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      • Arthur CRAVAN. Letter to his "dear old man" [Eugene Humbert]. Without place, this Saturday [1916].
        Jun. 21, 2022

        Arthur CRAVAN. Letter to his "dear old man" [Eugene Humbert]. Without place, this Saturday [1916].

        Est: €800 - €1,200

        Arthur CRAVAN. Letter to his "dear old man" [Eugene Humbert]. Without place, this Saturday [1916]. Autograph letter signed "Arthur Cravan", 4 pages in-8. Very rare autograph letter of Arthur Cravan: "The colossus tells his gastric problems in almost Rabelaisian terms" (Bertrand Lacarelle). The letter is addressed to his friend Eugène Humbert (1870-1944), an anarchist and pacifist militant, then refugee in Barcelona to escape the conscription. In a "complete panic", his brother Otho owed "already 200 bullets to Geissler and Sgillar", Cravan asked his correspondent to send him "the remaining 100 bullets". He suggests that he should not contact the Crédit Lyonnais "which only has a correspondent in Lloret. I think it would be better to deal with the "Banco Español del Rio de la Plata" or something similar, whose honor is upheld here by an old fool named Torellas". Then he gives some news: "As for me, I am much better and, after having had those of the tiger, I took again my eyes of cow. We will probably return on the 25th and on the 26th you will see that I have not lost too much of my looks! Ah! icterus, ah! scientific names, water diet, milk diet, what I have chiarse, petarse, rotarse, dégueulbilarse and torcheculasse." He finally asks his correspondent if he can send him two books that he should find at the French Bookstore "at the bottom of the 'Rambla'": the Précellence of the French language by Henri Estienne (1579) and the Défense et Illustration de la langue française by Joachim du Bellay (1549). "And will my Fianfance soon be able to say to me: "I don't have a single hat left to wear". Here, humid gray weather; it is not to be believed, but Spain has almost a leaning air. A thousand tender kisses to my dear Fianfance and a thousand times a thousand friendships to both of you; finally, a sweet to Paulo whose exotic spelling I can't understand". Lettre à son “cher vieux” [Eugène Humbert]. Sans lieu, ce samedi [1916]. Lettre autographe signée “Arthur Cravan”, 4 pages in-8. Très rare lettre autographe d'Arthur Cravan : “Le colosse raconte ses problèmes gastriques dans des termes presque rabelaisiens” (Bertrand Lacarelle). La lettre est adressée à son ami Eugène Humbert (1870-1944) militant anarchiste et pacifiste, alors réfugié à Barcelone pour échapper à la conscription. Dans une “panade complète”, son frère Otho devant “déjà 200 balles à Geissler et Sgillar”, Cravan demande à son correspondant de lui adresser “le reliquat de 100 balles”. Il lui suggère de ne pas s'adresser au Crédit Lyonnais “qui n'a de correspondant qu'à Lloret. Je crois qu'il vaut mieux traiter avec la « Banco Español del Rio de la Plata » ou quelque chose de semblable, dont l'honneur est soutenu, ici, par un vieux con, nommé Torellas”. Puis il donne de ses nouvelles : “Quant à moi, je vais beaucoup mieux et, après avoir eu ceux du tigre, j'ai repris mes yeux de vache. Nous rentrerons probablement le 25 et le 26 vous verrez que je n'ai pas trop perdu de ma tournure ! Ah ! ictère, ah ! noms scientifiques, diète hydrique, diète lactée, ce que je me suis chiarse, petarse, rotarse, dégueulbilarse et torcheculasse.” Il demande enfin à son correspondant s'il peut lui faire parvenir deux livres qu'il devrait trouver à la Librairie française “au bas de la « Rambla »” : la Précellence du langage françois d'Henri Estienne (1579) et la Défense et Illustration de la langue française de Joachim du Bellay (1549). “Et ma Fianfance va-t-elle bientôt pouvoir me dire : « je n'ai plus un seul chapeau de sortable ». Ici, temps gris humide ; c'est à ne pas y croire, mais l'Espagne a presque un air penché. Mille tendres baisers à ma chère Fianfance et mille fois mille amitiés à vous deux ; enfin un susucre à Paulo dont je n'arrive pas à saisir l'ortographe [sic] exotique”.

        Pierre Bergé & Associés
      • CRAVAN, Arthur
        Jul. 03, 2019

        CRAVAN, Arthur

        Est: €25,000 - €35,000

        CRAVAN, Arthur Maintenant, revue littéraire Paris, Imprimerie Paul Birault, 1912-1915 ENSEMBLE COMPRENANT : 1. DEUX EXCEPTIONNELLES LETTRES AUTOGRAPHES D’ARTHUR CRAVAN : “SI J’AI PEUT-ÊTRE UNE PETITE QUALITÉ COMME POÈTE C’EST QUE J’AI JUSTEMENT DES AMOURS FOUS”. 2. UN EXEMPLAIRE COMPLET ET SIGNÉ PAR ARTHUR CRAVAN DE SA REVUE MAINTENANT. ARTHUR CRAVAN, “UN MÉTÉORE, UNE ÉTOILE FIXE AU CIEL SURRÉALISTE” (André Breton) 1. Lettre autographe signée d’Arthur Cravan à André Level : “Barcelone, 19 janvier 1916 [...] étant venu pour faire de la boxe à Barcelone, je suis obligé d’attendre encore. Du reste, je ne pense pas rester ici. Je partirai d’abord pour les îles Canaries, Las Palmas en toute probabilité, et de là pour l’Amérique, le Brésil. Ce que j’irai y faire ? Je ne pense pas répondre autrement qu’en disant que je voyagerai pour aller voir les papillons. C’est peut-être absurde, ridicule, impratique mais c’est plus fort que moi et si j’ai peut-être une petite qualité comme poète c’est que j’ai justement des amours fous, des besoins immodérés : je voudrais voir le printemps du Pérou, avoir l’amitié d’une girafe et quand je lis dans le Petit Larousse que l’Amazone avec un cours de 6420 kil. est le premier par son débit des fleuves du monde, ça me fait un tel effet que je ne pourrai pas même le dire en prose [...] je déteste absolument tout le monde à l’exception d’une ou deux personnes”... 4 pages à l’encre bleue, (177 x 111mm) 2. Lettre autographe signée. d’Arthur Cravan à une correspondante non identifiée : “Barcelone, 3 juin 1916 [...] Mon nom véritable est Fabian Lloyd [...] j’ai signé pour un autre combat et je vais descendre en ville pour en arrêter les conditions”. Le sujet de la lettre concerne principalement un envoi d’argent. 4 pages à l’encre bleue 174 x 137mm). L’encre a partiellement bavé PIÈCES JOINTES : à la recherche d’Arthur Cravan : 2 lettres autographes signées d’Otho Lloyd St Clair, frère d’Arthur Cravan, adressées à Bernard Delvaille, datées de 1957 : elles confirment les quelques éléments connus de la vie d’Arthur Cravan -- projets de publications aux éditions E. Losfeld : réédition de Maintenant (1957) par Bernard Delvaille, texte de José Pierre, Fragments (1971), texte posthume d’Arthur Cravan, J’étais cigare EXEMPLAIRE DE MAINTENANT : 6 fascicules in-12 (192 x 143 mm) piqués à cheval : - 1ère année N° 1. Avril 1912. AVEC LA SIGNATURE AUTOGRAPHE D’ARTHUR CRAVAN sur le plat supérieur - 2e année N° 2. Juillet 1913 - 3e année N° 3. Octobre-Novembre 1913 - 3e année N° 4. Mars-Avril 1914 - 3e année N° 4. Nouvelle édition augmentée. Mars-Avril 1914 - 4e année N° 5. Mars-Avril 1915 BROCHÉS, tels que parus. Boîte signée de Georges Leroux. Box noir, titre Maintenant en lettres de box gris mosaïquées sur le plat supérieur et le dos, petit compartiment à part pour les lettres. Fascicules partiellement dégrafés L’œuvre d’Arthur Cravan est minime : les six petits numéros de sa revue Maintenant et quelques lettres, tous aussi rares les uns que les autres. On connaît quelques lettres de Cravan enfant, quelques lettres à sa seconde femme Mina Loy à la fin de sa vie, et celle-ci, centrale, adressée au marchand d’art André Level. Tout Arthur Cravan tient dans ces quelques lignes datées de janvier 1916, au tournant de sa vie : le poète, le boxeur à Barcelone, le voyageur rêvant d’ailleurs, fantasmant un art de vivre se confondant avec la poésie. André Level raconte les circonstances de sa rencontre avec Arthur Cravan et cite en totalité le contenu de cette lettre extraordinaire dans Souvenirs d’un collectionneur (1959) : “Un curieux homme que je connus au commencement de la guerre et qui se rattache bien, comme on le verra plus loin, à mes souvenirs de collectionneur, fut cet Arthur Cravan, haut de deux mètres, qui passait pour le fils d’Oscar Wilde et rédigeait tout seul une petite revue intermittente et outrageusement humoristique, Maintenant, où il prenait à partie, dans des termes de caserne, presque tous les peintres et les écrivains, à part son père putatif. Il vivait... très mal, comme on peut le penser, à cette époque, des rares opérations de courtage en tableaux qu’il pouvait réussir et c’est ainsi que je le rencontrai... Sa détresse, jointe à des dons indéniables de poète, m’émut et je fus heureux de lui faire faire quelques affaires... Il s’appliqua à réunir le plus vite possible quelques fonds afin de quitter la France pour l’Espagne. C’est alors qu’il m’apporta un assez ancien Matisse en même temps qu’un Picasso que je trouvai singulier, du commencement du cubisme, m’assura-t-il, en me priant de ne pas le montrer à son auteur à cause du vendeur à qui il avait promis de ne pas le révéler - affaire où je me laissai prendre à cause de ma confiance en lui, car, abstraction faite de sa violence, quand il tenait la plume du critique d’art, il avait beaucoup de sensibilité et de goût. Je me trouvait donc, sans le savoir, lui fournir, en lui achetant ces deux tableaux, les moyens de gagner Barcelone. Pour vivre, il s’y fit battre comme boxeur par le célèbre Jack Johnson et gagna ensuite l’Amérique du Sud où il trouva, d’une manière qui n’a jamais été bien déterminée, la mort qu’il craignait de rencontrer dans les débats guerriers de la vieille Europe. Entre-temps, j’appris assez vite que mon Picasso était d’Ortiz de Zarate qui, plus tard, fort aimablement, me le signa. En revanche, Matisse reconnut, comme je le pensais, son oeuvre dans l’autre tableau. J’avais oublié tout cela et gardé bon souvenir, tout en le plaignant, du pauvre Cravan, quand je reçus de Barcelone, en janvier 1916, la lettre suivante qui le peint tout bien entier”. Arthur Cravan restera un an dans la capitale catalane, en 1916, pour fuir la Première Guerre mondiale. Son combat de boxe contre Jack Johnson eut lieu le 23 avril 1916 dans les arènes de La Monumental de Barcelone. Puis il embarqua pour les États-Unis. Cet exemplaire, signé, de la revue Maintenant est bien complet des six numéros, dont la seconde édition du n° 4, augmentée. RÉFÉRENCE : Arthur Cravan, Œuvres, sous la dir. de Jean-Pierre Begot, Paris, 1987, p. 207 et suiv.

        Christie's
      • [CRAVAN, Arthur]
        Jul. 03, 2019

        [CRAVAN, Arthur]

        Est: €1,200 - €1,800

        [CRAVAN, Arthur] La Boxe et les boxeurs Paris, mars-mai 1910 ARTHUR CRAVAN ET LA BOXE. RARE RÉUNION DE 6 NUMÉROS DE CETTE REVUE DE BOXE, CITANT TOUS ARTHUR CRAVAN, SOUS SON VÉRITABLE NOM, FABIAN LLOYD 6 fascicules in-4 (251 x 171 mm), brochés, sous couvertures illustrées. Papier fragile, quelques couvertures détachées COLLATION avec mention des pages où apparaît le nom de Fabian Lloyd n° 13, 2 mars 1910 : p. 301 ; n° 14, 9 mars 1910 : p. 336 ; n° 16, 23 mars 1910 : p. 379 ; n° 21, 27 avril 1910 : p. 475 ; n° 23, 11 mai 1910 : pp. 521-522 ; n° 25, 25 mai 1910 : p. 568 ILLUSTRATION : nombreuses reproductions photographiques dans le texte La Boxe et les boxeurs est la principale source d’information sur Cravan boxeur qui ne s’appelle encore que Fabian Lloyd. De l’avis général, dont celui de Blaise Cendrars, Lloyd-Cravan manque de punch. Il gagne un championnat amateur en mars 1910 mais par défection de son adversaire, malade : “Lloyd aura gagné la catégorie mi-lourds sans avoir boxé, ce qui est doublement regrettable pour lui, qui en a certainement été ennuyé et pour nous, qui aurions désiré, afin de le juger définitivement, le voir tirer” (n° 16). On lit dans le n° 21 de La Boxe et les boxeurs : “MM. Ricaux et Lloyd [...] s’immobilisent en des attitudes guerrières encore qu’inesthétiques et durant de longues secondes se contentent de renifler lentement à la manière des cachalots”. Puis Lloyd subit courageusement une défaite à Angoulème : “Cussot Biren attaque, touche durement Lloyd d’un direct à l’estomac, qui l’envoie à terre et se relève aussitôt, mais s’est démis l’avant-bras dans sa chute” (n° 23). On apprend plus loin que Fabian Lloyd pèse soixante-dix-sept kilogrammes. La lecture de ces fascicules au style enjoué, illustrés de boxeurs tenant leur garde basse et en chaussons de cuir à longs lacets, n’est pas sans rappeler le charme des salles de savate que fréquentent les protagonistes de Jules et Jim d’Henri-Pierre Roché, exactement à la même époque.

        Christie's
      • Arthur CRAVAN
        Dec. 14, 2018

        Arthur CRAVAN

        Est: €50 - €100

        Arthur CRAVAN Affiche d’exposition Offset 70 x 30 cm (à vue). Affiche de l’exposition «Arthur Cravan, Poète et Boxeur», Galerie 1900-2000, Paris, 1992

        Leclere - Maison de ventes
      • ARTHUR CRAVAN Affiche d’exposition
        Dec. 20, 2017

        ARTHUR CRAVAN Affiche d’exposition

        Est: €50 - €100

        ARTHUR CRAVAN Affiche d’exposition Offset 70 x 30 cm (à vue). Affiche de l’exposition «Arthur Cravan, Poète et Boxeur», Galerie 1900-2000, Paris, 1992

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