Jacques STELLA (Lyon, 1596 – Paris, 1657) L'embaumement du Christ Huile sur toile Sans cadre The embalming of Christ, oil on canvas, by J.Stella 17.91 x 13.58 in. 45.5 x 34.5 cm Provenance : Acquis sur le marché de l’art anglais Bibliographie : André Félibien, Entretiens sur la vie et les ouvrages des plus excellents peintres anciens et modernes, Trévoux, 1725, p. 412 Catalogue de la vente Peter de Masso, Londres, Christie, 8-9 mars 1771, n° 37 "Testament et inventaire des biens (...) de Claudine Bouzonnet Stella", Archives de l'art français, 1877, p. 30 Sylvain Kerspern, "Catalogue raisonné de l'œuvre de Jacques Stella, La Passion du Christ ", site d' histoire-et-dart.com, mise en ligne le 3 mars 2017, retouches en novembre 2019 et avril 2022 (https://dhistoire-et-dart.com/Stella/Stella_Passion1655_7.html) Sylvain Kerspern, "L'héritage de Stella. Notes sur la famille de Masso", site d' histoire-et-dart.com, mise en ligne le 27 septembre 2021 (https://dhistoire-et-dart.com/Stella/De_Masso.html) Notre œuvre est à mettre en lien avec La Lamentation et préparation à l'enterrement du Christ, tableau qui se trouve au musée des Beaux-Arts de Montréal (inv. 2004.198) https://www.mbam.qc.ca/fr/oeuvres/40406/ « Devant le Sépulcre où s'affairent Nicodème et deux assistants pour préparer le tombeau, le Christ mort est entouré de saint Jean, la Madeleine, Marie-Salomé et de sa mère, sur les genoux de laquelle il repose. À ses pieds, Joseph d'Arimathie remplit une bassine destinée à la toilette mortuaire de Jésus. Malgré le caractère dramatique du moment, la scène est traitée tout en retenue, sans grande démonstration de douleur. Cette mesure est caractéristique du classicisme français, et en particulier de Jacques Stella (1596-1657), l'un des promoteurs de ce courant stylistique en France lors de son installation à Paris, à partir de 1636. On peut lui rendre sans réserve cette peinture, d'autant qu'il est possible de lui trouver une place incontestable parmi les ouvrages cités par les sources et à l'historique assez bien documenté. En outre, la composition présente de fortes similitudes avec une autre peinture de l'artiste préparée par plusieurs feuilles, témoignages supplémentaires du temps de méditation préparatoire à un tableau. Celui en question, conservé par le musée des Beaux-Arts de Montréal 1, dispose la composition en largeur tout en proposant une répartition de la scène en deux lieux semblables. Par le fait, le moment choisi est identique, même si le nombre de personnages est moindre. Une feuille sous le nom de Poussin à la Pierpont Morgan Library propose une composition bien en place avec quelques variantes notables, comme l'attitude de la Vierge, moins dramatique; il doit s'agir d'une feuille préparatoire. La version plus directement en rapport passée par la Galerie Éric Coatalem et aujourd'hui en collection Particulière 2 doit faire partie des feuilles conçues par Stella comme des ricordi. Le dessin du Louvre pourrait être une première pensée pour la toile canadienne en raison du format également en largeur et parce qu'il montre pareillement la toilette mortuaire, mais la composition est toute différente, le Christ étant déjà installé dans la grotte, de laquelle s'aperçoivent les croix du Golgotha. Dans la notice en ligne du Louvre, Sylvain Laveissière mentionne un dessin comparable en mains privées, signé et daté de 1657, que je ne connais pas. La date pourrait désigner l'une des compositions peintes dans ses derniers mois par l'artiste, une Passion en trente tableaux, et être plus directement en rapport avec notre tableau. Car en effet, il y a tout lieu de penser que notre tableau ait fait partie de ladite suite de la Passion, « le dernier ouvrage qu'il a achevé » (Félibien). Elle figure encore dans la collection de la nièce, Claudine Bouzonnet Stella, qui l'inventorie dans son testament de 1693 selon lequel elle le lègue à son cousin Michel de Masso (1654-1702), peintre. Le descendant de ce dernier, Pierre de Masso (1728-1787), vend la quasi-totalité de la suite à Londres en 1771 en la faisant passer pour des ouvrages de Poussin. C'est sur le marché d'art londonien qu'est réapparu notre tableau. Son format, comme celui des quelques autres peintures connues jusqu'ici, correspond aux dimensions données par de Masso (18 pouces anglais sur 14), plus complet et précis que Claudine dans l'inventaire fait pour son testament (1 pied de haut). On peut l'identifier avec l'une des peintures qu'il a vendues en 1771 (« The embalming of our Saviour, preparatory to his being laid in the sepulchre; a very affecting scene 18 14 »). La comparaison entre notre version et celle de Montréal amène à réfléchir sur le contexte de leurs créations. Le tableau canadien, certainement tardif, montre malgré tout une fermeté de la touche, une puissance préoccupée par l'expression des Passions, intériorisant chacune des réactions au drame, enfermant chaque personnage dans sa douleur. Notre tableau est peint dans un tout autre état d'esprit. Depuis la commande pour les Cordeliers de Provins, en 1654, Stella sait sa santé déclinante. Il semble alors saisi par une sorte de fièvre créatrice qui fait l'admiration de Félibien et que matérialisent les suites de la Vie de la Vierge (22 dessins très finis), les Pastorales (16 tableaux) et la Passion du Christ en 30 sujets, sans compter les autres ouvrages qui nous sont parvenus et datent de ces années. Il y a donc dans cette ultime suite une forme d'urgence, peut-être d'autant plus sensible dans les derniers sujets auxquels appartient le nôtre. Stella livre là une approche de l'embaumement tout différent, installant Jésus sur les genoux de sa mère tout en le mettant au centre des attentions des principaux personnages, seul Joseph d'Arimathie demeurant concentré sur sa tâche. Les attitudes se font plus simples, naturelles, en une méditation non plus sur l'incrédulité et l'angoisse de la mort, mais sur l'offrande du sacrifice, manifeste par le geste de Marie, celui de la Madeleine, les bras croisés en signe d'acceptation ou le soin impassible de Jean. La facture s'en ressent par une autorité toute différente, une fluidité qui tient compte de l'importance d'aller vite, comme pour défier la mort et lui conférer, précisément, le sens providentiel du message du Christ. Elle s'inscrit nécessairement dans un processus global concernant trente sujets, conduisant peut-être à une distribution des personnages autre. Elle n'en est que plus émouvante par la résonnance particulière que le sujet pouvait avoir pour Stella, dont on sait l'attachement qu'il avait pour sa propre mère. C'est une redécouverte capitale qui laisse en espérer d'autres, et qui donne, une fois de plus, la mesure d'un talent incomparable, l'un des grands maîtres de la peinture française du XVIIè siècle. » 1- Huile sur toile, 50,5 x 61,2 cm, vers 1655, Musée des Beaux-Arts, Montréal 2- Lavis d’encre grise, 24,6 x 30,5 cm, collection particulière Nous remercions Sylvain Kerspern de nous avoir confirmé l'authenticité de cette œuvre par un examen de visu en date du 25 septembre 2024, et pour la rédaction de cette notice. Le tableau sera inclus dans le catalogue raisonné en ligne de Jacques Stella ( https://dhistoire-et-dart.com/Stella/Stella-catalogue.html). Jacques STELLA (Lyon, 1596 – Paris, 1657) 45.5 x 34.5 cm Notre œuvre est à mettre en lien avec La Lamentation et préparation à l'enterrement du Christ, tableau qui se trouve au musée des Beaux-Arts de Montréal (inv. 2004.198) https://www.mbam.qc.ca/fr/oeuvres/40406/ « Devant le Sépulcre où s'affairent Nicodème et deux assistants pour préparer le tombeau, le Christ mort est entouré de saint Jean, la Madeleine, Marie-Salomé et de sa mère, sur les genoux de laquelle il repose. À ses pieds, Joseph d'Arimathie remplit une bassine destinée à la toilette mortuaire de Jésus. Malgré le caractère dramatique du moment, la scène est traitée tout en retenue, sans grande démonstration de douleur. Cette mesure est caractéristique du classicisme français, et en particulier de Jacques Stella (1596-1657), l'un des promoteurs de ce courant stylistique en France lors de son installation à Paris, à partir de 1636. On peut lui rendre sans réserve cette peinture, d'autant qu'il est possible de lui trouver une place incontestable parmi les ouvrages cités par les sources et à l'historique assez bien documenté. En outre, la composition présente de fortes similitudes avec une autre peinture de l'artiste préparée par plusieurs feuilles, témoignages supplémentaires du temps de méditation préparatoire à un tableau. Celui en question, conservé par le musée des Beaux-Arts de Montréal1, dispose la composition en largeur tout en proposant une répartition de la scène en deux lieux semblables. Par le fait, le moment choisi est identique, même si le nombre de personnages est moindre. Une feuille sous le nom de Poussin à la Pierpont Morgan Library propose une composition bien en place avec quelques variantes notables, comme l'attitude de la Vierge, moins dramatique; il doit s'agir d'une feuille préparatoire. La version plus directement en rapport passée par la Galerie Éric Coatalem et aujourd'hui en collection Particulière2 doit faire partie des feuilles conçues par Stella comme des ricordi. Le dessin du Louvre pourrait être une première pensée pour la toile canadienne en raison du format également en largeur et parce qu'il montre pareillement la toilette mortuaire, mais la composition est toute différente, le Christ étant déjà installé dans la grotte, de laquelle s'aperçoivent les croix du Golgotha. Dans la notice en ligne du Louvre, Sylvain Laveissière mentionne un dessin comparable en mains privées, signé et daté de 1657, que je ne connais pas. La date pourrait désigner l'une des compositions peintes dans ses derniers mois par l'artiste, une Passion en trente tableaux, et être plus directement en rapport avec notre tableau. Car en effet, il y a tout lieu de penser que notre tableau ait fait partie de ladite suite de la Passion, « le dernier ouvrage qu'il a achevé » (Félibien). Elle figure encore dans la collection de la nièce, Claudine Bouzonnet Stella, qui l'inventorie dans son testament de 1693 selon lequel elle le lègue à son cousin Michel de Masso (1654-1702), peintre. Le descendant de ce dernier, Pierre de Masso (1728-1787), vend la quasi-totalité de la suite à Londres en 1771 en la faisant passer pour des ouvrages de Poussin. C'est sur le marché d'art londonien qu'est réapparu notre tableau. Son format, comme celui des quelques autres peintures connues jusqu'ici, correspond aux dimensions données par de Masso (18 pouces anglais sur 14), plus complet et précis que Claudine dans l'inventaire fait pour son testament (1 pied de haut). On peut l'identifier avec l'une des peintures qu'il a vendues en 1771 («The embalming of our Saviour, preparatory to his being laid in the sepulchre; a very affecting scene 18 14 »). La comparaison entre notre version et celle de Montréal amène à réfléchir sur le contexte de leurs créations. Le tableau canadien, certainement tardif, montre malgré tout une fermeté de la touche, une puissance préoccupée par l'expression des Passions, intériorisant chacune des réactions au drame, enfermant chaque personnage dans sa douleur. Notre tableau est peint dans un tout autre état d'esprit. Depuis la commande pour les Cordeliers de Provins, en 1654, Stella sait sa santé déclinante. Il semble alors saisi par une sorte de fièvre créatrice qui fait l'admiration de Félibien et que matérialisent les suites de la Vie de la Vierge (22 dessins très finis), les Pastorales (16 tableaux) et la Passion du Christ en 30 sujets, sans compter les autres ouvrages qui nous sont parvenus et datent de ces années. Il y a donc dans cette ultime suite une forme d'urgence, peut-être d'autant plus sensible dans les derniers sujets auxquels appartient le nôtre. Stella livre là une approche de l'embaumement tout différent, installant Jésus sur les genoux de sa mère tout en le mettant au centre des attentions des principaux personnages, seul Joseph d'Arimathie demeurant concentré sur sa tâche. Les attitudes se font plus simples, naturelles, en une méditation non plus sur l'incrédulité et l'angoisse de la mort, mais sur l'offrande du sacrifice, manifeste par le geste de Marie, celui de la Madeleine, les bras croisés en signe d'acceptation ou le soin impassible de Jean. La facture s'en ressent par une autorité toute différente, une fluidité qui tient compte de l'importance d'aller vite, comme pour défier la mort et lui conférer, précisément, le sens providentiel du message du Christ. Elle s'inscrit nécessairement dans un processus global concernant trente sujets, conduisant peut-être à une distribution des personnages autre. Elle n'en est que plus émouvante par la résonnance particulière que le sujet pouvait avoir pour Stella, dont on sait l'attachement qu'il avait pour sa propre mère. C'est une redécouverte capitale qui laisse en espérer d'autres, et qui donne, une fois de plus, la mesure d'un talent incomparable, l'un des grands maîtres de la peinture française du XVIIè siècle. » 1- Huile sur toile, 50,5 x 61,2 cm, vers 1655, Musée des Beaux-Arts, Montréal 2- Lavis d’encre grise, 24,6 x 30,5 cm, collection particulière Nous remercions Sylvain Kerspern de nous avoir confirmé l'authenticité de cette œuvre par un examen de visu en date du 25 septembre 2024, et pour la rédaction de cette notice. Le tableau sera inclus dans le catalogue raisonné en ligne de Jacques Stella (https://dhistoire-et-dart.com/Stella/Stella-catalogue.html).
[Seasons]. Stella, Jacques (1597-1657) (after). (Four seasons). Four engravings, each 22x30,7 cm., all w. 4-line French caption, all w. the address of Basset, Paris. - Sl. foxed; agetoned and w. offsetting from former passepartout.
Bubb > Kuyper: Auctioneers of Books, Fine Arts & Manuscripts
Circle of Jacques Stella, French 1596-1657- Samson and Delilah; brown ink and wash on paper, 19.8 x 29 cm. Provenance: Private Collection, UK. Note: The present work recalls the controlled and refined technique of Stella's sketches, often presenting classically attired figures in grand, ornamented architectural settings. This approach is evident in a drawing by Stella in the Metropolitan Museum of Art [62.130.3], and in two works in the collection of The Morgan Library & Museum [1995.6 and 1986.114].
Anbetung der Hirten Im Hintergrund Gartenarchitektur und Ausblick auf Hügellandschaft. Kupfer (div. winz. Farbfehlstellen) 25×18 cm. R. Wahrscheinlich ist das Gemälde zwischen 1619 und 1634 entstanden, als Stella in Italien tätig war. (60713)
Caludia, Stella Jeux de l'enfance. Gestoch. Titelblatt und 24 Kupfertafeln mit Textlegenden, sämtlich auf 3 Kartonblätter montiert. O.O. u. Dr., um 1700. Montiert auf 3 Folio-Kartonbll. (teils etwas berieben). Seltene Ausgabe um 1700 (zuerst 1657 ersch.) der von Jacques Stella (1596-1657) gezeichneten und von seiner Nichte Claudine Bouzonnet Stella (1636-1697) gestochen Folge von Kindern beim Spielen. Die Tafeln zeigen nackte Knaben z.B. beim Fechten, Armbrustschiessen, Schaukeln, Federballspiel, Kampfspiel, Kegeln, Drachenfliegen u.a. - Brunet V, 529. - Unser Exemplar wie das der Staatsbibliothek ganz auf Kartonbll. montiert. - Rückseitig 9 weitere Kupfer aus anderen Folgen montiert (teils etwas fleckig u. berieben). Dieses Werk ist regelbesteuert. Auf den Zuschlagspreis fallen 23,95% Aufgeld sowie auf den Rechnungsendbetrag 7% bzw. 19% Mehrwertsteuer in der Europäischen Union an. This work is subject to the regular margin scheme. There is a 23.95% buyer's premium on the hammer price and 7% or 19% VAT on the final invoice amount in the European Union.
Stella, Jacques (Kreis) Lyon 1596 - Paris 1657 34 x 28 cm The Virgin and Child, holding an apple. Oil/copper. Old Belgian private collection. The painting is based on a now lost prime version by Jacques Stella known through a print by Jean Couvay and published by Claude Vignon. The text underneath the print reads "Virgo adoranda est adoratione hyperduliae".
Attributed to Jacques Stella (1596, Lyon - 1657, Paris) "Crucifixion" Oil on canvas. 101.5 x 133.5 cm. Our hypothesis is that the painting we present is a copy of the "Crucifixion," dated 1646, painted by Stella's master, the painter Nicolas Poussin, which is preserved at the Wadsworth Atheneum in Hartford, Connecticut, United States, and which is in a state of severe deterioration.
Caludia, Stella Jeux de l'enfance. Gestoch. Titelblatt und 24 Kupfertafeln mit Textlegenden, sämtlich auf 3 Kartonblätter montiert. O.O. u. Dr., um 1700. Montiert auf 3 Folio-Kartonbll. (teils etwas berieben). Seltene Ausgabe um 1700 (zuerst 1657 ersch.) der von Jacques Stella (1596-1657) gezeichneten und von seiner Nichte Claudine Bouzonnet Stella (1636-1697) gestochen Folge von Kindern beim Spielen. Die Tafeln zeigen nackte Knaben z.B. beim Fechten, Armbrustschiessen, Schaukeln, Federballspiel, Kampfspiel, Kegeln, Drachenfliegen u.a. - Brunet V, 529. - Unser Exemplar wie das der Staatsbibliothek ganz auf Kartonbll. montiert. - Rückseitig 9 weitere Kupfer aus anderen Folgen montiert (teils etwas fleckig u. berieben). Dieses Werk ist regelbesteuert. Auf den Zuschlagspreis fallen 23,95% Aufgeld sowie innerhalb der EU auf den Rechnungsendbetrag 7% Mehrwertsteuer (Bücher), bzw. 19% Mehrwertsteuer (Autographen, Kunstwerke) an. This work is regular taxed. There is a 23.95% buyer's premium on the hammer price and inside the European Union 7% (Books) or 19% VAT (Autographs, Art Works) on the final invoice amount.
Jacques STELLA Lyon, 1596 – Paris, 1657 Sainte Madeleine au pied de la croix du Christ Huile sur cuivre Saint Magdalene at the foot of the Cross, oil on copper, by J. Stella h: 33 w: 24 cm Commentaire : Peintre précieux privilégiant les formats modestes et les supports rares, Jacques Stella peignit sans doute cette petite huile sur cuivre au cours de son séjour romain, peu de temps après une halte à Florence où il avait rencontré Jacques Callot. Une autre version de cette Crucifixion, signée et datée probablement de 1625, précédant sans doute celle que nous présentons, est conservée au musée du Louvre (inv. RF 2007 15). Estimation 15 000 - 20 000 €
JACQUES STELLA (Lyon 1596-Paris 1657) L’Assomption Cuivre octogonal Sans cadre Restaurations anciennes The Assumption, octagonal copper, without frame, old restorations 39,50 x 31 cm - 15,6 x 12,2 in.
after Jacques Stella (1596-1657) Musicans Etching 25,8 x 29,9 cm Printed on laid paper, with margins of approximately 2-7 mm. Trace of usual central fold. One spot on the right and several small scattered red pencil spots.
Stella, Jacques (Kreis) Lyon 1596 - Paris 1657 34 x 28 cm Virgin and Child holding an apple. Oil/copper. The painting is based on a now lost prime version by Jacques Stella known through a print by Jean Couvay and published by Claude Vignon. The text underneath the print reads "Virgo adoranda est adoratione hyperduliae".
Stella, Jacques (1596-1657), nach. Hl. Thomas von Aquin im Gebet. Holzschnitt von Paul Maupin (tätig 1591-1635), gen. Paolo Maupini, mit Weißhöhung auf blauem Bütten, Stegbreite 33 mm. 28:18,2 cm. Die Tätigkeit Maupinis, Holzschneider und Kunsthändler mit Vorliebe für den Helldunkel-Holzschnitt, ist bei Thieme/B. für 1593-1625 angenommen, ist auf obengenannten Zeitraum zu erweitern. Das British Museum beruft sich dabei vor allem auf Angaben des französischen Stechers und Sammlers Mariette, der einen umfangreichen Bestand von Maupins Holzschnitten aus den 1620er Jahren erworben hatte, davon sehr viele auf blauem Papier mit Weißhöhung. Nach jüngerer Forschung soll Maupin das weitgehend gesamte Werk von Jacques Stella in Holz geschnitten haben. Huber/Martini beziffern diese Holzschnitte auf »über hundert an der Zahl«. – Ober- und Unterrand verso mit blauem Bütten altunterlegt.
A portrait miniature, possibly Jacques Stella or Frans Pourbus the younger, 'A woman, possibly Charlotte de Montmorency (1594 - 1650)', unsigned,copper, H. 5.5 cm. W. 4.5 cm. Around 1620. Condition report available on request.
Jacques STELLA Lyon, 1596 – Paris, 1657 La Sainte Famille avec sainte Elisabeth et le petit saint Jean-Baptiste Huile sur toile The Holy Family with St. Elizabeth and the young St. John the Baptist, oil on canvas, by J. Stella h: 46 w: 34,50 cm Provenance : Vente anonyme; Lyon, Ivoire, 14 octobre 2017, n° 40 ; Acquis lors de cette vente par l'actuel propriétaire ; Collection particulière européenne Commentaire : La carrière de Jacques Stella vient témoigner de la fascination exercée sur les artistes européens par l'Italie et ses grands maîtres dès le début du XVIIe siècle. Fils du peintre flamand François Stella installé à Lyon, il se dirige vers Rome pour compléter sa formation et s'arrête d'abord à Florence, vers 1619, où il rencontre Jacques Callot, actif au service de Côme de Médicis. Il s'installe dans la ville des papes entre 1622 et 1623 et y restera plus de 10 ans, ne la quittant qu'en 1634. Le jeune artiste ne pouvait trouver moment plus exaltant que cette période du pontificat d'Urbain VIII où tous les arts faisaient l'objet de recherches et de renouvellements, oscillant entre maniérisme finissant, classicisme, caravagisme et souffle baroque. C'est dans la Rome de Borromini, du Bernin, mais également du cavalier d'Arpin et de Pierre de Cortone qu'arrive Jacques Stella. Côté français, Simon Vouet, prince de l'Académie de Saint-Luc, remporte tous les suffrages, tandis que vient s'installer en 1624 un certain Nicolas Poussin, alors inconnu. Les deux peintres, qui se côtoyèrent, partagent le même goût pour un art inspiré de l'antique et des grands maîtres, privilégiant la pureté et la sobriété et avec pour support privilégié la peinture de chevalet destinée aux amateurs. La Sainte Famille présentée ici témoigne de cette production d'œuvres de petits formats conçues pour la dévotion personnelle de leurs commanditaires. Stella illustra à de multiples reprises ce thème de la Vierge à l'Enfant ou de la Sainte Famille, dans des attitudes et situations pouvant être celles de ses contemporains, parfois dans l'intimité d'un intérieur, autour d'un repas ou, comme ici, en extérieur selon une iconographie plus proche du repos pendant la fuite en Egypte. L'agneau et le petit saint Jean-Baptiste y sont volontiers présents ; sainte Elisabeth y est plus rare mais on la retrouve sur une composition conservée au musée des Augustins de Toulouse. L'influence de Raphaël, dont Stella possédait tableaux et dessins, est sensible mais une dimension charmante et familière est ajoutée dans notre toile où une grande tendresse se dégage du groupe formé par la Vierge, sa cousine, leurs deux enfants et l'agneau, ainsi que dans le regard paternel et bienveillant de saint Joseph. Le musée Boucher-de-Perthes à Abbeville conserve une gravure de Poilly d'après Stella où nous retrouvons le groupe des deux femmes, de l'agneau et des enfants, dans une composition de format paysage (fig. 1). Jacques Stella's career shows the fascination among European artists for Italy and its great artists from the early 17th century on. A son of the Flemish artist François Stella who had settled in Lyon, he set off for Rome to continue his education, stopping off first in Florence around 1619 where he met Jacques Callot, who was working for Cosimo de Medici. Stella settled in Rome between 1622 and 1623 and stayed over ten years, only leaving in 1634. The young artist could not have found a more exciting time than this period of the pontificate of Urban VIII when all the arts were the subject of new developments and studies, oscillating between late mannerism, classicism, Caravaggism and baroque inspiration. It was in the Rome of Borromini, of Bernini, but also the Rome of the Cavaliere d'Arpino and of Pietro da Cortona that Jacques Stella arrived. On the French side, Simon Vouet, Principe of the Accademia di San Luca, was unanimously popular, while in 1624, a certain still unknown Nicolas Poussin arrived. The two painters, who were friendly, shared the same taste for art inspired by antiquity and the great masters, favouring purity and restraint and with a preference for easel paintings destined for collectors as a support. The Holy Family shown here is an example of this production of small format works conceived for the personal devotion of their patrons. Stella illustrated this theme of the Virgin and Child or the Holy Family multiple times, in poses and situations that could be those of his contemporaries, sometimes in the intimacy of an interior, around a meal or, like here, outside, following an iconography that is closer to the Rest on the Flight into Egypt. The lamb and young St. John the Baptist are often present; St. Elizabeth is less common, but she is found in a composition now in the Musée des Augustins of Toulouse. Raphael's influence - Stella owned paintings and drawings by him - is visible, but a charming and informal dimension is added in our canvas where great tenderness emanates from the group formed by the Virgin, her cousin Elizabeth, their two children and the lamb, as well as in St. Joseph's benevolent paternal gaze. The Musée Boucher-de-Perthes in Abbeville has a print by de Poilly after Stella in which the group of the two women, the lamb and the children reappears in a horizontal composition (fig. 1). Estimation 60 000 - 90 000 €
* Manner of Jacques Stella (1596-1657). The Penitent Magdalene, circa 1640, oval gouache on vellum, three-quarter length portrait of Mary Magdalene, standing before an ivy-clad rocky cliff face with hands clasped, an open book on a grassy rock against a skull in front of her, and a landscape vista beyond, 10.5 x 8.5cm (4 x 3.5ins), oval frame, glazed Qty: (1)
TRES JOLIE PAIRE D'HUILES "L'IDOLE" ET LES "ICONOCLASTES" DE Jacques STELLA (1596- 1657 ) - Epoque XVIIe s Italien Paire d'huiles sur panneau. Portant une indication au dos (vente a versailles dans les années 30) 49 x 39 cm
Attributed to Jacques Stella (Lyon 1596-1657 Paris) Madonna with child and Saint John the Baptist oil on canvas; 41 x 32 cm Provenance private property, Austria
JACQUES STELLA (LYON 1596 - PARIS 1657) Penitent Magdalene circa 1620 oil on marble 18 x 27 cm (7 x 10 1/2 in.) The present work can be related to various Marie Madeleine en prière on slate and marble dating from Stella's sojourn to Italy between 1622-34. His small scale paintings on semi-precious stones, a technique he learnt in Florence, were highly sought after by the collectors of the day . The present painting draws comparison with Judith and Holofernes, 30 x 36 cm, oil on slate, in the Galleria Borghese, Rome (Fig. 1). Stella developed a close relationship with the Borghese family while in Rome. (1) see S. Laveissière & I. Dubois, Jacques Stella (1596 - 1657), exh. cat., Musée des Beaux-Arts de Lyon, Paris, 2006 n° 43, ill.
(Lione 1596 - Parigi 1657) (attr.) Saint Peter healing Saint Agatha in prison Oil on canvas, 40.5x57.5 cm. Framed (restorations) IT (attr.) Sant'Agata in carcere curata da San Pietro Olio su tela, cm 40,5x57,5 In cornice (restauri)
[^]Das letzte Abendmahl. Feder und Pinsel in Schwarz und Grau über Graphit, weiß gehöht, auf graugrünem Papier. 47,5 x 72 cm. Charakteristische, fein durchgeführte und bildmäßige Komposition Jacques Stellas, der 1623 von Florenz nach Rom übersiedelte, wo er sich dem Kreise um Nicolas Poussin anschloß. Alt montiert. - Wir bitten darum, Zustandsberichte zu den Losen zu erfragen, da der Erhaltungszustand nur in Ausnahmefällen im Katalog angegeben ist. - Please ask for condition reports for individual lots, as the condition is usually not mentioned in the catalogue.
Tobie et l'ange Gabriel Plume et encre noire, lavis, rehaut de blanc 25,1 x 19,3 cm Annoté «Mazzuoli dit Le Parmesan» sur le montage. Tobie and the angel Gabriel Pen and black ink, wash, white enhancement 25.1 x 19.3 cm Annotated "Mazzuoli dit Le Parmesan" on the mount.
Attribué à Jacques STELLA Lyon, 1596 – Paris, 1657 Saint Jean-Baptiste au désert Ardoise, de forme ronde Diamètre : 20,50 cm. (20,07 in.) (Petits manques) Estimation 3 000 - 4 000 €
Ensemble de 10 gravures Ensemble de 10 gravures comprenant : - Jacques Stella (Lyon 1596 – Paris 1657), paire de gravures "Défilé villageois". 24.4x31.2 cm & 24.6x31.2 cm - Anonyme, "Le cavalier nocturne", gravure. 22.6x32.1 cm (papier très restauré) - Marco Sadeler, "Le pont à l'orée des bois", gravure. 15.8x21.5 cm (filigrane d'un oiseau sur un rocher) - Dick, "Le christ dans l'étable", gravure annotée dans la plaque 1750, tirage tardif. 14.4x17.5 (petits manques à l'arrière du papier) - Anonyme (vers 1800), "Saint Martin", gravure 14.4x18.2 cm - A Müller & Gd Iode, "Le christ dans la tempête". 22.8x27.7 cm (rousseurs, petites restaurations en bas à gauche) - Albrecht Dürer (attribué à), "Apôtre", gravure tirage tardif, 25.7x22.5 cm (filigrane N couronné) - Anonyme, XVIIIe deux gravures 11.8x15.7 cm & 12x16 cm (collées sur carton) Gravures - Estampes - Prints and Engravings -
Jacques STELLA Lyon, 1596 – Paris, 1657 La Vierge à l''Enfant Huile sur marbre noir doublé d''une plaque d''ardoise (Cassures et restaurations) h: 13,50 w: 10,50 cm
Jacques Stella (Lyon, 1596 - Paris, 1657) Ecce Homo Oil on alabaster, cm. 35x26. Framed The painting is accompanied by an expertise by Dr. Didier Bodart.
JACQUES STELLA, entourage of (Lione 1596 - Paris 1657) THE TOILET OF VENUS Oil on canvas, cm. 67 x 77 PROVENANCE Roman private collection CONDITIONS OF THE PAINTING Recent re-lining. Restorations along the right border, some small restoration point on the landscape FRAME Frame in brown lacquered wood, of the 19th century (defects, falls of lacquer)
École de Jacques STELLA (Lyon 1596-Paris 1657) Rachel et Jacob au puit Plume et encre brune, lavis brun Pliures School of Jacques Stella, Rachel and Jacob at the well, pen and brown ink, brown wash 21 x 26,5cm - 8 1/4 X 10 3/8 IN. € 400-600
Jacques Stella Lyon, 1596 – Paris, 1657 Sainte Cécile jouant de l'orgue Huile sur marbre noir doublé d'une plaque d'ardoise, de forme octogonale (Cassures et restaurations) Saint Cecilia playing the organ, oil on black marble, by J. Stella h: 34 w: 30 cm Bibliographie : Gilles Chomer, Sylvain Laveissière, 'Jacques Stella 1596-1657', cat. exp., Lyon-Toulouse, 2006-2007, Paris, 2006, p. 127, mentionné dans la notice du n°64 Estimation 6 000 - 8 000 €
ATT. TO JACQUES STELLA (ITALIAN, 1596-1651), OIL ON CANVAS, 18TH C., H 22", W 22", THE HOLY FAMILY & ST. JOHN THE BAPTIST:Attributed to Jacques Stella, Italian who lived and painted at Versailles. Born at Lyons in 1596 and died at Paris in 1651. Employed by Cosmo de Medici. Frame size is 32" x 27". From a prominent Bloomfield Hills collector.
Jacques Stella Lyon, 1596 – Paris, 1657 La Vierge à l'Enfant Huile sur marbre noir doublé d'une plaque d'ardoise (Cassures et restaurations) h: 13,50 w: 10,50 cm Estimation 4 000 - 6 000 €