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Lot 178: BYRON, George Noel Gordon, Lord (1788-1824). The works of Lord Byron. Londres : J. Murray, 1826.

Est: €5,000 EUR - €7,000 EURSold:
Christie'sParis, FranceDecember 12, 2012

Item Overview

Description

BYRON, George Noel Gordon, Lord (1788-1824). The works of Lord Byron. Londres : J. Murray, 1826.

In-8 (234 x 143 mm). Petite mouillure à l'angle de quelques feuillets, accidents au dernier feuillet. Reliure de l'époque, demi-veau brun,dos lisse orné de motifs dorés, tranches mouchetées. (Restaurée). Provenance : Stendhal (annotations autographes) - Balfin - Gabriac (note manuscrite).

PREMIÈRE ÉDITION COLLECTIVE DES OEUVRES DE BYRON. TRÈS PRÉCIEUX EXEMPLAIRE ANNOTÉ PAR STENDHAL.

Stendhal fit la connaissance de lord Byron, pour lequel il nourrissait une grande admiration, en octobre 1816, dans la loge que louait son ami Ludovic de Brême à la Scala de Milan. Il fit spécialement relier ce volume des oeuvres complètes du poète anglais en y incorporant à la fin quelques illustrations et des morceaux variés de Virgile, Dante, l'Arioste, le Tasse et Métastase, qui devaient accompagner dans son esprit l'oeuvre du poète anglais. Stendhal a enrichi l'exemplaire d'une vingtaine de notes autographes marginales au crayon, dans lesquelles il commente le texte : "à méditer", "sublime", "by Mr Hobhouse (ami de Byron)" ou encore, à côté d'une note sur le Pèlerinage de Childe Harold : "vu 18 décembre 1827", "Rome". Il a aussi numéroté les strophes d'un des poèmes et, surtout, pris des notes à l'encre sur les gardes. On peut par exemple lire ces convictions de Stendhal sur son art : "1υeυrυe règle : des idées vraies ou intéressantes exprimées clairement. 2υeυmυe règle : quand on fait un ouvrage de l'imaginaire traduit en d'autres tems, la forme ne doit avoir que les [récentes ?] pensées, quoique le vulgaire incapable de discerner le fond, ne voye que la forme". On trouve de sa main des dates et événements très importants à la fin du livre : "20 mai 1830 je corrige la fin [partiellement effacé] of le rouge et le noir ", "17 juin 1821 Matilde ", allusion à sa rupture avec une des grandes passions de sa vie : Matilde Viscontini Dembowski, et encore cette profession de foi en commentaire d'une citation de Byron, à propos des lecteurs : "je crois qu'il suffit dans un roman de les transporter dans un monde un peu moins plat et laid que l'ordinaire" et cette note "21 février 35, 5 jours de confettis et de carnaval à Rome" qui porte la date la plus ancienne. Cet exemplaire a visiblement été son vade mecum pendant son séjour en Italie en tant que consul, de 1830 à 1835. On y trouve d'ailleurs parmi les notes ajoutées à la fin de l'ouvrage, la date "18 mars 1832 Ancône" qui marque le début de sa mission de sous-intendant du corps expéditionnaire français.
Une note manuscrite de Paul Gabriac, datée de Paris 1865 précise "Ce livre a appartenu à Henri Beyle, (de Stendhal) qui le légua à son ami Balfin, négociant à Rome, qui le donna à Jeanne-Marie Gabriac, de qui je le tien ". Balfin et Gabriac sont deux négociants cités dans une des lettres de Stendhal au comte Sebastiani, ministre des Affaires étrangères : "J'ai soumis ces deux états aux lumières des négociants les plus instruits (MM. Balfin, La Rosière, Laisné, Dubois, Gabriac)".

Précieux ouvrage composé par Stendhal à partir des oeuvres de Byron et contenant des notes personnelles très révélatrices tant sur l'oeuvre du poète anglais que sur la vie privée de Stendhal lui-même.

Stendhal, Correspondance VII, Le Divan.

Provenance

BERLIOZ, Hector (1803-1869). Billet
Est. €400 - €600
($518 - $777)

Auction Details

Pierre Berès à livre ouvert

by
Christie's
December 12, 2012, 02:00 PM CET

9 Avenue Matignon, Paris, 75008, FR