Lot 6: PIEYRE DE MANDIARGUES, André. [Filippo] De Pisis . Deux manuscrits autographes signés. Sans date [vers 1956]. Respectivement de 5 et 3 feuillets in-4 (269 x 209 mm). Encre noire sur papier bleuté, au recto seulement, rares corrections et

PIEYRE DE MANDIARGUES, André. [Filippo] De Pisis. Deux manuscrits autographes signés. Sans date [vers 1956]. Respectivement de 5 et 3 feuillets in-4 (269 x 209 mm). Encre noire sur papier bleuté, au recto seulement, rares corrections et notes du typographe (petites taches).

"LA PEINTURE DE FILIPPO DE PISIS, CE QUI LA DISTINGUE ABSOLUMENT EST UN CARACTÈRE D'ÉRÉTHISME VISUEL, D'ORGASME ILLUMINÉ".

Deux jets différents du même texte consacré à l'oncle de Bona qu'il avait rencontré en 1932 lors d'un vernissage d'une exposition parisienne et avec lequel il se lia d'amitié: "je portais mon manteau sur le bras, il le prit, l'essaya et me dit que ce vêtement lui allait beaucoup mieux qu'à moi. Très admiratif du travail du peintre qu'il qualifie d'"homme capricieux, délicat, bizarre et charmant comme rarement il s'est trouvé sur la terre". Il souligne également, que "chez les contemporains, son plus proche parent est Soutine", et note que "jamais, je crois, dans tout ce que l'on nomme 'arts', le pur instant sensuel n'a pris forme et couleurs comme dans la peinture de cet homme". Ce texte fut publié en 1956 dans la Nouvelle Revue Française (n° 43).