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Eugène Brouillard Sold at Auction Prices

Genre Painter, Portrait painter, Landscape painter, Wood cutter, Illustrator

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  • EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Paysage ou Armistice, 1941
    Jun. 12, 2024

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Paysage ou Armistice, 1941

    Est: €600 - €800

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Paysage ou Armistice, 1941 Huile sur carton Non signée Dédicacée et datée '[19]41' en haut à gauche Étude de paysage et annotation 'Succession Brouillard/Salle des ventes de Lyon/20/12/1957/RB' au dos Oil on cardboard, unsigned, dedicated and dated '[19]41' upper left, sketch of a landscape and inscribed 'Succession Brouillard/Salle des ventes de Lyon/20/12/1957/RB' on the reverse 54,5 x 88 cm - 21 1/2 x 34 5/8 in. Provenance Collection particulière, France Exposition Eugène Brouillard, 1870-1950, Un maître de l'École lyonnaise, Morestel, Maison Ravier, 2 mars-20 mai 2002 Bibliographie Jean-Jacques Lerrant, Philippe d'Arcy, Jean-Claude Gauthier et Vincent Pomarède [préface de], Eugène Brouillard, 1870-1950, Un maître de l'École lyonnaise, Châtillon-sur-Chalaronne : Éditions La Taillanderie, 2002, cat. expo., Morestel, Maison Ravier, 2 mars-20 mai 2002, reproduit p. 71 "Eugène Brouillard fut une figure majeure de la peinture lyonnaise du début du XXe siècle. Pur autodidacte, il acquit patiemment son métier, se révéla au public dans sa maturité, peu après sa trentième année, et resta actif jusqu’à sa mort, cinquante ans plus tard. Il s’exprima très tôt dans un style personnel qui permet de le reconnaître aisément tout au long de son œuvre pourtant diversifiée. En effet, en homme sensible à «l’air du temps », c’est-à-dire à ce qui se trame en silence dans chaque société et qui émerge sporadiquement grâce à d’ingénieux novateurs, il explora inlassablement de nouvelles pistes qui le rapprochèrent de différents mouvements de la modernité, notamment de 1904 à 1920. Ce qui, à Lyon, cité plutôt frileuse dans le domaine des arts, bouscula les habitudes et dérouta public et critique tout en attirant quelques amateurs et acheteurs, plus sensibles ou plus ouverts, que les institutions ne tardèrent pas à suivre. Décrié par les uns, admiré par les autres, il marqua son art et sa ville par son audace et son inventivité pendant vingt ans avant d’être assimilé par certains à un chef de file endormi sur ses lauriers, ses habitudes ou son savoir-faire. Poursuivant son activité et toujours soutenu par des admirateurs fidèles, il fut alors négligé par une nouvelle génération de critiques insensible à ses trouvailles pourtant réelles, toujours inscrites dans la modernité. Les représentants officiels des institutions, eux aussi renouvelés, en vinrent à le délaisser. C’est ainsi qu’il s’enfonça progressivement dans un oubli immérité d’où il ressort bien heureusement aujourd’hui. Eugène Brouillard fut surtout un paysagiste et même un peintre de l’arbre, qu’il traita tout au long de sa vie de mille manières, lui rendant toujours hommage. Certains auteurs ont essayé de déterminer des périodes dans sa production, mais cette tentative se révèle artificielle et assez vaine, parce qu’Eugène Brouillard est essentiellement un peintre de la variation. À partir du moment où son métier est en place, il cherche et se renouvelle constamment sans s’éloigner de son thème ni de son style. Les voies nouvelles qui apparaissent régu-lièrement dans sa peinture sont des inflexions bien repérables, souvent faciles à caractériser, qui ne font pas disparaître pour autant les approches précédentes. Souvent, des œuvres très différentes peuvent coexister, héritières de toutes les formes explorées auparavant, privilégiant les unes ou les autres ou encore les associant. Ces caractéristiques rendent certaines œuvres difficiles à dater parfois." Didier Ranc et Denis Vaginay, Eugène Brouillard, 1870- 1950, Dialogues avec la modernité, cat. expo., Lyon, Palais Bondy, 13- 22 décembre 2011, Lyon : Libel, 2011, p.9 Eugène Brouillard […] a recherché durant toute sa carrière l’équilibre subtil entre l’objectivité parfaite de la représentation de la nature - observation, réalisme et figuratif, avant tout - et la description subjective des sentiments poétiques ressentis devant elle. Vincent Pomarède, 2002

    Aguttes
  • EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Bord d'étang
    Jun. 12, 2024

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Bord d'étang

    Est: €500 - €700

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Bord d'étang Technique mixte sur papier Non signée Certificat de Philippe d'Arcy au dos de l'encadrement Mixed media on paper, unsigned, certificate of Philippe d'Arcy on the reverse of the framing 54 x 87,5 cm - 21 1/4 x 34 1/2 in. Provenance Collection particulière, France "Eugène Brouillard fut une figure majeure de la peinture lyonnaise du début du XXe siècle. Pur autodidacte, il acquit patiemment son métier, se révéla au public dans sa maturité, peu après sa trentième année, et resta actif jusqu’à sa mort, cinquante ans plus tard. Il s’exprima très tôt dans un style personnel qui permet de le reconnaître aisément tout au long de son œuvre pourtant diversifiée. En effet, en homme sensible à «l’air du temps », c’est-à-dire à ce qui se trame en silence dans chaque société et qui émerge sporadiquement grâce à d’ingénieux novateurs, il explora inlassablement de nouvelles pistes qui le rapprochèrent de différents mouvements de la modernité, notamment de 1904 à 1920. Ce qui, à Lyon, cité plutôt frileuse dans le domaine des arts, bouscula les habitudes et dérouta public et critique tout en attirant quelques amateurs et acheteurs, plus sensibles ou plus ouverts, que les institutions ne tardèrent pas à suivre. Décrié par les uns, admiré par les autres, il marqua son art et sa ville par son audace et son inventivité pendant vingt ans avant d’être assimilé par certains à un chef de file endormi sur ses lauriers, ses habitudes ou son savoir-faire. Poursuivant son activité et toujours soutenu par des admirateurs fidèles, il fut alors négligé par une nouvelle génération de critiques insensible à ses trouvailles pourtant réelles, toujours inscrites dans la modernité. Les représentants officiels des institutions, eux aussi renouvelés, en vinrent à le délaisser. C’est ainsi qu’il s’enfonça progressivement dans un oubli immérité d’où il ressort bien heureusement aujourd’hui. Eugène Brouillard fut surtout un paysagiste et même un peintre de l’arbre, qu’il traita tout au long de sa vie de mille manières, lui rendant toujours hommage. Certains auteurs ont essayé de déterminer des périodes dans sa production, mais cette tentative se révèle artificielle et assez vaine, parce qu’Eugène Brouillard est essentiellement un peintre de la variation. À partir du moment où son métier est en place, il cherche et se renouvelle constamment sans s’éloigner de son thème ni de son style. Les voies nouvelles qui apparaissent régu-lièrement dans sa peinture sont des inflexions bien repérables, souvent faciles à caractériser, qui ne font pas disparaître pour autant les approches précédentes. Souvent, des œuvres très différentes peuvent coexister, héritières de toutes les formes explorées auparavant, privilégiant les unes ou les autres ou encore les associant. Ces caractéristiques rendent certaines œuvres difficiles à dater parfois." Didier Ranc et Denis Vaginay, Eugène Brouillard, 1870- 1950, Dialogues avec la modernité, cat. expo., Lyon, Palais Bondy, 13- 22 décembre 2011, Lyon : Libel, 2011, p.9 Eugène Brouillard […] a recherché durant toute sa carrière l’équilibre subtil entre l’objectivité parfaite de la représentation de la nature - observation, réalisme et figuratif, avant tout - et la description subjective des sentiments poétiques ressentis devant elle. Vincent Pomarède, 2002

    Aguttes
  • EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Paysage à l'étang
    Jun. 12, 2024

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Paysage à l'étang

    Est: €700 - €900

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Paysage à l'étang Huile et fusain sur carton Trace de signature en bas à gauche Certificat de Philippe d'Arcy au dos de l'encadrement Oil and black chalk on carboard, trace of signature lower left, certificate of Philippe d'Arcy on the reverse of the framing 58 x 89 cm - 22 7/8 x 35 in. Provenance Collection particulière, France "Eugène Brouillard fut une figure majeure de la peinture lyonnaise du début du XXe siècle. Pur autodidacte, il acquit patiemment son métier, se révéla au public dans sa maturité, peu après sa trentième année, et resta actif jusqu’à sa mort, cinquante ans plus tard. Il s’exprima très tôt dans un style personnel qui permet de le reconnaître aisément tout au long de son œuvre pourtant diversifiée. En effet, en homme sensible à «l’air du temps », c’est-à-dire à ce qui se trame en silence dans chaque société et qui émerge sporadiquement grâce à d’ingénieux novateurs, il explora inlassablement de nouvelles pistes qui le rapprochèrent de différents mouvements de la modernité, notamment de 1904 à 1920. Ce qui, à Lyon, cité plutôt frileuse dans le domaine des arts, bouscula les habitudes et dérouta public et critique tout en attirant quelques amateurs et acheteurs, plus sensibles ou plus ouverts, que les institutions ne tardèrent pas à suivre. Décrié par les uns, admiré par les autres, il marqua son art et sa ville par son audace et son inventivité pendant vingt ans avant d’être assimilé par certains à un chef de file endormi sur ses lauriers, ses habitudes ou son savoir-faire. Poursuivant son activité et toujours soutenu par des admirateurs fidèles, il fut alors négligé par une nouvelle génération de critiques insensible à ses trouvailles pourtant réelles, toujours inscrites dans la modernité. Les représentants officiels des institutions, eux aussi renouvelés, en vinrent à le délaisser. C’est ainsi qu’il s’enfonça progressivement dans un oubli immérité d’où il ressort bien heureusement aujourd’hui. Eugène Brouillard fut surtout un paysagiste et même un peintre de l’arbre, qu’il traita tout au long de sa vie de mille manières, lui rendant toujours hommage. Certains auteurs ont essayé de déterminer des périodes dans sa production, mais cette tentative se révèle artificielle et assez vaine, parce qu’Eugène Brouillard est essentiellement un peintre de la variation. À partir du moment où son métier est en place, il cherche et se renouvelle constamment sans s’éloigner de son thème ni de son style. Les voies nouvelles qui apparaissent régu-lièrement dans sa peinture sont des inflexions bien repérables, souvent faciles à caractériser, qui ne font pas disparaître pour autant les approches précédentes. Souvent, des œuvres très différentes peuvent coexister, héritières de toutes les formes explorées auparavant, privilégiant les unes ou les autres ou encore les associant. Ces caractéristiques rendent certaines œuvres difficiles à dater parfois." Didier Ranc et Denis Vaginay, Eugène Brouillard, 1870- 1950, Dialogues avec la modernité, cat. expo., Lyon, Palais Bondy, 13- 22 décembre 2011, Lyon : Libel, 2011, p.9 Eugène Brouillard […] a recherché durant toute sa carrière l’équilibre subtil entre l’objectivité parfaite de la représentation de la nature - observation, réalisme et figuratif, avant tout - et la description subjective des sentiments poétiques ressentis devant elle. Vincent Pomarède, 2002

    Aguttes
  • EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) La Saône vue de Caluire, vers 1918-1920
    Jun. 12, 2024

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) La Saône vue de Caluire, vers 1918-1920

    Est: €500 - €700

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) La Saône vue de Caluire, vers 1918-1920 Huile sur toile Signée en bas vers la gauche Oil on canvas, signed lower left 33,5 x 46 cm - 13 1/4 x 18 1/8 in. Provenance Collection particulière, France Exposition Eugène Brouillard, 1870-1950, Un maître de l'École lyonnaise, Morestel, Maison Ravier, 2 mars-20 mai 2002 Bibliographie Jean-Jacques Lerrant, Philippe d'Arcy, Jean-Claude Gauthier et Vincent Pomarède [préface de], Eugène Brouillard, 1870-1950, Un maître de l'École lyonnaise, Châtillon-sur-Chalaronne : Éditions La Taillanderie, 2002, cat. expo., Morestel, Maison Ravier, 2 mars-20 mai 2002, reproduit p. 22 "Eugène Brouillard fut une figure majeure de la peinture lyonnaise du début du XXe siècle. Pur autodidacte, il acquit patiemment son métier, se révéla au public dans sa maturité, peu après sa trentième année, et resta actif jusqu’à sa mort, cinquante ans plus tard. Il s’exprima très tôt dans un style personnel qui permet de le reconnaître aisément tout au long de son œuvre pourtant diversifiée. En effet, en homme sensible à «l’air du temps », c’est-à-dire à ce qui se trame en silence dans chaque société et qui émerge sporadiquement grâce à d’ingénieux novateurs, il explora inlassablement de nouvelles pistes qui le rapprochèrent de différents mouvements de la modernité, notamment de 1904 à 1920. Ce qui, à Lyon, cité plutôt frileuse dans le domaine des arts, bouscula les habitudes et dérouta public et critique tout en attirant quelques amateurs et acheteurs, plus sensibles ou plus ouverts, que les institutions ne tardèrent pas à suivre. Décrié par les uns, admiré par les autres, il marqua son art et sa ville par son audace et son inventivité pendant vingt ans avant d’être assimilé par certains à un chef de file endormi sur ses lauriers, ses habitudes ou son savoir-faire. Poursuivant son activité et toujours soutenu par des admirateurs fidèles, il fut alors négligé par une nouvelle génération de critiques insensible à ses trouvailles pourtant réelles, toujours inscrites dans la modernité. Les représentants officiels des institutions, eux aussi renouvelés, en vinrent à le délaisser. C’est ainsi qu’il s’enfonça progressivement dans un oubli immérité d’où il ressort bien heureusement aujourd’hui. Eugène Brouillard fut surtout un paysagiste et même un peintre de l’arbre, qu’il traita tout au long de sa vie de mille manières, lui rendant toujours hommage. Certains auteurs ont essayé de déterminer des périodes dans sa production, mais cette tentative se révèle artificielle et assez vaine, parce qu’Eugène Brouillard est essentiellement un peintre de la variation. À partir du moment où son métier est en place, il cherche et se renouvelle constamment sans s’éloigner de son thème ni de son style. Les voies nouvelles qui apparaissent régu-lièrement dans sa peinture sont des inflexions bien repérables, souvent faciles à caractériser, qui ne font pas disparaître pour autant les approches précédentes. Souvent, des œuvres très différentes peuvent coexister, héritières de toutes les formes explorées auparavant, privilégiant les unes ou les autres ou encore les associant. Ces caractéristiques rendent certaines œuvres difficiles à dater parfois." Didier Ranc et Denis Vaginay, Eugène Brouillard, 1870- 1950, Dialogues avec la modernité, cat. expo., Lyon, Palais Bondy, 13- 22 décembre 2011, Lyon : Libel, 2011, p.9 Eugène Brouillard […] a recherché durant toute sa carrière l’équilibre subtil entre l’objectivité parfaite de la représentation de la nature - observation, réalisme et figuratif, avant tout - et la description subjective des sentiments poétiques ressentis devant elle. Vincent Pomarède, 2002

    Aguttes
  • EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Paysage aux arbustes jaunes
    Jun. 12, 2024

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Paysage aux arbustes jaunes

    Est: €200 - €300

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Paysage aux arbustes jaunes Huile sur toile marouflée sur toile Signée en bas à droite Oil on canvas laid on canvas, signed lower right 24,5 x 38,5 cm - 9 5/8 x 15 1/8 in. Provenance Collection particulière, France "Eugène Brouillard fut une figure majeure de la peinture lyonnaise du début du XXe siècle. Pur autodidacte, il acquit patiemment son métier, se révéla au public dans sa maturité, peu après sa trentième année, et resta actif jusqu’à sa mort, cinquante ans plus tard. Il s’exprima très tôt dans un style personnel qui permet de le reconnaître aisément tout au long de son œuvre pourtant diversifiée. En effet, en homme sensible à «l’air du temps », c’est-à-dire à ce qui se trame en silence dans chaque société et qui émerge sporadiquement grâce à d’ingénieux novateurs, il explora inlassablement de nouvelles pistes qui le rapprochèrent de différents mouvements de la modernité, notamment de 1904 à 1920. Ce qui, à Lyon, cité plutôt frileuse dans le domaine des arts, bouscula les habitudes et dérouta public et critique tout en attirant quelques amateurs et acheteurs, plus sensibles ou plus ouverts, que les institutions ne tardèrent pas à suivre. Décrié par les uns, admiré par les autres, il marqua son art et sa ville par son audace et son inventivité pendant vingt ans avant d’être assimilé par certains à un chef de file endormi sur ses lauriers, ses habitudes ou son savoir-faire. Poursuivant son activité et toujours soutenu par des admirateurs fidèles, il fut alors négligé par une nouvelle génération de critiques insensible à ses trouvailles pourtant réelles, toujours inscrites dans la modernité. Les représentants officiels des institutions, eux aussi renouvelés, en vinrent à le délaisser. C’est ainsi qu’il s’enfonça progressivement dans un oubli immérité d’où il ressort bien heureusement aujourd’hui. Eugène Brouillard fut surtout un paysagiste et même un peintre de l’arbre, qu’il traita tout au long de sa vie de mille manières, lui rendant toujours hommage. Certains auteurs ont essayé de déterminer des périodes dans sa production, mais cette tentative se révèle artificielle et assez vaine, parce qu’Eugène Brouillard est essentiellement un peintre de la variation. À partir du moment où son métier est en place, il cherche et se renouvelle constamment sans s’éloigner de son thème ni de son style. Les voies nouvelles qui apparaissent régu-lièrement dans sa peinture sont des inflexions bien repérables, souvent faciles à caractériser, qui ne font pas disparaître pour autant les approches précédentes. Souvent, des œuvres très différentes peuvent coexister, héritières de toutes les formes explorées auparavant, privilégiant les unes ou les autres ou encore les associant. Ces caractéristiques rendent certaines œuvres difficiles à dater parfois." Didier Ranc et Denis Vaginay, Eugène Brouillard, 1870- 1950, Dialogues avec la modernité, cat. expo., Lyon, Palais Bondy, 13- 22 décembre 2011, Lyon : Libel, 2011, p.9 Eugène Brouillard […] a recherché durant toute sa carrière l’équilibre subtil entre l’objectivité parfaite de la représentation de la nature - observation, réalisme et figuratif, avant tout - et la description subjective des sentiments poétiques ressentis devant elle. Vincent Pomarède, 2002

    Aguttes
  • EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Paysage des monts du Lyonnais
    Jun. 12, 2024

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Paysage des monts du Lyonnais

    Est: €600 - €800

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Paysage des monts du Lyonnais Technique mixte sur carton Signée en bas à gauche Mixed media on carboard, signed lower left 56 x 87,5 cm - 22 x 34 1/2 in. Provenance Collection particulière, France "Eugène Brouillard fut une figure majeure de la peinture lyonnaise du début du XXe siècle. Pur autodidacte, il acquit patiemment son métier, se révéla au public dans sa maturité, peu après sa trentième année, et resta actif jusqu’à sa mort, cinquante ans plus tard. Il s’exprima très tôt dans un style personnel qui permet de le reconnaître aisément tout au long de son œuvre pourtant diversifiée. En effet, en homme sensible à «l’air du temps », c’est-à-dire à ce qui se trame en silence dans chaque société et qui émerge sporadiquement grâce à d’ingénieux novateurs, il explora inlassablement de nouvelles pistes qui le rapprochèrent de différents mouvements de la modernité, notamment de 1904 à 1920. Ce qui, à Lyon, cité plutôt frileuse dans le domaine des arts, bouscula les habitudes et dérouta public et critique tout en attirant quelques amateurs et acheteurs, plus sensibles ou plus ouverts, que les institutions ne tardèrent pas à suivre. Décrié par les uns, admiré par les autres, il marqua son art et sa ville par son audace et son inventivité pendant vingt ans avant d’être assimilé par certains à un chef de file endormi sur ses lauriers, ses habitudes ou son savoir-faire. Poursuivant son activité et toujours soutenu par des admirateurs fidèles, il fut alors négligé par une nouvelle génération de critiques insensible à ses trouvailles pourtant réelles, toujours inscrites dans la modernité. Les représentants officiels des institutions, eux aussi renouvelés, en vinrent à le délaisser. C’est ainsi qu’il s’enfonça progressivement dans un oubli immérité d’où il ressort bien heureusement aujourd’hui. Eugène Brouillard fut surtout un paysagiste et même un peintre de l’arbre, qu’il traita tout au long de sa vie de mille manières, lui rendant toujours hommage. Certains auteurs ont essayé de déterminer des périodes dans sa production, mais cette tentative se révèle artificielle et assez vaine, parce qu’Eugène Brouillard est essentiellement un peintre de la variation. À partir du moment où son métier est en place, il cherche et se renouvelle constamment sans s’éloigner de son thème ni de son style. Les voies nouvelles qui apparaissent régu-lièrement dans sa peinture sont des inflexions bien repérables, souvent faciles à caractériser, qui ne font pas disparaître pour autant les approches précédentes. Souvent, des œuvres très différentes peuvent coexister, héritières de toutes les formes explorées auparavant, privilégiant les unes ou les autres ou encore les associant. Ces caractéristiques rendent certaines œuvres difficiles à dater parfois." Didier Ranc et Denis Vaginay, Eugène Brouillard, 1870- 1950, Dialogues avec la modernité, cat. expo., Lyon, Palais Bondy, 13- 22 décembre 2011, Lyon : Libel, 2011, p.9 Eugène Brouillard […] a recherché durant toute sa carrière l’équilibre subtil entre l’objectivité parfaite de la représentation de la nature - observation, réalisme et figuratif, avant tout - et la description subjective des sentiments poétiques ressentis devant elle. Vincent Pomarède, 2002

    Aguttes
  • EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Paysage au cours d'eau bordé d'arbres
    Jun. 12, 2024

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Paysage au cours d'eau bordé d'arbres

    Est: €400 - €600

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Paysage au cours d'eau bordé d'arbres Huile sur carton Signée en bas à gauche (Lacunes de couche picturale) Oil on carboard, signed lower left 36 x 52 cm - 14 1/8 x 20 1/2 in. Provenance Collection particulière, France "Eugène Brouillard fut une figure majeure de la peinture lyonnaise du début du XXe siècle. Pur autodidacte, il acquit patiemment son métier, se révéla au public dans sa maturité, peu après sa trentième année, et resta actif jusqu’à sa mort, cinquante ans plus tard. Il s’exprima très tôt dans un style personnel qui permet de le reconnaître aisément tout au long de son œuvre pourtant diversifiée. En effet, en homme sensible à «l’air du temps », c’est-à-dire à ce qui se trame en silence dans chaque société et qui émerge sporadiquement grâce à d’ingénieux novateurs, il explora inlassablement de nouvelles pistes qui le rapprochèrent de différents mouvements de la modernité, notamment de 1904 à 1920. Ce qui, à Lyon, cité plutôt frileuse dans le domaine des arts, bouscula les habitudes et dérouta public et critique tout en attirant quelques amateurs et acheteurs, plus sensibles ou plus ouverts, que les institutions ne tardèrent pas à suivre. Décrié par les uns, admiré par les autres, il marqua son art et sa ville par son audace et son inventivité pendant vingt ans avant d’être assimilé par certains à un chef de file endormi sur ses lauriers, ses habitudes ou son savoir-faire. Poursuivant son activité et toujours soutenu par des admirateurs fidèles, il fut alors négligé par une nouvelle génération de critiques insensible à ses trouvailles pourtant réelles, toujours inscrites dans la modernité. Les représentants officiels des institutions, eux aussi renouvelés, en vinrent à le délaisser. C’est ainsi qu’il s’enfonça progressivement dans un oubli immérité d’où il ressort bien heureusement aujourd’hui. Eugène Brouillard fut surtout un paysagiste et même un peintre de l’arbre, qu’il traita tout au long de sa vie de mille manières, lui rendant toujours hommage. Certains auteurs ont essayé de déterminer des périodes dans sa production, mais cette tentative se révèle artificielle et assez vaine, parce qu’Eugène Brouillard est essentiellement un peintre de la variation. À partir du moment où son métier est en place, il cherche et se renouvelle constamment sans s’éloigner de son thème ni de son style. Les voies nouvelles qui apparaissent régu-lièrement dans sa peinture sont des inflexions bien repérables, souvent faciles à caractériser, qui ne font pas disparaître pour autant les approches précédentes. Souvent, des œuvres très différentes peuvent coexister, héritières de toutes les formes explorées auparavant, privilégiant les unes ou les autres ou encore les associant. Ces caractéristiques rendent certaines œuvres difficiles à dater parfois." Didier Ranc et Denis Vaginay, Eugène Brouillard, 1870- 1950, Dialogues avec la modernité, cat. expo., Lyon, Palais Bondy, 13- 22 décembre 2011, Lyon : Libel, 2011, p.9 Eugène Brouillard […] a recherché durant toute sa carrière l’équilibre subtil entre l’objectivité parfaite de la représentation de la nature - observation, réalisme et figuratif, avant tout - et la description subjective des sentiments poétiques ressentis devant elle. Vincent Pomarède, 2002

    Aguttes
  • EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Paysage de printemps
    Jun. 12, 2024

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Paysage de printemps

    Est: €300 - €500

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Paysage de printemps Huile sur toile Signée en bas à droite Oil on canvas, signed lower right 27 x 41 cm - 10 5/8 x 16 1/8 in. Provenance Collection particulière, France "Eugène Brouillard fut une figure majeure de la peinture lyonnaise du début du XXe siècle. Pur autodidacte, il acquit patiemment son métier, se révéla au public dans sa maturité, peu après sa trentième année, et resta actif jusqu’à sa mort, cinquante ans plus tard. Il s’exprima très tôt dans un style personnel qui permet de le reconnaître aisément tout au long de son œuvre pourtant diversifiée. En effet, en homme sensible à «l’air du temps », c’est-à-dire à ce qui se trame en silence dans chaque société et qui émerge sporadiquement grâce à d’ingénieux novateurs, il explora inlassablement de nouvelles pistes qui le rapprochèrent de différents mouvements de la modernité, notamment de 1904 à 1920. Ce qui, à Lyon, cité plutôt frileuse dans le domaine des arts, bouscula les habitudes et dérouta public et critique tout en attirant quelques amateurs et acheteurs, plus sensibles ou plus ouverts, que les institutions ne tardèrent pas à suivre. Décrié par les uns, admiré par les autres, il marqua son art et sa ville par son audace et son inventivité pendant vingt ans avant d’être assimilé par certains à un chef de file endormi sur ses lauriers, ses habitudes ou son savoir-faire. Poursuivant son activité et toujours soutenu par des admirateurs fidèles, il fut alors négligé par une nouvelle génération de critiques insensible à ses trouvailles pourtant réelles, toujours inscrites dans la modernité. Les représentants officiels des institutions, eux aussi renouvelés, en vinrent à le délaisser. C’est ainsi qu’il s’enfonça progressivement dans un oubli immérité d’où il ressort bien heureusement aujourd’hui. Eugène Brouillard fut surtout un paysagiste et même un peintre de l’arbre, qu’il traita tout au long de sa vie de mille manières, lui rendant toujours hommage. Certains auteurs ont essayé de déterminer des périodes dans sa production, mais cette tentative se révèle artificielle et assez vaine, parce qu’Eugène Brouillard est essentiellement un peintre de la variation. À partir du moment où son métier est en place, il cherche et se renouvelle constamment sans s’éloigner de son thème ni de son style. Les voies nouvelles qui apparaissent régu-lièrement dans sa peinture sont des inflexions bien repérables, souvent faciles à caractériser, qui ne font pas disparaître pour autant les approches précédentes. Souvent, des œuvres très différentes peuvent coexister, héritières de toutes les formes explorées auparavant, privilégiant les unes ou les autres ou encore les associant. Ces caractéristiques rendent certaines œuvres difficiles à dater parfois." Didier Ranc et Denis Vaginay, Eugène Brouillard, 1870- 1950, Dialogues avec la modernité, cat. expo., Lyon, Palais Bondy, 13- 22 décembre 2011, Lyon : Libel, 2011, p.9 Eugène Brouillard […] a recherché durant toute sa carrière l’équilibre subtil entre l’objectivité parfaite de la représentation de la nature - observation, réalisme et figuratif, avant tout - et la description subjective des sentiments poétiques ressentis devant elle. Vincent Pomarède, 2002

    Aguttes
  • EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Paysage à l'écluse, le Grand Birieux, Dombes
    Jun. 12, 2024

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Paysage à l'écluse, le Grand Birieux, Dombes

    Est: €600 - €800

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Paysage à l'écluse, le Grand Birieux, Dombes Gouache et encre sur papier Signée en bas à droite Gouache and ink on paper, signed lower right 56,5 x 88 cm - 22 1/4 x 35 5/8 in. Provenance Collection particulière, France "Eugène Brouillard fut une figure majeure de la peinture lyonnaise du début du XXe siècle. Pur autodidacte, il acquit patiemment son métier, se révéla au public dans sa maturité, peu après sa trentième année, et resta actif jusqu’à sa mort, cinquante ans plus tard. Il s’exprima très tôt dans un style personnel qui permet de le reconnaître aisément tout au long de son œuvre pourtant diversifiée. En effet, en homme sensible à «l’air du temps », c’est-à-dire à ce qui se trame en silence dans chaque société et qui émerge sporadiquement grâce à d’ingénieux novateurs, il explora inlassablement de nouvelles pistes qui le rapprochèrent de différents mouvements de la modernité, notamment de 1904 à 1920. Ce qui, à Lyon, cité plutôt frileuse dans le domaine des arts, bouscula les habitudes et dérouta public et critique tout en attirant quelques amateurs et acheteurs, plus sensibles ou plus ouverts, que les institutions ne tardèrent pas à suivre. Décrié par les uns, admiré par les autres, il marqua son art et sa ville par son audace et son inventivité pendant vingt ans avant d’être assimilé par certains à un chef de file endormi sur ses lauriers, ses habitudes ou son savoir-faire. Poursuivant son activité et toujours soutenu par des admirateurs fidèles, il fut alors négligé par une nouvelle génération de critiques insensible à ses trouvailles pourtant réelles, toujours inscrites dans la modernité. Les représentants officiels des institutions, eux aussi renouvelés, en vinrent à le délaisser. C’est ainsi qu’il s’enfonça progressivement dans un oubli immérité d’où il ressort bien heureusement aujourd’hui. Eugène Brouillard fut surtout un paysagiste et même un peintre de l’arbre, qu’il traita tout au long de sa vie de mille manières, lui rendant toujours hommage. Certains auteurs ont essayé de déterminer des périodes dans sa production, mais cette tentative se révèle artificielle et assez vaine, parce qu’Eugène Brouillard est essentiellement un peintre de la variation. À partir du moment où son métier est en place, il cherche et se renouvelle constamment sans s’éloigner de son thème ni de son style. Les voies nouvelles qui apparaissent régu-lièrement dans sa peinture sont des inflexions bien repérables, souvent faciles à caractériser, qui ne font pas disparaître pour autant les approches précédentes. Souvent, des œuvres très différentes peuvent coexister, héritières de toutes les formes explorées auparavant, privilégiant les unes ou les autres ou encore les associant. Ces caractéristiques rendent certaines œuvres difficiles à dater parfois." Didier Ranc et Denis Vaginay, Eugène Brouillard, 1870- 1950, Dialogues avec la modernité, cat. expo., Lyon, Palais Bondy, 13- 22 décembre 2011, Lyon : Libel, 2011, p.9 Eugène Brouillard […] a recherché durant toute sa carrière l’équilibre subtil entre l’objectivité parfaite de la représentation de la nature - observation, réalisme et figuratif, avant tout - et la description subjective des sentiments poétiques ressentis devant elle. Vincent Pomarède, 2002

    Aguttes
  • EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Paysage de Saône
    Jun. 12, 2024

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Paysage de Saône

    Est: €600 - €800

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Paysage de Saône Huile sur carton Signée en bas vers la droite Oil on cardboard, signed lower right 41 x 62 cm - 16 1/8 x 24 3/8 in. Provenance Collection particulière, France "Eugène Brouillard fut une figure majeure de la peinture lyonnaise du début du XXe siècle. Pur autodidacte, il acquit patiemment son métier, se révéla au public dans sa maturité, peu après sa trentième année, et resta actif jusqu’à sa mort, cinquante ans plus tard. Il s’exprima très tôt dans un style personnel qui permet de le reconnaître aisément tout au long de son œuvre pourtant diversifiée. En effet, en homme sensible à «l’air du temps », c’est-à-dire à ce qui se trame en silence dans chaque société et qui émerge sporadiquement grâce à d’ingénieux novateurs, il explora inlassablement de nouvelles pistes qui le rapprochèrent de différents mouvements de la modernité, notamment de 1904 à 1920. Ce qui, à Lyon, cité plutôt frileuse dans le domaine des arts, bouscula les habitudes et dérouta public et critique tout en attirant quelques amateurs et acheteurs, plus sensibles ou plus ouverts, que les institutions ne tardèrent pas à suivre. Décrié par les uns, admiré par les autres, il marqua son art et sa ville par son audace et son inventivité pendant vingt ans avant d’être assimilé par certains à un chef de file endormi sur ses lauriers, ses habitudes ou son savoir-faire. Poursuivant son activité et toujours soutenu par des admirateurs fidèles, il fut alors négligé par une nouvelle génération de critiques insensible à ses trouvailles pourtant réelles, toujours inscrites dans la modernité. Les représentants officiels des institutions, eux aussi renouvelés, en vinrent à le délaisser. C’est ainsi qu’il s’enfonça progressivement dans un oubli immérité d’où il ressort bien heureusement aujourd’hui. Eugène Brouillard fut surtout un paysagiste et même un peintre de l’arbre, qu’il traita tout au long de sa vie de mille manières, lui rendant toujours hommage. Certains auteurs ont essayé de déterminer des périodes dans sa production, mais cette tentative se révèle artificielle et assez vaine, parce qu’Eugène Brouillard est essentiellement un peintre de la variation. À partir du moment où son métier est en place, il cherche et se renouvelle constamment sans s’éloigner de son thème ni de son style. Les voies nouvelles qui apparaissent régu-lièrement dans sa peinture sont des inflexions bien repérables, souvent faciles à caractériser, qui ne font pas disparaître pour autant les approches précédentes. Souvent, des œuvres très différentes peuvent coexister, héritières de toutes les formes explorées auparavant, privilégiant les unes ou les autres ou encore les associant. Ces caractéristiques rendent certaines œuvres difficiles à dater parfois." Didier Ranc et Denis Vaginay, Eugène Brouillard, 1870- 1950, Dialogues avec la modernité, cat. expo., Lyon, Palais Bondy, 13- 22 décembre 2011, Lyon : Libel, 2011, p.9 Eugène Brouillard […] a recherché durant toute sa carrière l’équilibre subtil entre l’objectivité parfaite de la représentation de la nature - observation, réalisme et figuratif, avant tout - et la description subjective des sentiments poétiques ressentis devant elle. Vincent Pomarède, 2002

    Aguttes
  • EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Arbres au bord de l'eau
    Jun. 12, 2024

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Arbres au bord de l'eau

    Est: €200 - €300

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Arbres au bord de l'eau Huile sur carton Signée en bas à droite Oil on carboard, signed lower right 26,5 x 18,5 cm - 10 3/8 x 7 1/4 in . Provenance Collection particulière, France "Eugène Brouillard fut une figure majeure de la peinture lyonnaise du début du XXe siècle. Pur autodidacte, il acquit patiemment son métier, se révéla au public dans sa maturité, peu après sa trentième année, et resta actif jusqu’à sa mort, cinquante ans plus tard. Il s’exprima très tôt dans un style personnel qui permet de le reconnaître aisément tout au long de son œuvre pourtant diversifiée. En effet, en homme sensible à «l’air du temps », c’est-à-dire à ce qui se trame en silence dans chaque société et qui émerge sporadiquement grâce à d’ingénieux novateurs, il explora inlassablement de nouvelles pistes qui le rapprochèrent de différents mouvements de la modernité, notamment de 1904 à 1920. Ce qui, à Lyon, cité plutôt frileuse dans le domaine des arts, bouscula les habitudes et dérouta public et critique tout en attirant quelques amateurs et acheteurs, plus sensibles ou plus ouverts, que les institutions ne tardèrent pas à suivre. Décrié par les uns, admiré par les autres, il marqua son art et sa ville par son audace et son inventivité pendant vingt ans avant d’être assimilé par certains à un chef de file endormi sur ses lauriers, ses habitudes ou son savoir-faire. Poursuivant son activité et toujours soutenu par des admirateurs fidèles, il fut alors négligé par une nouvelle génération de critiques insensible à ses trouvailles pourtant réelles, toujours inscrites dans la modernité. Les représentants officiels des institutions, eux aussi renouvelés, en vinrent à le délaisser. C’est ainsi qu’il s’enfonça progressivement dans un oubli immérité d’où il ressort bien heureusement aujourd’hui. Eugène Brouillard fut surtout un paysagiste et même un peintre de l’arbre, qu’il traita tout au long de sa vie de mille manières, lui rendant toujours hommage. Certains auteurs ont essayé de déterminer des périodes dans sa production, mais cette tentative se révèle artificielle et assez vaine, parce qu’Eugène Brouillard est essentiellement un peintre de la variation. À partir du moment où son métier est en place, il cherche et se renouvelle constamment sans s’éloigner de son thème ni de son style. Les voies nouvelles qui apparaissent régu-lièrement dans sa peinture sont des inflexions bien repérables, souvent faciles à caractériser, qui ne font pas disparaître pour autant les approches précédentes. Souvent, des œuvres très différentes peuvent coexister, héritières de toutes les formes explorées auparavant, privilégiant les unes ou les autres ou encore les associant. Ces caractéristiques rendent certaines œuvres difficiles à dater parfois." Didier Ranc et Denis Vaginay, Eugène Brouillard, 1870- 1950, Dialogues avec la modernité, cat. expo., Lyon, Palais Bondy, 13- 22 décembre 2011, Lyon : Libel, 2011, p.9 Eugène Brouillard […] a recherché durant toute sa carrière l’équilibre subtil entre l’objectivité parfaite de la représentation de la nature - observation, réalisme et figuratif, avant tout - et la description subjective des sentiments poétiques ressentis devant elle. Vincent Pomarède, 2002

    Aguttes
  • EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Le passeur, vers 1910
    Jun. 12, 2024

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Le passeur, vers 1910

    Est: €800 - €1,200

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Le passeur, vers 1910 Gouache et pastel sur carton Signée en bas à gauche (Plissements) Gouache and pastel on cardboard, signed lower left 48 x 63 cm - 17 7/8 x 24 3/4 in. Provenance Collection particulière, France Exposition Eugène Brouillard, 1870-1950, Un maître de l'École lyonnaise, Morestel, Maison Ravier, 2 mars-20 mai 2002 Bibliographie Jean-Jacques Lerrant, Philippe d'Arcy, Jean-Claude Gauthier et Vincent Pomarède [préface de], Eugène Brouillard, 1870-1950, Un maître de l'École lyonnaise, Châtillon-sur-Chalaronne : Éditions La Taillanderie, 2002, cat. expo., Morestel, Maison Ravier, 2 mars-20 mai 2002, reproduit p. 10 "Eugène Brouillard fut une figure majeure de la peinture lyonnaise du début du XXe siècle. Pur autodidacte, il acquit patiemment son métier, se révéla au public dans sa maturité, peu après sa trentième année, et resta actif jusqu’à sa mort, cinquante ans plus tard. Il s’exprima très tôt dans un style personnel qui permet de le reconnaître aisément tout au long de son œuvre pourtant diversifiée. En effet, en homme sensible à «l’air du temps », c’est-à-dire à ce qui se trame en silence dans chaque société et qui émerge sporadiquement grâce à d’ingénieux novateurs, il explora inlassablement de nouvelles pistes qui le rapprochèrent de différents mouvements de la modernité, notamment de 1904 à 1920. Ce qui, à Lyon, cité plutôt frileuse dans le domaine des arts, bouscula les habitudes et dérouta public et critique tout en attirant quelques amateurs et acheteurs, plus sensibles ou plus ouverts, que les institutions ne tardèrent pas à suivre. Décrié par les uns, admiré par les autres, il marqua son art et sa ville par son audace et son inventivité pendant vingt ans avant d’être assimilé par certains à un chef de file endormi sur ses lauriers, ses habitudes ou son savoir-faire. Poursuivant son activité et toujours soutenu par des admirateurs fidèles, il fut alors négligé par une nouvelle génération de critiques insensible à ses trouvailles pourtant réelles, toujours inscrites dans la modernité. Les représentants officiels des institutions, eux aussi renouvelés, en vinrent à le délaisser. C’est ainsi qu’il s’enfonça progressivement dans un oubli immérité d’où il ressort bien heureusement aujourd’hui. Eugène Brouillard fut surtout un paysagiste et même un peintre de l’arbre, qu’il traita tout au long de sa vie de mille manières, lui rendant toujours hommage. Certains auteurs ont essayé de déterminer des périodes dans sa production, mais cette tentative se révèle artificielle et assez vaine, parce qu’Eugène Brouillard est essentiellement un peintre de la variation. À partir du moment où son métier est en place, il cherche et se renouvelle constamment sans s’éloigner de son thème ni de son style. Les voies nouvelles qui apparaissent régu-lièrement dans sa peinture sont des inflexions bien repérables, souvent faciles à caractériser, qui ne font pas disparaître pour autant les approches précédentes. Souvent, des œuvres très différentes peuvent coexister, héritières de toutes les formes explorées auparavant, privilégiant les unes ou les autres ou encore les associant. Ces caractéristiques rendent certaines œuvres difficiles à dater parfois." Didier Ranc et Denis Vaginay, Eugène Brouillard, 1870- 1950, Dialogues avec la modernité, cat. expo., Lyon, Palais Bondy, 13- 22 décembre 2011, Lyon : Libel, 2011, p.9 Eugène Brouillard […] a recherché durant toute sa carrière l’équilibre subtil entre l’objectivité parfaite de la représentation de la nature - observation, réalisme et figuratif, avant tout - et la description subjective des sentiments poétiques ressentis devant elle. Vincent Pomarède, 2002

    Aguttes
  • EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Paysage de neige
    Jun. 12, 2024

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Paysage de neige

    Est: €600 - €800

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Paysage de neige Huile sur carton Signée en bas à gauche Oil on cardboard, signed lower left 37 x 54 cm - 14 5/8 x 21 1/4 in. Provenance Collection particulière, France "Eugène Brouillard fut une figure majeure de la peinture lyonnaise du début du XXe siècle. Pur autodidacte, il acquit patiemment son métier, se révéla au public dans sa maturité, peu après sa trentième année, et resta actif jusqu’à sa mort, cinquante ans plus tard. Il s’exprima très tôt dans un style personnel qui permet de le reconnaître aisément tout au long de son œuvre pourtant diversifiée. En effet, en homme sensible à «l’air du temps », c’est-à-dire à ce qui se trame en silence dans chaque société et qui émerge sporadiquement grâce à d’ingénieux novateurs, il explora inlassablement de nouvelles pistes qui le rapprochèrent de différents mouvements de la modernité, notamment de 1904 à 1920. Ce qui, à Lyon, cité plutôt frileuse dans le domaine des arts, bouscula les habitudes et dérouta public et critique tout en attirant quelques amateurs et acheteurs, plus sensibles ou plus ouverts, que les institutions ne tardèrent pas à suivre. Décrié par les uns, admiré par les autres, il marqua son art et sa ville par son audace et son inventivité pendant vingt ans avant d’être assimilé par certains à un chef de file endormi sur ses lauriers, ses habitudes ou son savoir-faire. Poursuivant son activité et toujours soutenu par des admirateurs fidèles, il fut alors négligé par une nouvelle génération de critiques insensible à ses trouvailles pourtant réelles, toujours inscrites dans la modernité. Les représentants officiels des institutions, eux aussi renouvelés, en vinrent à le délaisser. C’est ainsi qu’il s’enfonça progressivement dans un oubli immérité d’où il ressort bien heureusement aujourd’hui. Eugène Brouillard fut surtout un paysagiste et même un peintre de l’arbre, qu’il traita tout au long de sa vie de mille manières, lui rendant toujours hommage. Certains auteurs ont essayé de déterminer des périodes dans sa production, mais cette tentative se révèle artificielle et assez vaine, parce qu’Eugène Brouillard est essentiellement un peintre de la variation. À partir du moment où son métier est en place, il cherche et se renouvelle constamment sans s’éloigner de son thème ni de son style. Les voies nouvelles qui apparaissent régu-lièrement dans sa peinture sont des inflexions bien repérables, souvent faciles à caractériser, qui ne font pas disparaître pour autant les approches précédentes. Souvent, des œuvres très différentes peuvent coexister, héritières de toutes les formes explorées auparavant, privilégiant les unes ou les autres ou encore les associant. Ces caractéristiques rendent certaines œuvres difficiles à dater parfois." Didier Ranc et Denis Vaginay, Eugène Brouillard, 1870- 1950, Dialogues avec la modernité, cat. expo., Lyon, Palais Bondy, 13- 22 décembre 2011, Lyon : Libel, 2011, p.9 Eugène Brouillard […] a recherché durant toute sa carrière l’équilibre subtil entre l’objectivité parfaite de la représentation de la nature - observation, réalisme et figuratif, avant tout - et la description subjective des sentiments poétiques ressentis devant elle. Vincent Pomarède, 2002

    Aguttes
  • EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Printemps, vers 1930
    Jun. 12, 2024

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Printemps, vers 1930

    Est: €500 - €700

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Printemps, vers 1930 Huile sur carton Signée en bas à droite Annotée 'Salon d'Automne' et signé une seconde fois au dos Oil on cardboard, signed lower right, inscribed 'Salon d'Automne' and signed again on the reverse 57,5 x 89 cm - 22 5/8 x 35 in. Provenance Collection particulière, France Expositions - Salon d'Automne, Paris, Grand Palais des Champs-Élysées, 1930 - Eugène Brouillard, 1870-1950, Un maître de l'École lyonnaise, Morestel, Maison Ravier, 2 mars-20 mai 2002 Bibliographie Jean-Jacques Lerrant, Philippe d'Arcy, Jean-Claude Gauthier et Vincent Pomarède [préface de], Eugène Brouillard, 1870-1950, Un maître de l'École lyonnaise, Châtillon-sur-Chalaronne : Éditions La Taillanderie, 2002, cat. expo., Morestel, Maison Ravier, 2 mars-20 mai 2002, reproduit p. 24 "Eugène Brouillard fut une figure majeure de la peinture lyonnaise du début du XXe siècle. Pur autodidacte, il acquit patiemment son métier, se révéla au public dans sa maturité, peu après sa trentième année, et resta actif jusqu’à sa mort, cinquante ans plus tard. Il s’exprima très tôt dans un style personnel qui permet de le reconnaître aisément tout au long de son œuvre pourtant diversifiée. En effet, en homme sensible à «l’air du temps », c’est-à-dire à ce qui se trame en silence dans chaque société et qui émerge sporadiquement grâce à d’ingénieux novateurs, il explora inlassablement de nouvelles pistes qui le rapprochèrent de différents mouvements de la modernité, notamment de 1904 à 1920. Ce qui, à Lyon, cité plutôt frileuse dans le domaine des arts, bouscula les habitudes et dérouta public et critique tout en attirant quelques amateurs et acheteurs, plus sensibles ou plus ouverts, que les institutions ne tardèrent pas à suivre. Décrié par les uns, admiré par les autres, il marqua son art et sa ville par son audace et son inventivité pendant vingt ans avant d’être assimilé par certains à un chef de file endormi sur ses lauriers, ses habitudes ou son savoir-faire. Poursuivant son activité et toujours soutenu par des admirateurs fidèles, il fut alors négligé par une nouvelle génération de critiques insensible à ses trouvailles pourtant réelles, toujours inscrites dans la modernité. Les représentants officiels des institutions, eux aussi renouvelés, en vinrent à le délaisser. C’est ainsi qu’il s’enfonça progressivement dans un oubli immérité d’où il ressort bien heureusement aujourd’hui. Eugène Brouillard fut surtout un paysagiste et même un peintre de l’arbre, qu’il traita tout au long de sa vie de mille manières, lui rendant toujours hommage. Certains auteurs ont essayé de déterminer des périodes dans sa production, mais cette tentative se révèle artificielle et assez vaine, parce qu’Eugène Brouillard est essentiellement un peintre de la variation. À partir du moment où son métier est en place, il cherche et se renouvelle constamment sans s’éloigner de son thème ni de son style. Les voies nouvelles qui apparaissent régu-lièrement dans sa peinture sont des inflexions bien repérables, souvent faciles à caractériser, qui ne font pas disparaître pour autant les approches précédentes. Souvent, des œuvres très différentes peuvent coexister, héritières de toutes les formes explorées auparavant, privilégiant les unes ou les autres ou encore les associant. Ces caractéristiques rendent certaines œuvres difficiles à dater parfois." Didier Ranc et Denis Vaginay, Eugène Brouillard, 1870- 1950, Dialogues avec la modernité, cat. expo., Lyon, Palais Bondy, 13- 22 décembre 2011, Lyon : Libel, 2011, p.9 Eugène Brouillard […] a recherché durant toute sa carrière l’équilibre subtil entre l’objectivité parfaite de la représentation de la nature - observation, réalisme et figuratif, avant tout - et la description subjective des sentiments poétiques ressentis devant elle. Vincent Pomarède, 2002

    Aguttes
  • EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) La sorcière, vers 1902-1905
    Jun. 12, 2024

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) La sorcière, vers 1902-1905

    Est: €150 - €200

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) La sorcière, vers 1902-1905 Fusain et craie blanche sur papier coloré Signé en bas à droite Black chalk and white chalk on toned paper, signed lower right 61,5 x 48,5 cm - 24 1/4 x 19 1/8 in. Provenance Collection particulière, France Exposition Eugène Brouillard, 1870-1950, Un maître de l'École lyonnaise, Morestel, Maison Ravier, 2 mars-20 mai 2002 Bibliographie Jean-Jacques Lerrant, Philippe d'Arcy, Jean-Claude Gauthier et Vincent Pomarède [préface de], Eugène Brouillard, 1870-1950, Un maître de l'École lyonnaise, Châtillon-sur-Chalaronne : Éditions La Taillanderie, 2002, cat. expo., Morestel, Maison Ravier, 2 mars-20 mai 2002, reproduit p. 58 "Eugène Brouillard fut une figure majeure de la peinture lyonnaise du début du XXe siècle. Pur autodidacte, il acquit patiemment son métier, se révéla au public dans sa maturité, peu après sa trentième année, et resta actif jusqu’à sa mort, cinquante ans plus tard. Il s’exprima très tôt dans un style personnel qui permet de le reconnaître aisément tout au long de son œuvre pourtant diversifiée. En effet, en homme sensible à «l’air du temps », c’est-à-dire à ce qui se trame en silence dans chaque société et qui émerge sporadiquement grâce à d’ingénieux novateurs, il explora inlassablement de nouvelles pistes qui le rapprochèrent de différents mouvements de la modernité, notamment de 1904 à 1920. Ce qui, à Lyon, cité plutôt frileuse dans le domaine des arts, bouscula les habitudes et dérouta public et critique tout en attirant quelques amateurs et acheteurs, plus sensibles ou plus ouverts, que les institutions ne tardèrent pas à suivre. Décrié par les uns, admiré par les autres, il marqua son art et sa ville par son audace et son inventivité pendant vingt ans avant d’être assimilé par certains à un chef de file endormi sur ses lauriers, ses habitudes ou son savoir-faire. Poursuivant son activité et toujours soutenu par des admirateurs fidèles, il fut alors négligé par une nouvelle génération de critiques insensible à ses trouvailles pourtant réelles, toujours inscrites dans la modernité. Les représentants officiels des institutions, eux aussi renouvelés, en vinrent à le délaisser. C’est ainsi qu’il s’enfonça progressivement dans un oubli immérité d’où il ressort bien heureusement aujourd’hui. Eugène Brouillard fut surtout un paysagiste et même un peintre de l’arbre, qu’il traita tout au long de sa vie de mille manières, lui rendant toujours hommage. Certains auteurs ont essayé de déterminer des périodes dans sa production, mais cette tentative se révèle artificielle et assez vaine, parce qu’Eugène Brouillard est essentiellement un peintre de la variation. À partir du moment où son métier est en place, il cherche et se renouvelle constamment sans s’éloigner de son thème ni de son style. Les voies nouvelles qui apparaissent régu-lièrement dans sa peinture sont des inflexions bien repérables, souvent faciles à caractériser, qui ne font pas disparaître pour autant les approches précédentes. Souvent, des œuvres très différentes peuvent coexister, héritières de toutes les formes explorées auparavant, privilégiant les unes ou les autres ou encore les associant. Ces caractéristiques rendent certaines œuvres difficiles à dater parfois." Didier Ranc et Denis Vaginay, Eugène Brouillard, 1870- 1950, Dialogues avec la modernité, cat. expo., Lyon, Palais Bondy, 13- 22 décembre 2011, Lyon : Libel, 2011, p.9 Eugène Brouillard […] a recherché durant toute sa carrière l’équilibre subtil entre l’objectivité parfaite de la représentation de la nature - observation, réalisme et figuratif, avant tout - et la description subjective des sentiments poétiques ressentis devant elle. Vincent Pomarède, 2002

    Aguttes
  • EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) La Chiffonnière de la Croix-Rousse, Lyon, vers 1903
    Jun. 12, 2024

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) La Chiffonnière de la Croix-Rousse, Lyon, vers 1903

    Est: €1,000 - €1,500

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) La Chiffonnière de la Croix-Rousse, Lyon, vers 1903 Huile sur toile Signée en bas à gauche (Plissements) Oil on canvas, signed lower left 49 x 65 cm - 19 1/4 x 25 5/8 in. Provenance Collection particulière, France Exposition Eugène Brouillard, 1870-1950, Un maître de l'École lyonnaise, Morestel, Maison Ravier, 2 mars-20 mai 2002 Bibliographie Jean-Jacques Lerrant, Philippe d'Arcy, Jean-Claude Gauthier et Vincent Pomarède [préface de], Eugène Brouillard, 1870-1950, Un maître de l'École lyonnaise, Châtillon-sur-Chalaronne : Éditions La Taillanderie, 2002, cat. expo., Morestel, Maison Ravier, 2 mars-20 mai 2002, reproduit p. 83 "Eugène Brouillard fut une figure majeure de la peinture lyonnaise du début du XXe siècle. Pur autodidacte, il acquit patiemment son métier, se révéla au public dans sa maturité, peu après sa trentième année, et resta actif jusqu’à sa mort, cinquante ans plus tard. Il s’exprima très tôt dans un style personnel qui permet de le reconnaître aisément tout au long de son œuvre pourtant diversifiée. En effet, en homme sensible à «l’air du temps », c’est-à-dire à ce qui se trame en silence dans chaque société et qui émerge sporadiquement grâce à d’ingénieux novateurs, il explora inlassablement de nouvelles pistes qui le rapprochèrent de différents mouvements de la modernité, notamment de 1904 à 1920. Ce qui, à Lyon, cité plutôt frileuse dans le domaine des arts, bouscula les habitudes et dérouta public et critique tout en attirant quelques amateurs et acheteurs, plus sensibles ou plus ouverts, que les institutions ne tardèrent pas à suivre. Décrié par les uns, admiré par les autres, il marqua son art et sa ville par son audace et son inventivité pendant vingt ans avant d’être assimilé par certains à un chef de file endormi sur ses lauriers, ses habitudes ou son savoir-faire. Poursuivant son activité et toujours soutenu par des admirateurs fidèles, il fut alors négligé par une nouvelle génération de critiques insensible à ses trouvailles pourtant réelles, toujours inscrites dans la modernité. Les représentants officiels des institutions, eux aussi renouvelés, en vinrent à le délaisser. C’est ainsi qu’il s’enfonça progressivement dans un oubli immérité d’où il ressort bien heureusement aujourd’hui. Eugène Brouillard fut surtout un paysagiste et même un peintre de l’arbre, qu’il traita tout au long de sa vie de mille manières, lui rendant toujours hommage. Certains auteurs ont essayé de déterminer des périodes dans sa production, mais cette tentative se révèle artificielle et assez vaine, parce qu’Eugène Brouillard est essentiellement un peintre de la variation. À partir du moment où son métier est en place, il cherche et se renouvelle constamment sans s’éloigner de son thème ni de son style. Les voies nouvelles qui apparaissent régu-lièrement dans sa peinture sont des inflexions bien repérables, souvent faciles à caractériser, qui ne font pas disparaître pour autant les approches précédentes. Souvent, des œuvres très différentes peuvent coexister, héritières de toutes les formes explorées auparavant, privilégiant les unes ou les autres ou encore les associant. Ces caractéristiques rendent certaines œuvres difficiles à dater parfois." Didier Ranc et Denis Vaginay, Eugène Brouillard, 1870- 1950, Dialogues avec la modernité, cat. expo., Lyon, Palais Bondy, 13- 22 décembre 2011, Lyon : Libel, 2011, p.9 Eugène Brouillard […] a recherché durant toute sa carrière l’équilibre subtil entre l’objectivité parfaite de la représentation de la nature - observation, réalisme et figuratif, avant tout - et la description subjective des sentiments poétiques ressentis devant elle. Vincent Pomarède, 2002

    Aguttes
  • EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Paysage à la rivière
    Jun. 12, 2024

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Paysage à la rivière

    Est: €500 - €700

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Paysage à la rivière Huile sur carton Signée en bas à gauche (Petites lacunes de couche picturale) Oil on cardboard, signed lower left 38 x 54 cm - 15 x 21 1/4 in. Provenance Collection particulière, France "Eugène Brouillard fut une figure majeure de la peinture lyonnaise du début du XXe siècle. Pur autodidacte, il acquit patiemment son métier, se révéla au public dans sa maturité, peu après sa trentième année, et resta actif jusqu’à sa mort, cinquante ans plus tard. Il s’exprima très tôt dans un style personnel qui permet de le reconnaître aisément tout au long de son œuvre pourtant diversifiée. En effet, en homme sensible à «l’air du temps », c’est-à-dire à ce qui se trame en silence dans chaque société et qui émerge sporadiquement grâce à d’ingénieux novateurs, il explora inlassablement de nouvelles pistes qui le rapprochèrent de différents mouvements de la modernité, notamment de 1904 à 1920. Ce qui, à Lyon, cité plutôt frileuse dans le domaine des arts, bouscula les habitudes et dérouta public et critique tout en attirant quelques amateurs et acheteurs, plus sensibles ou plus ouverts, que les institutions ne tardèrent pas à suivre. Décrié par les uns, admiré par les autres, il marqua son art et sa ville par son audace et son inventivité pendant vingt ans avant d’être assimilé par certains à un chef de file endormi sur ses lauriers, ses habitudes ou son savoir-faire. Poursuivant son activité et toujours soutenu par des admirateurs fidèles, il fut alors négligé par une nouvelle génération de critiques insensible à ses trouvailles pourtant réelles, toujours inscrites dans la modernité. Les représentants officiels des institutions, eux aussi renouvelés, en vinrent à le délaisser. C’est ainsi qu’il s’enfonça progressivement dans un oubli immérité d’où il ressort bien heureusement aujourd’hui. Eugène Brouillard fut surtout un paysagiste et même un peintre de l’arbre, qu’il traita tout au long de sa vie de mille manières, lui rendant toujours hommage. Certains auteurs ont essayé de déterminer des périodes dans sa production, mais cette tentative se révèle artificielle et assez vaine, parce qu’Eugène Brouillard est essentiellement un peintre de la variation. À partir du moment où son métier est en place, il cherche et se renouvelle constamment sans s’éloigner de son thème ni de son style. Les voies nouvelles qui apparaissent régu-lièrement dans sa peinture sont des inflexions bien repérables, souvent faciles à caractériser, qui ne font pas disparaître pour autant les approches précédentes. Souvent, des œuvres très différentes peuvent coexister, héritières de toutes les formes explorées auparavant, privilégiant les unes ou les autres ou encore les associant. Ces caractéristiques rendent certaines œuvres difficiles à dater parfois." Didier Ranc et Denis Vaginay, Eugène Brouillard, 1870- 1950, Dialogues avec la modernité, cat. expo., Lyon, Palais Bondy, 13- 22 décembre 2011, Lyon : Libel, 2011, p.9 Eugène Brouillard […] a recherché durant toute sa carrière l’équilibre subtil entre l’objectivité parfaite de la représentation de la nature - observation, réalisme et figuratif, avant tout - et la description subjective des sentiments poétiques ressentis devant elle. Vincent Pomarède, 2002

    Aguttes
  • EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Bords de rivière
    Jun. 12, 2024

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Bords de rivière

    Est: €400 - €600

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Bords de rivière Fusain et pastel sur carton Signé en bas à gauche (Jauni, rousseurs) Black chalk and pastel on carboard, signed lower left 57,5 x 89,5 cm - 22 5/8 x 35 1/4 in. Provenance Collection particulière, France "Eugène Brouillard fut une figure majeure de la peinture lyonnaise du début du XXe siècle. Pur autodidacte, il acquit patiemment son métier, se révéla au public dans sa maturité, peu après sa trentième année, et resta actif jusqu’à sa mort, cinquante ans plus tard. Il s’exprima très tôt dans un style personnel qui permet de le reconnaître aisément tout au long de son œuvre pourtant diversifiée. En effet, en homme sensible à «l’air du temps », c’est-à-dire à ce qui se trame en silence dans chaque société et qui émerge sporadiquement grâce à d’ingénieux novateurs, il explora inlassablement de nouvelles pistes qui le rapprochèrent de différents mouvements de la modernité, notamment de 1904 à 1920. Ce qui, à Lyon, cité plutôt frileuse dans le domaine des arts, bouscula les habitudes et dérouta public et critique tout en attirant quelques amateurs et acheteurs, plus sensibles ou plus ouverts, que les institutions ne tardèrent pas à suivre. Décrié par les uns, admiré par les autres, il marqua son art et sa ville par son audace et son inventivité pendant vingt ans avant d’être assimilé par certains à un chef de file endormi sur ses lauriers, ses habitudes ou son savoir-faire. Poursuivant son activité et toujours soutenu par des admirateurs fidèles, il fut alors négligé par une nouvelle génération de critiques insensible à ses trouvailles pourtant réelles, toujours inscrites dans la modernité. Les représentants officiels des institutions, eux aussi renouvelés, en vinrent à le délaisser. C’est ainsi qu’il s’enfonça progressivement dans un oubli immérité d’où il ressort bien heureusement aujourd’hui. Eugène Brouillard fut surtout un paysagiste et même un peintre de l’arbre, qu’il traita tout au long de sa vie de mille manières, lui rendant toujours hommage. Certains auteurs ont essayé de déterminer des périodes dans sa production, mais cette tentative se révèle artificielle et assez vaine, parce qu’Eugène Brouillard est essentiellement un peintre de la variation. À partir du moment où son métier est en place, il cherche et se renouvelle constamment sans s’éloigner de son thème ni de son style. Les voies nouvelles qui apparaissent régu-lièrement dans sa peinture sont des inflexions bien repérables, souvent faciles à caractériser, qui ne font pas disparaître pour autant les approches précédentes. Souvent, des œuvres très différentes peuvent coexister, héritières de toutes les formes explorées auparavant, privilégiant les unes ou les autres ou encore les associant. Ces caractéristiques rendent certaines œuvres difficiles à dater parfois." Didier Ranc et Denis Vaginay, Eugène Brouillard, 1870- 1950, Dialogues avec la modernité, cat. expo., Lyon, Palais Bondy, 13- 22 décembre 2011, Lyon : Libel, 2011, p.9 Eugène Brouillard […] a recherché durant toute sa carrière l’équilibre subtil entre l’objectivité parfaite de la représentation de la nature - observation, réalisme et figuratif, avant tout - et la description subjective des sentiments poétiques ressentis devant elle. Vincent Pomarède, 2002

    Aguttes
  • EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Le parc de la Tête d'Or à Lyon en automne
    Jun. 12, 2024

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Le parc de la Tête d'Or à Lyon en automne

    Est: €600 - €800

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Le parc de la Tête d'Or à Lyon en automne Huile sur carton Signée en bas à gauche Oil on carboard, signed lower left 67 x 89 cm - 26 3/8 x 35 in. Provenance Collection particulière, France "Eugène Brouillard fut une figure majeure de la peinture lyonnaise du début du XXe siècle. Pur autodidacte, il acquit patiemment son métier, se révéla au public dans sa maturité, peu après sa trentième année, et resta actif jusqu’à sa mort, cinquante ans plus tard. Il s’exprima très tôt dans un style personnel qui permet de le reconnaître aisément tout au long de son œuvre pourtant diversifiée. En effet, en homme sensible à «l’air du temps », c’est-à-dire à ce qui se trame en silence dans chaque société et qui émerge sporadiquement grâce à d’ingénieux novateurs, il explora inlassablement de nouvelles pistes qui le rapprochèrent de différents mouvements de la modernité, notamment de 1904 à 1920. Ce qui, à Lyon, cité plutôt frileuse dans le domaine des arts, bouscula les habitudes et dérouta public et critique tout en attirant quelques amateurs et acheteurs, plus sensibles ou plus ouverts, que les institutions ne tardèrent pas à suivre. Décrié par les uns, admiré par les autres, il marqua son art et sa ville par son audace et son inventivité pendant vingt ans avant d’être assimilé par certains à un chef de file endormi sur ses lauriers, ses habitudes ou son savoir-faire. Poursuivant son activité et toujours soutenu par des admirateurs fidèles, il fut alors négligé par une nouvelle génération de critiques insensible à ses trouvailles pourtant réelles, toujours inscrites dans la modernité. Les représentants officiels des institutions, eux aussi renouvelés, en vinrent à le délaisser. C’est ainsi qu’il s’enfonça progressivement dans un oubli immérité d’où il ressort bien heureusement aujourd’hui. Eugène Brouillard fut surtout un paysagiste et même un peintre de l’arbre, qu’il traita tout au long de sa vie de mille manières, lui rendant toujours hommage. Certains auteurs ont essayé de déterminer des périodes dans sa production, mais cette tentative se révèle artificielle et assez vaine, parce qu’Eugène Brouillard est essentiellement un peintre de la variation. À partir du moment où son métier est en place, il cherche et se renouvelle constamment sans s’éloigner de son thème ni de son style. Les voies nouvelles qui apparaissent régu-lièrement dans sa peinture sont des inflexions bien repérables, souvent faciles à caractériser, qui ne font pas disparaître pour autant les approches précédentes. Souvent, des œuvres très différentes peuvent coexister, héritières de toutes les formes explorées auparavant, privilégiant les unes ou les autres ou encore les associant. Ces caractéristiques rendent certaines œuvres difficiles à dater parfois." Didier Ranc et Denis Vaginay, Eugène Brouillard, 1870- 1950, Dialogues avec la modernité, cat. expo., Lyon, Palais Bondy, 13- 22 décembre 2011, Lyon : Libel, 2011, p.9 Eugène Brouillard […] a recherché durant toute sa carrière l’équilibre subtil entre l’objectivité parfaite de la représentation de la nature - observation, réalisme et figuratif, avant tout - et la description subjective des sentiments poétiques ressentis devant elle. Vincent Pomarède, 2002

    Aguttes
  • EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Les grands arbres
    Jun. 12, 2024

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Les grands arbres

    Est: €800 - €1,200

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Les grands arbres Huile sur carton Signée en bas à gauche Oil on carboard, signed lower left 58 x 89 cm - 22 7/8 x 35 in. Provenance Collection particulière, France "Eugène Brouillard fut une figure majeure de la peinture lyonnaise du début du XXe siècle. Pur autodidacte, il acquit patiemment son métier, se révéla au public dans sa maturité, peu après sa trentième année, et resta actif jusqu’à sa mort, cinquante ans plus tard. Il s’exprima très tôt dans un style personnel qui permet de le reconnaître aisément tout au long de son œuvre pourtant diversifiée. En effet, en homme sensible à «l’air du temps », c’est-à-dire à ce qui se trame en silence dans chaque société et qui émerge sporadiquement grâce à d’ingénieux novateurs, il explora inlassablement de nouvelles pistes qui le rapprochèrent de différents mouvements de la modernité, notamment de 1904 à 1920. Ce qui, à Lyon, cité plutôt frileuse dans le domaine des arts, bouscula les habitudes et dérouta public et critique tout en attirant quelques amateurs et acheteurs, plus sensibles ou plus ouverts, que les institutions ne tardèrent pas à suivre. Décrié par les uns, admiré par les autres, il marqua son art et sa ville par son audace et son inventivité pendant vingt ans avant d’être assimilé par certains à un chef de file endormi sur ses lauriers, ses habitudes ou son savoir-faire. Poursuivant son activité et toujours soutenu par des admirateurs fidèles, il fut alors négligé par une nouvelle génération de critiques insensible à ses trouvailles pourtant réelles, toujours inscrites dans la modernité. Les représentants officiels des institutions, eux aussi renouvelés, en vinrent à le délaisser. C’est ainsi qu’il s’enfonça progressivement dans un oubli immérité d’où il ressort bien heureusement aujourd’hui. Eugène Brouillard fut surtout un paysagiste et même un peintre de l’arbre, qu’il traita tout au long de sa vie de mille manières, lui rendant toujours hommage. Certains auteurs ont essayé de déterminer des périodes dans sa production, mais cette tentative se révèle artificielle et assez vaine, parce qu’Eugène Brouillard est essentiellement un peintre de la variation. À partir du moment où son métier est en place, il cherche et se renouvelle constamment sans s’éloigner de son thème ni de son style. Les voies nouvelles qui apparaissent régu-lièrement dans sa peinture sont des inflexions bien repérables, souvent faciles à caractériser, qui ne font pas disparaître pour autant les approches précédentes. Souvent, des œuvres très différentes peuvent coexister, héritières de toutes les formes explorées auparavant, privilégiant les unes ou les autres ou encore les associant. Ces caractéristiques rendent certaines œuvres difficiles à dater parfois." Didier Ranc et Denis Vaginay, Eugène Brouillard, 1870- 1950, Dialogues avec la modernité, cat. expo., Lyon, Palais Bondy, 13- 22 décembre 2011, Lyon : Libel, 2011, p.9 Eugène Brouillard […] a recherché durant toute sa carrière l’équilibre subtil entre l’objectivité parfaite de la représentation de la nature - observation, réalisme et figuratif, avant tout - et la description subjective des sentiments poétiques ressentis devant elle. Vincent Pomarède, 2002

    Aguttes
  • EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Bords de rivière
    Jun. 12, 2024

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Bords de rivière

    Est: €500 - €700

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Bords de rivière Fusain, sanguine et pastel sur carton marouflé sur panneau Signé en bas à gauche Timbre 'Exposition/Brouillard/Lyon 1984' au dos du panneau (Jaunie, rousseurs et plis) Black chalk, red chalk and pastel on cardboard laid on panel, signed lower left, stamped with the 'Exposition/Brouillard/Lyon 1984' mark on the reverse 57 x 89 cm - 22 1/2 x 35 in. Provenance Collection particulière, France "Eugène Brouillard fut une figure majeure de la peinture lyonnaise du début du XXe siècle. Pur autodidacte, il acquit patiemment son métier, se révéla au public dans sa maturité, peu après sa trentième année, et resta actif jusqu’à sa mort, cinquante ans plus tard. Il s’exprima très tôt dans un style personnel qui permet de le reconnaître aisément tout au long de son œuvre pourtant diversifiée. En effet, en homme sensible à «l’air du temps », c’est-à-dire à ce qui se trame en silence dans chaque société et qui émerge sporadiquement grâce à d’ingénieux novateurs, il explora inlassablement de nouvelles pistes qui le rapprochèrent de différents mouvements de la modernité, notamment de 1904 à 1920. Ce qui, à Lyon, cité plutôt frileuse dans le domaine des arts, bouscula les habitudes et dérouta public et critique tout en attirant quelques amateurs et acheteurs, plus sensibles ou plus ouverts, que les institutions ne tardèrent pas à suivre. Décrié par les uns, admiré par les autres, il marqua son art et sa ville par son audace et son inventivité pendant vingt ans avant d’être assimilé par certains à un chef de file endormi sur ses lauriers, ses habitudes ou son savoir-faire. Poursuivant son activité et toujours soutenu par des admirateurs fidèles, il fut alors négligé par une nouvelle génération de critiques insensible à ses trouvailles pourtant réelles, toujours inscrites dans la modernité. Les représentants officiels des institutions, eux aussi renouvelés, en vinrent à le délaisser. C’est ainsi qu’il s’enfonça progressivement dans un oubli immérité d’où il ressort bien heureusement aujourd’hui. Eugène Brouillard fut surtout un paysagiste et même un peintre de l’arbre, qu’il traita tout au long de sa vie de mille manières, lui rendant toujours hommage. Certains auteurs ont essayé de déterminer des périodes dans sa production, mais cette tentative se révèle artificielle et assez vaine, parce qu’Eugène Brouillard est essentiellement un peintre de la variation. À partir du moment où son métier est en place, il cherche et se renouvelle constamment sans s’éloigner de son thème ni de son style. Les voies nouvelles qui apparaissent régu-lièrement dans sa peinture sont des inflexions bien repérables, souvent faciles à caractériser, qui ne font pas disparaître pour autant les approches précédentes. Souvent, des œuvres très différentes peuvent coexister, héritières de toutes les formes explorées auparavant, privilégiant les unes ou les autres ou encore les associant. Ces caractéristiques rendent certaines œuvres difficiles à dater parfois." Didier Ranc et Denis Vaginay, Eugène Brouillard, 1870- 1950, Dialogues avec la modernité, cat. expo., Lyon, Palais Bondy, 13- 22 décembre 2011, Lyon : Libel, 2011, p.9 Eugène Brouillard […] a recherché durant toute sa carrière l’équilibre subtil entre l’objectivité parfaite de la représentation de la nature - observation, réalisme et figuratif, avant tout - et la description subjective des sentiments poétiques ressentis devant elle. Vincent Pomarède, 2002

    Aguttes
  • EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) La Vitriolerie, vers 1920
    Jun. 12, 2024

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) La Vitriolerie, vers 1920

    Est: €800 - €1,200

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) La Vitriolerie, vers 1920 Huile sur panneau Signée en bas vers la droite Titrée et signée une seconde fois au dos Oil on panel, signed lower right, titled and signed again on the reverse 57 x 88 cm - 22 1/2 x 34 5/8 in. Provenance Collection particulière, France Exposition Eugène Brouillard, 1870-1950, Un maître de l'École lyonnaise, Morestel, Maison Ravier, 2 mars-20 mai 2002 Bibliographie Jean-Jacques Lerrant, Philippe d'Arcy, Jean-Claude Gauthier et Vincent Pomarède [préface de], Eugène Brouillard, 1870-1950, Un maître de l'École lyonnaise, Châtillon-sur-Chalaronne : Éditions La Taillanderie, 2002, cat. expo., Morestel, Maison Ravier, 2 mars-20 mai 2002, reproduit p. 77

    Aguttes
  • EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Grand arbre et femme assise
    Jun. 12, 2024

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Grand arbre et femme assise

    Est: €300 - €500

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Grand arbre et femme assise Huile sur toile libre Signée en bas vers la gauche (Gondolement et petites lacunes de couche picturale) Oil on free canvas, signed lower left 33 x 23 cm - 13 x 9 in. Provenance Collection particulière, France "Eugène Brouillard fut une figure majeure de la peinture lyonnaise du début du XXe siècle. Pur autodidacte, il acquit patiemment son métier, se révéla au public dans sa maturité, peu après sa trentième année, et resta actif jusqu’à sa mort, cinquante ans plus tard. Il s’exprima très tôt dans un style personnel qui permet de le reconnaître aisément tout au long de son œuvre pourtant diversifiée. En effet, en homme sensible à «l’air du temps », c’est-à-dire à ce qui se trame en silence dans chaque société et qui émerge sporadiquement grâce à d’ingénieux novateurs, il explora inlassablement de nouvelles pistes qui le rapprochèrent de différents mouvements de la modernité, notamment de 1904 à 1920. Ce qui, à Lyon, cité plutôt frileuse dans le domaine des arts, bouscula les habitudes et dérouta public et critique tout en attirant quelques amateurs et acheteurs, plus sensibles ou plus ouverts, que les institutions ne tardèrent pas à suivre. Décrié par les uns, admiré par les autres, il marqua son art et sa ville par son audace et son inventivité pendant vingt ans avant d’être assimilé par certains à un chef de file endormi sur ses lauriers, ses habitudes ou son savoir-faire. Poursuivant son activité et toujours soutenu par des admirateurs fidèles, il fut alors négligé par une nouvelle génération de critiques insensible à ses trouvailles pourtant réelles, toujours inscrites dans la modernité. Les représentants officiels des institutions, eux aussi renouvelés, en vinrent à le délaisser. C’est ainsi qu’il s’enfonça progressivement dans un oubli immérité d’où il ressort bien heureusement aujourd’hui. Eugène Brouillard fut surtout un paysagiste et même un peintre de l’arbre, qu’il traita tout au long de sa vie de mille manières, lui rendant toujours hommage. Certains auteurs ont essayé de déterminer des périodes dans sa production, mais cette tentative se révèle artificielle et assez vaine, parce qu’Eugène Brouillard est essentiellement un peintre de la variation. À partir du moment où son métier est en place, il cherche et se renouvelle constamment sans s’éloigner de son thème ni de son style. Les voies nouvelles qui apparaissent régu-lièrement dans sa peinture sont des inflexions bien repérables, souvent faciles à caractériser, qui ne font pas disparaître pour autant les approches précédentes. Souvent, des œuvres très différentes peuvent coexister, héritières de toutes les formes explorées auparavant, privilégiant les unes ou les autres ou encore les associant. Ces caractéristiques rendent certaines œuvres difficiles à dater parfois." Didier Ranc et Denis Vaginay, Eugène Brouillard, 1870- 1950, Dialogues avec la modernité, cat. expo., Lyon, Palais Bondy, 13- 22 décembre 2011, Lyon : Libel, 2011, p.9 Eugène Brouillard […] a recherché durant toute sa carrière l’équilibre subtil entre l’objectivité parfaite de la représentation de la nature - observation, réalisme et figuratif, avant tout - et la description subjective des sentiments poétiques ressentis devant elle. Vincent Pomarède, 2002

    Aguttes
  • EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Étude d'après ma mère, 1890
    Jun. 12, 2024

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Étude d'après ma mère, 1890

    Est: €300 - €500

    EUGÈNE BROUILLARD (1870-1950) Étude d'après ma mère, 1890 Huile sur carton Signée, titrée et datée '1890' en bas à gauche Datée une seconde fois '[18]90' en bas à droite Oil on cardboard, signed, titled and dated '1890' lower left and dated again '[18]90' lower right 31 x 26 cm - 12 1/4 x 10 1/4 in. Provenance Collection particulière, France Exposition Eugène Brouillard, 1870-1950, Un maître de l'École lyonnaise, Morestel, Maison Ravier, 2 mars-20 mai 2002 Bibliographie Jean-Jacques Lerrant, Philippe d'Arcy, Jean-Claude Gauthier et Vincent Pomarède [préface de], Eugène Brouillard, 1870-1950, Un maître de l'École lyonnaise, Châtillon-sur-Chalaronne : Éditions La Taillanderie, 2002, cat. expo., Morestel, Maison Ravier, 2 mars-20 mai 2002, reproduit p. 54 "Eugène Brouillard fut une figure majeure de la peinture lyonnaise du début du XXe siècle. Pur autodidacte, il acquit patiemment son métier, se révéla au public dans sa maturité, peu après sa trentième année, et resta actif jusqu’à sa mort, cinquante ans plus tard. Il s’exprima très tôt dans un style personnel qui permet de le reconnaître aisément tout au long de son œuvre pourtant diversifiée. En effet, en homme sensible à «l’air du temps », c’est-à-dire à ce qui se trame en silence dans chaque société et qui émerge sporadiquement grâce à d’ingénieux novateurs, il explora inlassablement de nouvelles pistes qui le rapprochèrent de différents mouvements de la modernité, notamment de 1904 à 1920. Ce qui, à Lyon, cité plutôt frileuse dans le domaine des arts, bouscula les habitudes et dérouta public et critique tout en attirant quelques amateurs et acheteurs, plus sensibles ou plus ouverts, que les institutions ne tardèrent pas à suivre. Décrié par les uns, admiré par les autres, il marqua son art et sa ville par son audace et son inventivité pendant vingt ans avant d’être assimilé par certains à un chef de file endormi sur ses lauriers, ses habitudes ou son savoir-faire. Poursuivant son activité et toujours soutenu par des admirateurs fidèles, il fut alors négligé par une nouvelle génération de critiques insensible à ses trouvailles pourtant réelles, toujours inscrites dans la modernité. Les représentants officiels des institutions, eux aussi renouvelés, en vinrent à le délaisser. C’est ainsi qu’il s’enfonça progressivement dans un oubli immérité d’où il ressort bien heureusement aujourd’hui. Eugène Brouillard fut surtout un paysagiste et même un peintre de l’arbre, qu’il traita tout au long de sa vie de mille manières, lui rendant toujours hommage. Certains auteurs ont essayé de déterminer des périodes dans sa production, mais cette tentative se révèle artificielle et assez vaine, parce qu’Eugène Brouillard est essentiellement un peintre de la variation. À partir du moment où son métier est en place, il cherche et se renouvelle constamment sans s’éloigner de son thème ni de son style. Les voies nouvelles qui apparaissent régu-lièrement dans sa peinture sont des inflexions bien repérables, souvent faciles à caractériser, qui ne font pas disparaître pour autant les approches précédentes. Souvent, des œuvres très différentes peuvent coexister, héritières de toutes les formes explorées auparavant, privilégiant les unes ou les autres ou encore les associant. Ces caractéristiques rendent certaines œuvres difficiles à dater parfois." Didier Ranc et Denis Vaginay, Eugène Brouillard, 1870- 1950, Dialogues avec la modernité, cat. expo., Lyon, Palais Bondy, 13- 22 décembre 2011, Lyon : Libel, 2011, p.9 Eugène Brouillard […] a recherché durant toute sa carrière l’équilibre subtil entre l’objectivité parfaite de la représentation de la nature - observation, réalisme et figuratif, avant tout - et la description subjective des sentiments poétiques ressentis devant elle. Vincent Pomarède, 2002

    Aguttes
  • EUGÈNE BROUILLARD (FRENCH 1870-1950), ROCHER DE L'ESTEREL
    Mar. 13, 2024

    EUGÈNE BROUILLARD (FRENCH 1870-1950), ROCHER DE L'ESTEREL

    Est: £600 - £800

    EUGÈNE BROUILLARD (FRENCH 1870-1950)ROCHER DE L'ESTERELOil on boardSigned (lower right)38 x 55cm (14¾ x 21½ in.)Painted circa 1910.Exhibited:Lyon, Exposition Brouillard, 1984

    Dreweatts 1759 Fine Sales
  • EUGÈNE BROUILLARD (FRENCH 1870-1950), PAYSAGE PASTORAL
    Mar. 13, 2024

    EUGÈNE BROUILLARD (FRENCH 1870-1950), PAYSAGE PASTORAL

    Est: £700 - £1,000

    EUGÈNE BROUILLARD (FRENCH 1870-1950)PAYSAGE PASTORAL Oil on canvas Signed (lower right)26.5 x 40.5cm (10¼ x 15¾ in.)

    Dreweatts 1759 Fine Sales
  • BROUILLARD, EUGÈNE: "Couple assis".
    May. 13, 2023

    BROUILLARD, EUGÈNE: "Couple assis".

    Est: CHF150 - CHF300

    BROUILLARD, EUGÈNE (1870 Lyon 1950) : "Couple assis"; Öl auf Leinwand, auf Mkt.; 20x25,5 cm; sig. u.l., verso betitelt

    Dobiaschofsky Auktionen AG
  • Eugene Brouillard, "Landscape near Lyons"
    Dec. 31, 2022

    Eugene Brouillard, "Landscape near Lyons"

    Est: $400 - $800

    Oil on cardboard painting by noted French painter Eugene Brouillard (1870 - 1950). An intriguing Post-Impressionist scene showing a landscape in the South of France, likely near Lyons. Brouillard executed this painting in oil paint with graphite and ink, and he left much of the brown cardboard surface visible. Signed "Brouillard" in lower left. Good condition, foxing on reverse of cardboard. 35" by 22 ½" (panel), 40 ¾" by 28 3/8". Keywords: fancy, art, paintings, artist, art work, Europe, France, French, South, classical, classic, aesthetic, impressionism, impressionist, postimpressionism, wall, decor, decoration, house, home, household, Van Gogh, Vincent

    Nest Egg Auctions
  • Eugène BROUILLARD (1870-1950). Paysage abstrait. Huile sur carton. Signée e
    Aug. 29, 2021

    Eugène BROUILLARD (1870-1950). Paysage abstrait. Huile sur carton. Signée e

    Est: €600 - €800

    Eugène BROUILLARD (1870-1950). Paysage abstrait. Huile sur carton. Signée en bas à gauche. Encadrée. Dimensions : 38 x 54.6 cm

    Beaune Enchères
  • Eugène Brouillard (1870-1950) Les arbres, pastel et crayon sur papier, signé, 40x64 cm
    Dec. 12, 2019

    Eugène Brouillard (1870-1950) Les arbres, pastel et crayon sur papier, signé, 40x64 cm

    Est: CHF500 - CHF800

    Eugène Brouillard (1870-1950) Les arbres, pastel et crayon sur papier, signé, 40x64 cm

    Geneve Encheres
  • Eugène BROUILLARD (1870-1950)
    May. 28, 2019

    Eugène BROUILLARD (1870-1950)

    Est: €600 - €800

    Eugène BROUILLARD (1870-1950) Le Canal Huile sur carton, signée en bas à gauche H. 59 cm L. 89 cm

    De Baecque & Associés
  • Eugène BROUILLARD (1870-1950)
    May. 28, 2019

    Eugène BROUILLARD (1870-1950)

    Est: €700 - €1,000

    Eugène BROUILLARD (1870-1950) Paysage Huile sur panneau, signée en bas à gauche, contresignée et date 48 au dos H. 65 cm L. 108 cm

    De Baecque & Associés
  • Eugene Brouillard (1870-1950), Ruines de Glacieres de Sylan, oil and mixed
    Apr. 20, 2016

    Eugene Brouillard (1870-1950), Ruines de Glacieres de Sylan, oil and mixed

    Est: £150 - £250

    Eugene Brouillard (1870-1950), Ruines de Glacieres de Sylan, oil and mixed media on board, signed, 36cm x 51cm. DDS

    Bellmans Auctioneers
  • Eugène BROUILLARD (1870-1950) Automne Gouache sur
    Feb. 21, 2013

    Eugène BROUILLARD (1870-1950) Automne Gouache sur

    Est: €1,200 - €1,500

    Eugène BROUILLARD (1870-1950) Automne Gouache sur carton, signée en bas à gauche 57,5 x 89,5 cm

    Aguttes
  • Eugène BROUILLARD (1870-1950). - Paysage.
    Feb. 10, 2013

    Eugène BROUILLARD (1870-1950). - Paysage.

    Est: €500 - €800

    Eugène BROUILLARD (1870-1950). - Paysage.

    Sadde
  • EUGENE BROUILLARD (1870-1950) "Paysage de campagne aux arbres effeuillés" Huile sur isorel, signée en bas à gauche
    May. 05, 2011

    EUGENE BROUILLARD (1870-1950) "Paysage de campagne aux arbres effeuillés" Huile sur isorel, signée en bas à gauche

    Est: €800 - €1,000

    EUGENE BROUILLARD (1870-1950) "Paysage de campagne aux arbres effeuillés" Huile sur isorel, signée en bas à gauche. 33 x 22 cm

    Tajan
  • EUGENE BROUILLARD (1870-1950) "Paysage à l'étang" Huile sur toile, signée en bas à gauche
    May. 05, 2011

    EUGENE BROUILLARD (1870-1950) "Paysage à l'étang" Huile sur toile, signée en bas à gauche

    Est: €600 - €800

    EUGENE BROUILLARD (1870-1950) "Paysage à l'étang" Huile sur toile, signée en bas à gauche. 14 x 25 cm

    Tajan
  • Eugène BROUILLARD (1870-1935) "Pommier en fleurs"
    Mar. 04, 2010

    Eugène BROUILLARD (1870-1935) "Pommier en fleurs"

    Est: €40 - €60

    Eugène BROUILLARD (1870-1935) "Pommier en fleurs" "Huile sur toile marouflée sur carton, signée en bas à gauche" (manques) 24 x 14 cm TB

    Aguttes
  • Eugène BROUILLARD (1870-1930) Paysage de rivière
    Dec. 10, 2009

    Eugène BROUILLARD (1870-1930) Paysage de rivière

    Est: €600 - €800

    Eugène BROUILLARD (1870-1930) Paysage de rivière et sous-bois en automne Huile sur panneau Signée en bas à droite 31 x 44 cm

    Aguttes
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