine quality. Provenance: former collection René van Bastelaer, Brussels.
Laurent Delvaux (attr) ange en terre cuite Dimensions: H=300mm L=200mm Poids (Kg): 1.450kg Etat: Après vérification - (accidents et manque) - pas de restauration - pas de réparation Auteur/artiste: Laurent DELVAUX (attr.)
Laurent Delvaux Gand, 1696 - Nivelles, 1778 Projet pour une console d''applique Esquisse en terre cuite originale (Petites restaurations) Study for a console, original terracotta sketch, by L. Delvaux h: 23 w: 20 d: 14 cm Bibliographie : rapport : Alain Jacobs, ''Laurent Delvaux, Gand 1696 - Nivelles, 1778'', Paris, 1999, p.339, n° S121e et S121 (consoles en chêne, Nivelles, collégiale Sainte-Gertrude) Commentaire : Notre esquisse est une étude préparatoire pour les consoles supportant les statues de saint Jean et saint Jacques conservées dans l''église collégiale Sainte-Gertrude à Nivelles dans le Brabant-Wallon (fig. 1). Il s''agit de deux des sept consoles en chêne présentant sept statues de saints sculptés par Delvaux et Anrion entre 1743 et 1753. Les diverses et légères variantes entre l''esquisse en terre cuite et la réalisation finale en chêne et témoignent du travail de recherche de l''artiste.
Attribué à Laurent Delvaux Gand, 1696 - Nivelles, 1778 Profil de la Vierge Bas-relief en terre cuite de forme ovale Daté ''1760'' par incision au revers (Petits éclats et restaurations) Head of the Virgin in profile, oval terracotta relief, dated, attr. to L. Delvaux h: 56 w: 41 cm Bibliographie : en rapport : Alain Jacobs, ''Laurent Delvaux, Gand 1696 - Nivelles, 1778'', Paris, 1999, p. 400-402 Paul Philippot, Denis Coekelberghs, Pierre Loze, Dominique Vautier, ''L''architecture religieuse et la sculpture baroque dans les Pays-Bas méridionaux et la principauté de Liège (1600-1770)'', Sprimont, 2003, p. 359 -377 et 506 Commentaire : Cette œuvre attribuée à l''artiste flamand Laurent Delvaux n''est pas sans rappeler ses bustes de ''Mater Dolorosa'' aux drapés schématiques qui connurent un vaste succès dans les années 1760. Au musée d''archéologie, d''art et d''histoire de la ville de Nivelles, un profil de la Vierge aux mêmes caractéristiques est accompagné d''un profil du Christ (inv. SUT11 et SUT12). Ce type de médaillons fut florissant dès la fin du XVIIe siècle dans le mobilier liturgique baroque des Pays-Bas méridionaux, décorant des chaires de vérité, des stalles ou des confessionnaux. (cf. la porte entre lambris de l''église Sainte Catherine à Stabroek décorée par Verbrugghe ou l''enfilade des sept confessionnaux de l''église des Jésuites à Malines orné en 1683-84 par Louis Willemssens et Nicolas van der Veken 1689).
PORTRAITS IN MEZZOTINT ENGRAVINGS OF THE TRIUMVIRATE OF GREAT 'ENGLISH' SCULPTORS OF FLEMISH ORIGIN FROM VARIOUS SOURCES comprising: Grinling Gibbons (1648-1721), measuring a cast of the head of Berninis Daphne, by J. Smith, after Godfrey Kneller (34cm x 26cm), Trinity Fine Art, London, Dec. 1999, no. 33, Laurent Delvaux (1696-1778), by Alexander Vanhauken, after Isaac Whood, 1735 (36cm x 26cm), framed and glazed (53cmx 43cm), Michael Rysbrack (1694-1770), J. Faber after J. Vanderbank, 1734 (37cm x 27cm), framed and glazed (51cm x 42cm), (3) PROVENANCE: CHARLES AVERY COLLECTION Charles Avery is a specialist in European sculpture, particularly Italian, French, English, Flemish and Dutch. A graduate in Classics at Cambridge University, he obtained a Diploma in the History of Art at the Courtauld Institute and a doctorate for published work from Cambridge. Having been Deputy Keeper of Sculpture at the Victoria and Albert Museum for twelve years (1966-79), and a Director of Christies for ten years, since 1990 he has been a highly respected, independent historian, consultant, writer and lecturer. His books include Florentine Renaissance Sculpture, 1970, Giambologna the Complete Sculpture, Phaidon, 1987, Donatello: An Introduction, John Murray, 1994; Bernini, Genius of the Baroque, Thames and Hudson, 1997 (paperback, 2006), and The Triumph of Motion: Francesco Bertos, 2008.
ATELIER DE LAURENT DELVAUX (1696 - 1778) Flore ou Le Printemps En terre cuite patinée ; portant une étiquette précisant qu'il pourrait s'agir d'une maquette préparatoire pour la statue du Parc Royal de Bruxelles H. : 83 cm (32 1/2 in.) A TERRACOTTA STATUE REPRESENTING FLORA OR THE SPRING, WORKSHOP OF LAURENT DELVAUX (1696 - 1778)
FIGURE EN TERRE CUITE REPRESENTANT FLORE D'APRES UN MODELE DE LAURENT DELVAUX (1696-1778), FLANDRES, FIN DU XIXEME SIECLE Reposant sur une base entièrement sculptée de forme carrée; portant une étiquette en papier à l'intérieur inscrite à l'encre noire Hauteur: 79 cm. (31 in.)
A FLEMISH, 18υTH CENTURY, MARBLE RELIEF OF MATER DOLOROSA, ATTRIBUTED TO LAURENT DELVAUX (1696-1778), IN A YELLOW VEINED SIENNA MARBLE FRAME, MONOGRAMMED H ON THE REVERSE AND INSCRIBED INDISTINCTLY IN PENCIL .... MARY ...1889... ON THE CHIMNEY PIECE monogrammé H au dos et inscrit indistinctement au crayon .... Mary ...1889... on the chimney piece relief en marbre blanc, dans un cadre en marbre jaune de Sienne Relief: 33 x 25 cm; cadre: 36,5 cm x 29 cm Relief: 13 by 9 3/4 cm; frame: 14 x 11 1/3 in. Flandres, XVIIIυe siècle, attribuée à Laurent Delvaux (1696-1778)
RELIEF WITH A BUST OF THE MATER DOLOROSA monogrammed: H.. on the reverse and inscribed indistinctly in pencil: ... Mary ... 1889 on the chimney piece marble, in a veined yellow marble frame relief: 33 by 25cm., 13 by 9 7/8 in. frame: 36.5 by 29cm., 14 3/8 by 11 3/8 in.
FIGURE REPRESENTANT HERCULE AU REPOS PAR LAURENT DELVAUX (1696-1778), MILIEU DU XVIIIEME SIECLE En marbre, représenté debout, la main droite derrière le dos, sa peau de lion autour des hanches, appuyé sur sa massue; sur une base carrée entièrement sculptée, signée au bas de la peau de lion 'DELVAUX.F'; très légers éclats Hauteur : 72 cm. (28 in.)
A MARBLE ALLEGORICAL FIGURE OF A SLEEPING PUTTO BY LAURENT DELVAUX (1696-1778), 18TH CENTURY Depicted sleeping on a bed of wheat sheaves and holding a sickle in his proper right hand; on an integrally carved naturalistic base signed to the edge 'L. Delvaux'; and a patinated plaster figure of a sleeping putto lying asleep on drapery 14 in. (35.6 cm.) long, the marble; 5 7/8 in. (15 cm.) long, the plaster (2)
A MARBLE ALLEGORICAL FIGURE OF A SLEEPING PUTTO BY LAURENT DELVAUX (1696-1778), 18TH CENTURY Depicted sleeping on a bed of wheat sheaves and holding a sickle in his proper right hand; on an integrally carved naturalistic base signed to the edge 'L. Delvaux'; And a patinated plaster figure of a sleeping putto lying asleep on drapery 14 in. (35.6 cm.) long, the marble; 5 7/8 in. (15 cm.) long, the plaster
A CARVED MARBLE FIGURE OF A FAUN PLAYING THE PAN PIPES BY LAURENT DELVAUX (1696-1778), CIRCA 1764 Depicted seated on a rocky outcrop and holding his pipes in both hands; on an integrally carved naturalistic base signed to the front 'L. Delvaux'; very minor chips and scratches 24½ in. (62 cm.) high
the nude figure with classically upswept hair, partially draped at the waist and resting on her head upon a tasseled pillow over another draped cushion and a larger chaise cushion, small chips and repair to left ankle Related Literature Alain Jacobs, Laurent Delvaux. Gand, 1696 - Nivelles, 1778, Paris, 1999, nos. S14-S16 Charles Avery, "Laurent Delvaux's Sculpture in England", in Studies in European Sculpture, London 1981, pp. 237-252, no. 11 R. Gunnis, Dictionary of British Sculptors. 1660-1851, Cambridge, 1954, p. 126 Laurent Delvaux (1696-1778) was born in the Low Countries and came to London in 1717. He joined Peter Scheemakers in creating a number of important works including the Apollo and Venus at Stowe and monuments including of Sir Thomas Grantham at Bicester, Oxon and Dr. H. Chamberlen in Westminster Abbey. The partners traveled to Rome together where Delvaux only stayed for two years. He left for Brussels where he was appointed sculptor to the Archduchess Marie Elizabeth of Austria. He visited England again only briefly in 1733 and then returned to the Continent. Among his major works may be included the statue of George I for Rolls Chapel in London and a statue of Hercules for Lord Castlemaine. There are several statues at Woburn Abbey and other marbles originally in notable private English collections. During the period of his partnership with Scheemakers, Delvaux produced several recumbent statues in marble of classical or mythological female figures. These figures were meant to adorn mantelpieces or sideboards for the English gentry, each with slight variations in pose or attributes. The type originates from the classical figure of sleeping Ariadne in the Vatican which was adopted by Giambologna in his bronze statuettes of a Sleeping Nymph. Compare a figure of Ariadne signed Delvaux in the Mellon Center, Yale University (Jacobs, no. S16, op.cit.) with nearly identical treatment of the torso, position of the body and carving of the head. The cushions
AFTER THE ANTIQUE, PROBABLY FLEMISH, 18TH CENTURY Set on an integrally carved circular base. Little finger on his right hand and large toe from his right foot lacking; minor chips. 42 1/2 in. (107.3 cm. ) high LITERATURE COMPARATIVE LITERATURE: F. Haskell and N. Penny, Taste and the Antique - The Lure of Classical Sculpture, New Haven and London, 1981, no. 26, pp. 189-191. A. Jacobs, Laurent Delvaux - Gand, 1696 - Nivelles, 1778, Paris, 1999, nos. S41-43. NOTES This marble group, usually identified as representing the brother and sister Biblis and Caunus, recalls the antique marble group found in 1711 at Hadrian's Villa at Tivoli. Although probably originally intended to represent Cupid and Psyche, the marble was restored by Pierre II Le Gros with the male figure turning in rejection of his companion (Jacobs, op. cit., p. 255). The antique marble, which belonged to the Medici emissary Count Fede, was one of the most celebrated antiquities of the early 18th century, and was copied twice by Laurent Delvaux, among others. The present marble group, although differing in detail from the documented Delvaux examples, appears also to be of Flemish origin. Pierre-Fran‡ois Le Roy (1739-1812), who worked under Delvaux in the early 1760s, has been suggested as a possible author for the present lot.
BY LAURENT DELVAUX (1696-1778), CIRCA 1760 Both inscribed at the rear "Laur. Delvaux", one is preceeded by the initials "X (?) P". With heads lowered and hands crossed, kneeling on stylised clouds with small busts of winged cherubs. Wear to surface; the wings lacking; some minor chips and losses. 15 1/2 in. (39.5 cm.) high, each (2) PROVENANCE Edmund Fi‚vet (Fi‚vet) collection, Nivelles. Alfred Fi‚vet-Bricourt (Williame) collection, Nivelles. LITERATURE A.Jacobs, Laurent Delvaux 1696-1778, Paris, 1999. NOTES These two terracottas are the modelli for larger marble versions sculpted by Delvaux for the Convent des Soeurs de L'Assumption, Bruges (Jacobs, op.cit., pls. S210 - S214). The modelli demonstrate how Delvaux drew influences from other and earlier sources, such as his pair of marble angels in the Chapelle du Saint-Sang du Prieure de Bois-Signeur-Isaac of 1752 (Jacobs, op. cit., pls.S160a and b). Here he adapted the sullen beauty of the marble angels and modified their pose from an upright bow to one where they kneel on stylised clouds decorated with winged cherub busts. He improved upon the complexity of the drapery forms in the earlier models and created a harmonious blend between the suppleness of the human form and the thick rich folds of the material. These terracottas emphasise the ethereal quality of the angels, but seen with their wings detached they adopt an almost human quality that is humble and adoring. In essence these stylistic elements are all part of the Baroque vocabulary that Delvaux adopted during his stay in Rome between 1728 and 1732 and improved upon in later times. The cherub busts on the base of each model fit within this vocabulary as a homage to Duquesnoy, which is a very prominent theme in much of Delvaux's oeuvre.