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Jean-Baptiste Marie Pierre Sold at Auction Prices

Painter, Etcher, Illustrator, b. 1714 - d. 1789

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  • Jean-Baptiste Marie PIERRE
    Nov. 26, 2024

    Jean-Baptiste Marie PIERRE

    Est: €40,000 - €60,000

    Jean-Baptiste Marie PIERRE (Paris, 1714 - 1789 ) La Savoyarde Huile sur toile Signée 'Pierre f.' en bas à gauche The Savoyard, oil on canvas, signed, by J.-B. M. Pierre 51.69 x 38.43 in. 131.3 x 97.6 cm Provenance : Collection Charles-Nicolas Roland (1729-après 1794), receveur des tailles à Chartres et caissier de Claude-Henri Watelet ; Sa vente ; Paris, Hôtel d’Aligre, 13 avril 1780, n° 13 avec son pendant (« un homme assis ; il tient la main d’une femme vêtue en paysanne : pour pendant une femme du commun donnant le sein à un enfant et entourée de quatre autres tableaux par Pierre »), adjugé 201 livres à François-Charles Joullain (1734-1799), marchand d’art et expert ; Resté dans la même collection depuis le début du XXe siècle (avec son pendant) ; Vente anonyme ; Paris, Hôtel Drouot, Millon, 8 décembre 2020, n° 42 Expositions : Probablement Paris, Salon de 1745, n° 65 : « Autre [tableau] de 4 pieds sur 3, représentant une Marmotte avec plusieurs Enfans » Bibliographie : Monique Halbout, J.B.M. Pierre, vie et œuvre, essai de catalogue des peintures et dessins, thèse de l’Ecole du Louvre, 1970, n° 25 Guillaume Faroult, « La Vielleuse par Marie-Anne Loir au musée de Riom : fortune d’une iconographie savoyarde, entre peinture et littérature au XVIIIe siècle », in Bulletin de la Société d’Histoire de l’Art Français, Paris, 2003-2004, p. 247 (la gravure) ; Nicolas Lesur et Olivier Aaron, Jean-Baptiste Marie Pierre, 1714-1789, Premier peintre du roi, Paris, 2009, p. 235-236, P62 Gravure : Gravé par Nicolas IV de Larmessin (1684-1755) sous le titre La Savoyarde. Un exemplaire de l’estampe est exposé aux Salons de 1746 et 1747. La lettre indique : « Libre en mon galetas / J’y commande en princesse / Mes enfans forment mes états / Leur innocence est ma richesse ». Les Savoyards étaient nombreux à Paris au XVIII e siècle, occupant des petits métiers de rue, souvent ingrats, tels que montreurs de marmottes ou de chiens savants 1. Sous l’Ancien Régime, le terme de « savoyard » est ainsi employé pour évoquer la représentation de personnages d’extraction modeste, souvent vagabonds, gagnant leur vie en accomplissant toute sorte de petits travaux. La diffusion de cette iconographie passe par la gravure. On les retrouve ainsi représentés dans la célèbre série des Cris de Paris gravés par le comte de Caylus d’après les dessins d’Edme Bouchardon, dont la commande date de 1737. La passion des peintres pour ces sujets " savoyards " a parcouru tout le siècle ; la représentation réaliste et sociale, pittoresque, étant perçue comme une antithèse des scènes galantes et mythologies gracieuses. Citons les tableaux d'Antoine Watteau en 1716 (Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage), Jacques Dumont le Romain en 1737 (Moscou, musée Pouchkine), Marie-Anne Loir vers 1740-1750 (Riom, musée Mandet)², Noël Hallé en 1756 (vente Paris, Artcurial, 9 juin 2021, n° 185), Nicolas-Bernard Lépicié en 1774 (vente Paris, Me Rheims, 1er avril 1963) ou encore Jean-Honoré Fragonard vers 1780 (plusieurs versions 3). Ces tableaux reflètent une réalité visible puisque de nombreuses véritables savoyardes dont les caractéristiques vestimentaires étaient un fichu blanc bien serré sur la tête, dit " en marmotte ", accompagné d'un petit mouchoir noué sous le menton, d’un corset coloré à manches longues et d’une jupe de couleur brune, sont venues chercher du travail à Paris. Outre notre tableau, Jean-Baptiste Marie Pierre réalise une autre œuvre sur le thème des savoyards comme en atteste le catalogue de la vente de Charles-Antoine Jombert dont le lot 33 est ainsi décrit : « Un Savoyard ; il est assis & est accompagné d’une Savoyarde qui a les deux mains sur ses épaules : tableau peint sur toile par J. B. M. Pierre » (15 avril 1776 et les jours suivants). Le catalogue raisonné de Jean-Baptiste Marie Pierre rédigé par Nicolas Lesur et Olivier Aaron signale également un tableau exposé au Salon de 1746 (n° 46) un « portrait de mad*** en marmotte », à savoir un portrait travesti pour lequel le peintre s’attire les foudres de La Font de Saint-Yenne qui juge le sujet avilissant. N’en déplaise à La Font de Saint-Yenne, notre tableau dut connaître un certain succès puisqu’il est repris par le graveur Nicolas de Larmessin qui en présente le résultat au Salon de 1746 et 1747. En réalité, si notre peinture représente une paysanne accompagnée de ses enfants, elle constitue également une sorte de portrait allégorique à connotation vertueuse, une Charité romaine à la mode du XVIII e siècle, à l’image de la France du Siècle des Lumières, dont l’agriculture florissante favorise une importante poussée démographique. Jean-Baptiste Marie Pierre nous décrit ici cette jeune Savoyarde entourée de ses enfants, féconde, figure souriante de simplicité d'une maternité vertueuse parce que modeste et humble et dont la pauvreté - incarnée, depuis Jean-Jacques Rousseau, par une paysannerie idéalisée - a justement su préserver la pureté des mœurs tenus éloignés de la corruption citadine du luxe et de la richesse. Le peintre propose donc ici un portrait allégorique de l'épouse et de la mère. Il nous offre une allégorie des vertus maternelles, un 'exemplum virtutis' paysan et intime.     1. Rappelons que le duché de Savoie, qui géographiquement ne recoupait pas l'actuel département, avait alors sa capitale à Turin, dans le Piémont et n'a été rattaché à la France qu'en 1860. 2. Guillaume Faroult, " La Veilleuse par Marie-Anne Loir au musée de Riom : fortune d'une iconographie savoyarde, entre peinture et littérature au XVIIIe siècle ", in 'B.S.H.A.F.', Paris, 2003 - 2004, p. 241-256. 3. Cambridge, Harvard University Art Museum, Fogg Art Museum, Moscou, musée Pouchkine, Portland, Portland Art Museum, dessin à Vienne, Graphische Sammlung Albertina. Jean-Baptiste Marie PIERRE (Paris, 1714 - 1789 ) 131.3 x 97.6 cm Gravure : Gravé par Nicolas IV de Larmessin (1684-1755) sous le titre La Savoyarde. Un exemplaire de l’estampe est exposé aux Salons de 1746 et 1747. La lettre indique : « Libre en mon galetas / J’y commande en princesse / Mes enfans forment mes états / Leur innocence est ma richesse ». Les Savoyards étaient nombreux à Paris au XVIIIe siècle, occupant des petits métiers de rue, souvent ingrats, tels que montreurs de marmottes ou de chiens savants1. Sous l’Ancien Régime, le terme de « savoyard » est ainsi employé pour évoquer la représentation de personnages d’extraction modeste, souvent vagabonds, gagnant leur vie en accomplissant toute sorte de petits travaux. La diffusion de cette iconographie passe par la gravure. On les retrouve ainsi représentés dans la célèbre série des Cris de Paris gravés par le comte de Caylus d’après les dessins d’Edme Bouchardon, dont la commande date de 1737. La passion des peintres pour ces sujets " savoyards " a parcouru tout le siècle ; la représentation réaliste et sociale, pittoresque, étant perçue comme une antithèse des scènes galantes et mythologies gracieuses. Citons les tableaux d'Antoine Watteau en 1716 (Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage), Jacques Dumont le Romain en 1737 (Moscou, musée Pouchkine), Marie-Anne Loir vers 1740-1750 (Riom, musée Mandet)², Noël Hallé en 1756 (vente Paris, Artcurial, 9 juin 2021, n° 185), Nicolas-Bernard Lépicié en 1774 (vente Paris, Me Rheims, 1er avril 1963) ou encore Jean-Honoré Fragonard vers 1780 (plusieurs versions3). Ces tableaux reflètent une réalité visible puisque de nombreuses véritables savoyardes dont les caractéristiques vestimentaires étaient un fichu blanc bien serré sur la tête, dit " en marmotte ", accompagné d'un petit mouchoir noué sous le menton, d’un corset coloré à manches longues et d’une jupe de couleur brune, sont venues chercher du travail à Paris. Outre notre tableau, Jean-Baptiste Marie Pierre réalise une autre œuvre sur le thème des savoyards comme en atteste le catalogue de la vente de Charles-Antoine Jombert dont le lot 33 est ainsi décrit : « Un Savoyard ; il est assis & est accompagné d’une Savoyarde qui a les deux mains sur ses épaules : tableau peint sur toile par J. B. M. Pierre » (15 avril 1776 et les jours suivants). Le catalogue raisonné de Jean-Baptiste Marie Pierre rédigé par Nicolas Lesur et Olivier Aaron signale également un tableau exposé au Salon de 1746 (n° 46) un « portrait de mad*** en marmotte », à savoir un portrait travesti pour lequel le peintre s’attire les foudres de La Font de Saint-Yenne qui juge le sujet avilissant. N’en déplaise à La Font de Saint-Yenne, notre tableau dut connaître un certain succès puisqu’il est repris par le graveur Nicolas de Larmessin qui en présente le résultat au Salon de 1746 et 1747. En réalité, si notre peinture représente une paysanne accompagnée de ses enfants, elle constitue également une sorte de portrait allégorique à connotation vertueuse, une Charité romaine à la mode du XVIIIe siècle, à l’image de la France du Siècle des Lumières, dont l’agriculture florissante favorise une importante poussée démographique. Jean-Baptiste Marie Pierre nous décrit ici cette jeune Savoyarde entourée de ses enfants, féconde, figure souriante de simplicité d'une maternité vertueuse parce que modeste et humble et dont la pauvreté - incarnée, depuis Jean-Jacques Rousseau, par une paysannerie idéalisée - a justement su préserver la pureté des mœurs tenus éloignés de la corruption citadine du luxe et de la richesse. Le peintre propose donc ici un portrait allégorique de l'épouse et de la mère. Il nous offre une allégorie des vertus maternelles, un 'exemplum virtutis' paysan et intime.     1. Rappelons que le duché de Savoie, qui géographiquement ne recoupait pas l'actuel département, avait alors sa capitale à Turin, dans le Piémont et n'a été rattaché à la France qu'en 1860. 2. Guillaume Faroult, " La Veilleuse par Marie-Anne Loir au musée de Riom : fortune d'une iconographie savoyarde, entre peinture et littérature au XVIIIe siècle ", in 'B.S.H.A.F.', Paris, 2003 - 2004, p. 241-256. 3. Cambridge, Harvard University Art Museum, Fogg Art Museum, Moscou, musée Pouchkine, Portland, Portland Art Museum, dessin à Vienne, Graphische Sammlung Albertina.

    Artcurial
  • Jean Baptiste Marie Pierre (attr.)
    Jul. 24, 2024

    Jean Baptiste Marie Pierre (attr.)

    Est: €4,000 - €6,000

    The birth of Venus oil on canvas, cm. 82x120

    Bolli & Romiti s.r.l
  • Attribué à Jean-Baptiste Marie PIERRE Paris, 1714 - 1789 Herminie combattant
    Jun. 25, 2024

    Attribué à Jean-Baptiste Marie PIERRE Paris, 1714 - 1789 Herminie combattant

    Est: €800 - €1,000

    Attribué à Jean-Baptiste Marie PIERRE Paris, 1714 - 1789 Herminie combattant Plume encre noire, lavis brun 16,5 x 13,8 cm - 6 5/8 x 5 1/2 in. (Tache dans le haut) Amazon battle at the foot of a fortress, black chalk, pen and black ink, brown wash PROVENANCE Porte un cachet de collection non-identifié en bas à gauche. Porte une annotation au verso Leprince.

    Aguttes
  • Pierre, Jean-Baptiste Marie (Paris 1714-1789 ebda.),
    Jun. 19, 2024

    Pierre, Jean-Baptiste Marie (Paris 1714-1789 ebda.),

    Est: €140 - €200

    Die Flucht aus Ägypten. 2 Radierungen. In den Platten sign. und dat. 1758 und 1759. Je ca. 29,5 x 26 cm (Plattenkante). - Le Blanc III, 203, 2 und 3. - Ein Blatt mit 4 hinterlegten Einrissen, tls. bis in die Darstellung, tls. mit Knickspuren und Randläsuren, etw. fleckig und gebräunt. (95) -

    Zisska & Lacher
  • JEAN-BAPTISTE MARIE PIERRE (PARIS 1714-1789) Le repos de Bacchus (Bacchus
    Jun. 18, 2024

    JEAN-BAPTISTE MARIE PIERRE (PARIS 1714-1789) Le repos de Bacchus (Bacchus

    Est: $8,000 - $12,000

    JEAN-BAPTISTE MARIE PIERRE (PARIS 1714-1789) Le repos de Bacchus (Bacchus resting) oil on canvas 51 ¼ x 35 in. (127.5 x 88.9 cm.)

    Christie's
  • Pierre, Jean-Baptiste Marie (Paris 1714-1789 ebda.),
    Jun. 07, 2024

    Pierre, Jean-Baptiste Marie (Paris 1714-1789 ebda.),

    Est: €140 - €200

    Die Flucht aus Ägypten. 2 Radierungen. In den Platten sign. und dat. 1758 und 1759. Je ca. 29,5 x 26 cm (Plattenkante). - Le Blanc III, 203, 2 und 3. - Ein Blatt mit 4 hinterlegten Einrissen, tls. bis in die Darstellung, tls. mit Knickspuren und Randläsuren, etw. fleckig und gebräunt. (95) -

    Zisska & Lacher
  • ATTRIBUTED TO JEAN-BAPTISTE MARIE PIERRE (FRENCH 1714-1789)
    May. 15, 2024

    ATTRIBUTED TO JEAN-BAPTISTE MARIE PIERRE (FRENCH 1714-1789)

    Est: £2,000 - £3,000

    ATTRIBUTED TO JEAN-BAPTISTE MARIE PIERRE (FRENCH 1714-1789) DANAE AND THE SHOWER OF GOLD Oil on copper 25cm x 20cm (9.75in x 8in) For a similar composition in reverse see Sotheby's, Paris, June 26th 2014, lot 35 

    Lyon & Turnbull
  • LEGRAND D'AUSSY (Pierre Jean-Baptiste).
    Mar. 19, 2024

    LEGRAND D'AUSSY (Pierre Jean-Baptiste).

    Est: €400 - €500

    Histoire de la vie privée des Français, depuis l'origine de la nation jusqu'à nos jours. Paris, Imprimerie de Ph.-D. Pierres, 1782. 3 volumes in-8, veau fauve marbré, dos à nerfs ornés, tranches rouges (Reliure de l'époque). Édition originale de cet ouvrage majeur sur la nourriture et les usages alimentaires des Français : blé, pain, légumes, fruits et chasse (vol. 1), gibier, poissons, pâtisseries et boissons (vol. 2), vins, liqueurs, meubles et ustensiles, festins et banquets (vol. 3). Le Grand d'Aussy (1737-1800) avait l'intention de poursuivre son étude avec l'habillement et l'habitation, mais il n'en eut guère le temps. Vicaire, 510 – Bitting, 280 – Livres en bouche, n°6.

    Alde
  • LEGRAND D'AUSSY (Pierre Jean-Baptiste).
    Dec. 04, 2023

    LEGRAND D'AUSSY (Pierre Jean-Baptiste).

    Est: €500 - €600

    Histoire de la vie privée des François, depuis l'origine de la nation jusqu'à nos jours. Paris, Laurent-Beaupré, 1815. 3 volumes in-8, basane fauve flammée, dos lisses ornés, pièces de titre rouges, et de tomaison vertes, tranches marbrées. (Reliure de l'époque). (4)-vi-448 ; (4)-431- (1 blanche) ; (4)-481-(1) pp. Édition la plus complète, augmentée et annotée par l'historien et philologue Jean-Baptiste- Bonaventure de Roquefort-Flaméricourt (1777-1834). C'est la troisième édition de cet ouvrage originellement paru en 1782. « Une vaste fresque historique de tout ce qui touche à la nourriture de l’homme. [Le livre] est divisé en sept chapitres: nourriture tirée du règne végétal, du règne animal, mets apprêtés, boissons, meubles et ustensiles propres aux repas, festins, et banquets, usages particuliers des repas » (Livres en bouche). Selon Katherine Bitting, « un des meilleurs ouvrages sur la vie en société des Français. » Cette œuvre est due à l’instigation du Marquis de Paulmy : il conçut le projet d'une vaste Histoire de la vie privée des Français qui aurait compris plusieurs parties concernant le logement, les vêtements, les divertissements, et en premier lieu la nourriture. Quelques rousseurs éparses. On joint une lettre autographe signée de Le Grand d’Aussy (à Beaumarchais ?), 12 octobre (1779 ?), 3 pages 1/2 in-8. Il propose à son correspondant d’écrire une pièce sur le ridicule de l’anglomanie qui faisait fureur à cette époque, racontant avoir été invité par un de ces « prétendus beaux-esprits qui pour avoir appris l’anglais, ou traduit de cette langue quelques ouvrages ennuyeux (…) le déjeuner était du thé et des tartines ». Lettre très amusante. Il termine en lui offrant un exemplaire des Fabliaux du Moyen Âge qu’il vient de publier. Bitting, p. 280 – Vicaire, 510-511 – Livres en bouche, p. 27.

    Alde
  • LEGRAND D'AUSSY (Pierre Jean-Baptiste).
    Dec. 04, 2023

    LEGRAND D'AUSSY (Pierre Jean-Baptiste).

    Est: €600 - €800

    Histoire de la vie privée des Français, depuis l'origine de la nation jusqu'à nos jours. Paris, Imprimerie de Ph.-D. Pierres, 1782. 3 volumes in-8, demi-veau blond, dos lisse orné (Reliure de l'époque). Édition originale de cet ouvrage majeur sur la nourriture et les usages alimentaires des Français : blé, pain, légumes, fruits et chasse (vol. 1), gibier, poissons, pâtisseries et boissons (vol. 2), vins, liqueurs, meubles et ustensiles, festins et banquets (vol. 3). Le Grand d'Aussy (1737-1800) avait l'intention de poursuivre son étude avec l'habillement et l'habitation, mais il n'en eut guère le temps. Exemplaire signé par les trois frères Roca, de la célèbre Celler de Can Roca, à Gérone (sur le faux-titre du tome second). Vicaire, 510 – Bitting, 280 – Livres en bouche, n°6.

    Alde
  • Pierre, Jean-Baptiste Marie: Die Kommunion der Maria von Ägypten durch den Hl. Zosimus
    Dec. 01, 2023

    Pierre, Jean-Baptiste Marie: Die Kommunion der Maria von Ägypten durch den Hl. Zosimus

    Est: €1,800 - €2,400

    [^] Die Kommunion der Maria von Ägypten durch den Hl. Zosimus. -- Feder in Grau, grau laviert. 31,4 x 22 cm. Unten unleserlich bezeichnet und datiert "[...]1762 [?]". Wz. Traube. -- -- Diese Zeichnung von Pierre, die vormals Sebastiano Ricci zugeschrieben wurde, gehört zu einer Gruppe von Studien von Einsiedler-Heiligen, die in lyrischen "Wüstenlandschaften" dargestellt sind (siehe Olivier Araon, "Jean-Baptiste Marie Pierre", in: Cahier du dessin Francais, 9, Paris, o.D., Nr. 40/41). -- -- - Provenienz: Sammlung A. Tardieu (Lugt 183b). -- Sotheby's, London, Auktion Old Master Drawings, 3. April 1995, Los 103, mit Abb. -- -- - Wir bitten darum, Zustandsberichte zu den Losen zu erfragen, da der Erhaltungszustand nur in Ausnahmefällen im Katalog angegeben ist. -- - Please ask for condition reports for individual lots, as the condition is usually not mentioned in the catalogue.

    Bassenge Auctions
  • JEAN-BAPTISTE-MARIE PIERRE (PARIS 1713-1789) Académie d'homme nu, la main
    Nov. 16, 2023

    JEAN-BAPTISTE-MARIE PIERRE (PARIS 1713-1789) Académie d'homme nu, la main

    Est: €4,000 - €6,000

    JEAN-BAPTISTE-MARIE PIERRE (PARIS 1713-1789) Académie d'homme nu, la main gauche appuyée sur un rocher pierre noire, craie blanche, estompe, dans un montage XVIIIe 62 x 44 cm. (24 ½ x 17 ¼ in.)

    Christie's
  • JEAN-BAPTISTE-MARIE PIERRE (1714-1789) Le repas d’Antoine et Cléopâtre
    Jul. 07, 2023

    JEAN-BAPTISTE-MARIE PIERRE (1714-1789) Le repas d’Antoine et Cléopâtre

    Est: €1,500 - €2,000

    JEAN-BAPTISTE-MARIE PIERRE (1714-1789) Le repas d’Antoine et Cléopâtre Plume et encre noire, lavis gris et aquarelle, les quatre coins chantournés 26,4 x 32,2 cm Nous remercions Monsieur Nicolas Lesur d’avoir confirmé l’attribution. Il date le dessin des débuts de la carrière de l’artiste, vers 1740

    HVMC - Hôtel des Ventes de Monte-Carlo
  • ATTRIBUTED TO JEAN BAPTISTE MARIE PIERRE, FRENCH 1713-1789, FLUTIST BY A TREE, Sanguine, on laid paper with a circular watermark, Sheet: 10 3/4 x 8 3/4 in. (27.3 x 22.2 cm.), Frame: 17 3/4 x 14 1/2 in. (45.1 x 36.8 cm.)
    Jun. 15, 2023

    ATTRIBUTED TO JEAN BAPTISTE MARIE PIERRE, FRENCH 1713-1789, FLUTIST BY A TREE, Sanguine, on laid paper with a circular watermark, Sheet: 10 3/4 x 8 3/4 in. (27.3 x 22.2 cm.), Frame: 17 3/4 x 14 1/2 in. (45.1 x 36.8 cm.)

    Est: $600 - $800

    ATTRIBUTED TO JEAN BAPTISTE MARIE PIERRE FRENCH, 1713-1789 FLUTIST BY A TREE Sanguine, on laid paper with a circular watermark Lower right inscribed: Frago; Label: Bruno et Patrick le Bayser Experts: 256/48

    Potomack Company
  • A Sacrifice to Pan | Le sacrifice à Pan
    Jun. 14, 2023

    A Sacrifice to Pan | Le sacrifice à Pan

    Est: €6,000 - €10,000

    Workshop of Jean-Baptiste-Marie Pierre Paris 1714 - 1789 A Sacrifice to Pan Oil on canvas 81,3 x 64,5 cm; 32 by 25⅜ in. ____________________________________________ Atelier de Jean-Baptiste-Marie Pierre Paris 1714 - 1789 Le sacrifice à Pan Huile sur toile 81,3 x 64,5 cm ; 32 by 25⅜ in.

    Sotheby's
  • Jean Baptiste Marie Pierre
    May. 03, 2023

    Jean Baptiste Marie Pierre

    Est: €12,000 - €18,000

    (Paris 1713–1789) Io and Jupiter, oil on canvas, 115 x 124 cm, framed We are grateful to Nicolas Lesur for confirming the attribution of the present painting on the basis of a photograph. The present painting relates to another work by the artist with the same subject, but inverted (see N. Lesur, A. Aaron, Jean-Baptist Marie Pierre. Premier peintre du roi, Paris 2009, no. P. 116). Following Ovid’s Metamorphosis, the nymph Io is seduced, in other accounts of the story, raped, by Jupiter disguised as a dark cloud. Deviating from the myth, as element of the artist’s freedom, another attribute for Jupiter, the eagle, appears at the lower right edge of the painting. The lovers are shown in an intimate embrace, with Io’s arm around Jupiter as she sensually pulls the smoky cloud towards herself, creating a powerful sense of passion and desire. Io is shown in three-quarter-view, illuminated by a light source coming from the right. Her slightly twisted body, reminiscent of ancient sculpture, is embedded on a draped cloth and softly embraced by the dark cloud. The composition is sensual, decorative and delicate and corresponds to the preferred French taste in the mid-18th century Rococo painting. Jean Baptiste Marie Pierre was a member of the Royal Academy of Painting and Sculpture from 1744. He held the prestigious position of Premier Peintre du Roi (First Painter to the King) from 1770 until the French Revolution in 1789. Pierre’s works, such as the present painting, drew inspiration from classical mythology.

    Dorotheum
  • ATTRIBUTED TO JEAN BAPTISTE MARIE PIERRE, FRENCH 1713-1789, FLUTIST BY A TREE, Sanguine, on laid paper with a circular watermark, Sheet: 10 3/4 x 8 3/4 in. (27.3 x 22.2 cm.), Frame: 17 3/4 x 14 1/2 in. (45.1 x 36.8 cm.)
    Apr. 05, 2023

    ATTRIBUTED TO JEAN BAPTISTE MARIE PIERRE, FRENCH 1713-1789, FLUTIST BY A TREE, Sanguine, on laid paper with a circular watermark, Sheet: 10 3/4 x 8 3/4 in. (27.3 x 22.2 cm.), Frame: 17 3/4 x 14 1/2 in. (45.1 x 36.8 cm.)

    Est: $800 - $1,200

    ATTRIBUTED TO JEAN BAPTISTE MARIE PIERRE FRENCH, 1713-1789 FLUTIST BY A TREE Sanguine, on laid paper with a circular watermark Lower right inscribed: Frago; Label: Bruno et Patrick le Bayser Experts: 256/48

    Potomack Company
  • JEAN-BAPTISTE-MARIE PIERRE (1714-1789) Le repas d’Antoine et Cléopâtre
    Mar. 16, 2023

    JEAN-BAPTISTE-MARIE PIERRE (1714-1789) Le repas d’Antoine et Cléopâtre

    Est: €1,500 - €2,000

    JEAN-BAPTISTE-MARIE PIERRE (1714-1789) Le repas d’Antoine et Cléopâtre Plume et encre noire, lavis gris et aquarelle, les quatre coins chantournés 26,4 x 32,2 cm Nous remercions Monsieur Nicolas Lesur d’avoir confirmé l’attribution. Il date le dessin des débuts de la carrière de l’artiste, vers 1740

    HVMC - Hôtel des Ventes de Monte-Carlo
  • FLOWER GIRL.
    Dec. 08, 2022

    FLOWER GIRL.

    Est: €200 - €300

    Drawing, pen and black ink, watercolour, 12,6 x 7,9 cm, laid paper, signed in pen and black ink at bottom left: "Pierre f." (few spots, traces of mounting on verso). - Charming drawing of a "bouquetière" dressed in green and pink by the French court painter Jean-Baptiste Marie Pierre (1714-1789).

    Arenberg Auctions
  • Jean-Baptiste-Marie PIERRE Paris, 1714 - 1789 Le Triomphe de Diane, déesse de la chasse, esquisse
    Dec. 06, 2022

    Jean-Baptiste-Marie PIERRE Paris, 1714 - 1789 Le Triomphe de Diane, déesse de la chasse, esquisse

    Est: €80,000 - €100,000

    Jean-Baptiste-Marie PIERRE Paris, 1714 - 1789 Le Triomphe de Diane, déesse de la chasse, esquisse Huile sur toile 72 x 82 cm The Triumph of Diana, Goddess of the Hunt, modello Oil on canvas 72 x 82 cm PROVENANCE M. Roggero, compositeur, claveciniste et professeur de musique, Rue du Petit-Versailles, Toulouse, à partir de 1781 ; France, Collection privée jusqu'en 2013 ; France, Collection privée. EXPOSITION Toulouse, Le Capitole, Salon de l'Académie royale de Toulouse, from 19 May 1781, no. 76. BIBLIOGRAPHIE Catalogue des Tableaux et autres Ouvrages relatifs aux Beaux-Arts, Dont on a formé le Salon de Peinture, dans une des Salles du Capitole, Toulouse, 1781, no. 76. Robert Mesuret, Les Expositions de l'Académie Royale de Toulouse de 1751 0 1791: Livrets publiés et annotés, Toulouse, 1972, p. 383, n° 4118. Pierre Sanchez, Dictionnaire des artistes exposant dans les salons des XVII et XVIIIe siècles à Paris et en province, Dijon, 2004, III, p. 1369. Nicolas Lesur and Olivier Aaron, Jean-Baptiste-Marie Pierre, 1714-1789: Premier peintre du roi, Paris, 2009, no. *P.267, 'Le Repos de Diane et des nymphes'. ERRATA: It is specified that Nicolas Lesur, specialist of Jean-Baptiste Marie Pierre and author of the catalog raisonné, must carry out a complementary physical examination of the work. The buyer may, if he wishes, wait for the outcome of this examination. ERRATA : Il est précisé que Nicolas Lesur, spécialiste de Jean-Baptiste Marie Pierre et auteur du catalogue raisonné, doit réaliser un examen physique complémentaire de l'oeuvre. L'acquéreur pourra, s'il le désire, attendre l'issue de cet examen.

    Aguttes
  • Jean-Baptiste Marie PIERRE (Paris 1714 - 1789) Ganymède and the eagle
    Mar. 24, 2022

    Jean-Baptiste Marie PIERRE (Paris 1714 - 1789) Ganymède and the eagle

    Est: €4,000 - €6,000

    Jean-Baptiste Marie PIERRE (Paris 1714 - 1789) Ganymède and the eagle Oil on canvas 63 x 80 cm Expert : Cabinet Turquin Our painting can be compared to the one exhibited by Pierre at the 1743 Salon (no. 95), lost but known from Jean-Martin Preissler's engraving - in the same sense - (Nicolas Lesur and Olivier Aaron, Jean-Baptiste Marie Pierre (1714-1789), Premier peintre du roi, Paris, 2009, no. P. 45, p. 228). We note as a variant the absence on our canvas of the sandal and the laces on the young man's leg. Restorations and accidents. Jean-Baptiste Marie PIERRE (Paris 1714 - 1789) L'Enlèvement de Ganymède Toile Hauteur : 64,5 cm Largeur : 79,5 cm Notre tableau peut être rapproché de celui exposé par Pierre au Salon de 1743 (n°95), perdu mais connu par la gravure de Jean-Martin Preissler - dans le même sens - (Nicolas Lesur et Olivier Aaron, Jean-Baptiste Marie Pierre (1714-1789), Premier peintre du roi, Paris, 2009, n° P. 45, p. 228). On note comme variante l'absence sur notre toile de la sandale et des lacets sur la jambe du jeune homme. Restaurations et accidents Expert : Cabinet Eric Turquin Jean-Baptiste-Marie Pierre (1714-1789) est probablement l'élève de Nicolas Bertin, il suit les cours de l'Académie royale de peinture et de sculpture et peint son autoportrait dès 1732. Lauréat du grand prix de peinture de l'Académie en 1734, ce succès lui vaut de séjourner à l'Académie de France à Rome comme pensionnaire du roi de 1735 à 1740 sous la direction de Nicolas Vleughels, puis de Jean-François de Troy. De retour à Paris, il est agréé à l'Académie le 29 avril 1741, puis reçu le 31 mars 1742. Tout au long des années 1740, l'artiste brille dans tous les genres de la peinture, répondant à de nombreuses commandes d'amateurs, des Bâtiments du roi et de l'Église. Ses œuvres présentées aux Salons témoignent de cette variété : les bambochades s'y mêlent aux grandes compositions religieuses ou historiques et aux œuvres mythologiques.

    Piasa
  • Jean-Baptiste Marie Pierre ( Parigi 1714 - 1789) attribuito
    Nov. 30, 2021

    Jean-Baptiste Marie Pierre ( Parigi 1714 - 1789) attribuito

    Est: €1,600 - €2,500

    Jean-Baptiste Marie Pierre ( Parigi 1714 - 1789) attribuito San Giovanni Battista Olio su tela 78 x 62 cm Allievo di Natoire, Jean-Baptiste Marie Pierre si trasferisce in Italia per frequentare l'Accademia di Francia a Roma (1735-40), allora diretta da Nicolas Vleughels e successivamente da Jean-François de Troy. Esponente di una pittura Roccocò classicheggiante, caratterizzata da colori nitidi e tenui, col passare degli anni percepisce le tendenze neoclassiche e se ne conforma. Nella sua produzione artistica ritroviamo sia soggetti religiosi sia storico-mitologici (anche per la manifattura dei Gobelins) e scene di genere. Dal 1770 fu direttore dell'Accademia e primo pittore del re. Le sue ultime realizzazioni furono compiute a Choisy, al Petit Trianon e al castello di Marly. Pierre esercita un influsso importante nell arte pittorica del suo tempo, lasciando dietro a sé un importante nucleo di allievi e seguaci, quali: Nicolas-René Jollain, Jean-Baptiste Tierce, Étienne-Louis Boullée, Louis-Jacques Durameau, Étienne de La Vallée Poussin, Jean-Jacques-François Le Barbier, Antoine Vestier, Hughes Taraval. Jean-Baptiste Marie Pierre (Paris 1714 - 1789) attributed to Saint John the Baptist Oil on canvas 78 x 62 cm

    Lucas Aste
  • La nascita di Venere Scuola francese del XVIII secolo
    Oct. 20, 2021

    La nascita di Venere Scuola francese del XVIII secolo

    Est: €5,000 - €7,000

    in cornice dorata, olio su tela, W. 120 - H. 82 cm, Prof. Maurizio Marini, con vecchia attribuzione a Jean Baptiste Marie Pierre (Parigi, 1714-1789), Galleria Ghelfi, Vicenza

    Cambi Casa d'Aste
  • JEAN-BAPTISTE-MARIE PIERRE (PARIS 1714-1789) - Head of Minerva
    Jul. 06, 2021

    JEAN-BAPTISTE-MARIE PIERRE (PARIS 1714-1789) - Head of Minerva

    Est: £12,000 - £15,000

    JEAN-BAPTISTE-MARIE PIERRE (PARIS 1714-1789) Head of Minerva black chalk, pastel on blue paper 12 x 9½ in. (30.6 x 23.7 cm)

    Christie's
  • JEAN-BAPTISTE-MARIE PIERRE (1714-1789)
    Jun. 18, 2021

    JEAN-BAPTISTE-MARIE PIERRE (1714-1789)

    Est: €2,000 - €3,000

    JEAN-BAPTISTE-MARIE PIERRE (1714-1789) Le repas d’Antoine et Cléopâtre Plume et encre noire, lavis gris et aquarelle, les quatre coins chantournés 26,4 x 32,2 cm Nous remercions Monsieur Nicolas Lesur d’avoir confirmé l’attribution. Il date le dessin des débuts de la carrière de l’artiste, vers 1740

    HVMC - Hôtel des Ventes de Monte-Carlo
  • Jean-Baptiste Marie PIERRE Paris, 1714 - 1789 Moïse sauvé des eaux et Moïse défendant les filles de Jethro Paire d'huiles sur toiles
    Jun. 09, 2021

    Jean-Baptiste Marie PIERRE Paris, 1714 - 1789 Moïse sauvé des eaux et Moïse défendant les filles de Jethro Paire d'huiles sur toiles

    Est: €150,000 - €200,000

    Jean-Baptiste Marie PIERRE Paris, 1714 - 1789 Moïse sauvé des eaux et Moïse défendant les filles de Jethro Paire d'huiles sur toiles Signée et datée 'Pierre 1756(?)' en bas à droite pour 'Moïse sauvé des eaux' The Finding of Moses and Moses and the daughters of Jethro, oil on canvas, a pair, signed and dated, by J. B. M. Pierre h: 54,50 w: 72,50 cm Provenance : Probablement les tableaux mentionnés dans l'atelier de l'artiste dans la 'Feuille nécessaire' du 9 juillet 1759 : "Le même Attelier offre encore cinq petits Tableaux nouvellement finis, qui sont deux pendants de 20 pouces sur 24, dont l'un représente Moyse sauvé des eaux, par la Fille de Pharaon. Et l'autre Moyse vengeant les filles de Jethro, de la persécution des Pasteurs de Madian." ; Probablement collection Barthélémy Loliée, gendre de Marguerite Le Comte, maîtresse de Claude-Henri Watelet ; Probablement vente après-décès de sa veuve, Paris, 4-5 mars 1816, n° 13 ; Chez Jean-François Heim, en 2016, pour 'Moïse sauvé des eaux' et chez Didier Aaron & Cie, Paris, en 2009, pour 'Moïse et les filles de Jethro' ; Acquis auprès de ces derniers par l'actuel propriétaire ; Collection particulière européenne Bibliographie : Probablement 'la Feuille nécessaire', n° 22, 9 juillet 1759, p. 342 Nicolas Lesur et Olivier Aaron, 'Jean-Baptiste Marie Pierre, 1714-1789', Paris, 2009, repr. coul. p. 128, p. 290-291, n° P. 206, repr. et *P. 207 Nicolas Lesur, " " Lorsque la théorie la plus savante se joint à la pratique la plus heureuse". Jean-Baptiste-Marie Pierre et l'Art de peindre de Claude-Henri Watelet (1760) ", in actes du colloque 'Le Public et la Politique des arts au Siècle des Lumières, Célébration du 250e anniversaire du premier salon de Diderot', Paris, 17-19 décembre 2009, Paris, Annales du Centre Ledoux, VIII, 2011, p. 387, repr. pl. XVIII (pour Moïse défendant les filles de Jethro) Commentaire : Lorsque Jean-Baptiste Marie Pierre peint ces deux épisodes de l'Ancien Testament dans la seconde partie des années 1750, il est l'un des artistes les plus en vue de Paris. Premier peintre du duc d'Orléans depuis 1752, professeur à l'Académie royale de Peinture et de Sculpture, il reçoit de nombreuses commandes prestigieuses, notamment de décors pour le roi et la reine, la marquise de Pompadour ou encore le marquis de Marigny, ainsi que pour des églises parisiennes. Ces compositions historiques et officielles ne lui feront jamais oublier ses premières amours pour la nature et le pittoresque, développées au cours de son séjour en Italie au début de sa carrière, entre 1735 et 1740. Pierre avait alors noirci de nombreuses pages avec des croquis de ce qu'il observait, scènes de la vie quotidienne, ruines et paysages de la campagne romaine. Son séjour à l'Académie de France à Rome sera également marqué par une importante rencontre : celle de l'amateur Claude-Henri Watelet qui achève alors un voyage en Europe et arrive dans la Ville éternelle en 1736. Leur indéfectible amitié, leur étroite communion de pensée et de goût, donneront naissance à une fructueuse collaboration artistique qui ne prendra fin qu'à la mort de Watelet en 1786. Les deux scènes de l'Exode que nous présentons ici en sont un témoignage. D'une part, elles ont selon toute vraisemblance appartenu à Barthélémy Loliée, gendre de Marguerite Le Comte, compagne de Watelet, comme en atteste le catalogue de sa vente de 1816. D'autre part, leur facture même, la composition dans laquelle se remarque une certaine mesure et où le paysage tient un rôle prépondérant, est le reflet des idées partagées par Pierre et Watelet sur les arts et l'esthétique qui seront couchées sur le papier quelques années plus tard, en 1760, par Watelet dans un traité sous forme de poème intitulé " L'Art de peindre "1. Ainsi, dans ces deux tableaux, lumière, atmosphère et paysage viennent renforcer le discours du peintre et se mettre au service de la narration, au même titre que figures et attitudes. Une douce harmonie gris bleuté, relevée par le rose des carnations et des drapés des femmes, éclaire la découverte par la fille de pharaon et ses suivantes de la corbeille de papyrus dans laquelle a été déposé le jeune Moïse, faisant écho aux doux sentiments qui animent la princesse, " touchée de compassion " pour ce garçon hébreux promis à une mort certaine, pharaon ayant ordonné de jeter au fleuve les fils d'Israël à leur naissance (Ex 2, 5-8). A contrario, ce sont des arbres moins nombreux, certains au feuillage rare, d'autres ployés par le vent, et des cieux barrés de nuages et d'une vive lumière jaune qui dessinent le paysage du pays de Madiân où Moïse, devenu adulte, vient à l'aide des filles de Jéthro, chassant vigoureusement les bergers qui les empêchaient d'accéder au puits pour abreuver les bêtes de leur père (Ex 2, 16-17). Il est intéressant de comparer cette illustration du combat entre Moïse et les bergers par Pierre avec celle exécutée 70 ans auparavant par un autre peintre du roi, et non des moindres, Charles Le Brun pour le cabinet du Billard du Petit Appartement de Versailles (fig. 1), et que Pierre avait peut-être eu l'occasion d'examiner, le tableau ayant ensuite rejoint le cabinet des Tableaux de l'hôtel de la Surintendance à Versailles2. Un chapitre sur l'expression des passions au sein de 'L'Art de peindre' de Watelet témoigne en tout cas de la vivacité de l'héritage du peintre du Roi soleil dans le milieu académique parisien en général et au cœur des réflexions du théoricien en particulier. Nous retrouvons dans les deux compositions le motif de la jambe du berger renversé, le pied relevé, et celui de la jeune femme retenant par le collier un chien prêt à rejoindre le combat. Séparés au cours du XIXe siècle avant d'être de nouveau réunis par notre collectionneur en 2016, ces deux tableaux présentent de nombreuses qualités. Sur des toiles d'un format modeste et agréable, telles que les plébiscitaient les commanditaires du règne de Louis XV pour leurs confortables intérieurs, Pierre nous offre une admirable synthèse de ses talents, alliant le sens de la narration du peintre d'histoire chevronné à l'intelligence du coloris et au sens de la lumière issus du séjour romain, ajoutant discrètement quelques détails témoignant de son goût pour l'archéologie, le tout servi par une touche généreuse qui leur confère une vibrante séduction. Nous remercions Monsieur Nicolas Lesur pour son aide à la rédaction de cette notice. 1. Voir à ce sujet N. Lesur, " " Lorsque la théorie la plus savante se joint à la pratique la plus heureuse". Jean-Baptiste-Marie Pierre et l'Art de peindre de Claude-Henri Watelet (1760) ", in actes du colloque 'Le Public et la Politique des arts au Siècle des Lumières, Célébration du 250e anniversaire du premier salon de Diderot', Paris, 17-19 décembre 2009, Paris, Annales du Centre Ledoux, VIII, 2011, p. 383-395. 2. Voir cat. exp. 'Charles Le Brun', Louvre Lens, Paris, 2016, p. 390, cat. 218 When Jean-Baptiste-Marie Pierre painted these two scenes from the Old Testament in the later 1750s, he was already one of the most prominent artists in Paris. First Painter to the Duke of Orleans since 1752, he was a professor of the Académie Royale de Peinture et de Sculpture. He received many prestigious commissions, especially for decors for the King and Queen, the Marquise de Pompadour and the Marquis de Marigny, and for paintings to be installed in Parisian churches. Despite these many official commissions for history subjects, he never forgot his first love for nature and the picturesque, developed in Italy where he had lived early in his career, between 1735 and 1740. Pierre filled many pages with sketches of what he observed, scenes from ordinary life, ruins and landscapes of the countryside around Rome. The time spent at the French Academy in Rome was also important as he met Claude-Henri Watelet there. Watelet was at the end of a journey around Europe and arrived in Rome in 1736. Their unwavering friendship, their close communion of thought and taste, led to a fruitful artistic collaboration that would end only with Watelet's death in 1786. The two scenes from the Exodus presented here illustrate this relationship. They probably belonged to Barthélémy Loliée the son-in-law of Marguerite Le Comte, Watelet's lover, as the catalogue of his sale in 1816 appears to confirm. In addition, the style and restrained composition in which landscape is especially dominant, reflect the ideas shared by Pierre and Watelet on the arts and aesthetics, which Watelet published in 1760, in a treatise in the form of a poem entitled "the Art of Painting"1. In the two paintings, light, atmosphere, and landscape, as well as the figures and poses, reinforce the artist's discourse and support the narrative. A gentle blue-grey harmony, highlighted by the pink in the skin tones and women's clothing, illuminates the discovery by the Pharaoh's daughter and her companions of the papyrus basket in which the young Moses had been placed. They echo the gentle sentiments felt by the princess, "touched by compassion" for the Hebrew boy destined for a certain death, as the Pharaoh had ordered the sons of Israel to be thrown into the river at birth (Ex 2, 5-8). Conversely, less frequent trees, some with little foliage, others bent by the wind, and skies filled with clouds and bright yellow light, form the landscape of the country of Midian, where Moses, now an adult, has come to help the daughters of Jethro by vigorously chasing away the shepherds who prevented them from accessing the well to allow their father's animals to drink (Ex 2, 16-17). It is interesting to compare this version of the fight between Moses and the shepherds by Pierre with one created 70 years earlier by another painter to the King, and not the least of them: Charles Le Brun, for the Billard Room of the Petit Appartement at Versailles (fig.1). Pierre may have seen it after it had entered the king's cabinet of Paintings at the Hôtel de la Surintendance in Versailles2. A chapter on the expression of the passions in Watelet's L'Art de Peindre shows the strength of Le Brun's influence in academic circles in Paris generally and more specifically at the heart of Watelet's thought. The overturned shepherd's raised leg and foot and the young woman holding a dog back by the collar, preventing it from joining the fight, appear in both compositions. Separated during the 19th century, before being reunited by our collector in 2016, these two paintings have several qualities. Of an intimate and pleasant size, a format that was especially popular among clients during the reign of Louis XV for their comfortable interiors, Pierre created an admirable synthesis of his talents, combining the ease with narrative of a seasoned history painter and the intelligence of colour and feel for light acquired while in Rome, with the discrete addition of a few details showing his interest in archaeology. These are supported by a generous touch that make these paintings vibrantly seductive. We are grateful to Nicolas Lesur for his help in cataloguing this lot. 1. "L'Art de peindre". See N. Lesur, op. cit., 2011, p. 383-395. 2. See exh. cat. Charles Le Brun, Louvre Lens, Paris, 2016, p. 390, cat. 218 Estimation 150 000 - 200 000 €

    Artcurial
  • JEAN-BAPTISTE-MARIE PIERRE (1714-1789)
    Feb. 09, 2021

    JEAN-BAPTISTE-MARIE PIERRE (1714-1789)

    Est: €4,000 - €6,000

    Le repas d’Antoine et Cléopâtre Plume et encre noire, lavis gris et aquarelle, les quatre coins chantournés 26,4 x 32,2 cm Nous remercions Monsieur Nicolas Lesur d’avoir confirmé l’attribution. Il date le dessin des débuts de la carrière de l’artiste, vers 1740

    HVMC - Hôtel des Ventes de Monte-Carlo
  • JEAN-BAPTISTE-MARIE PIERRE (1714-1789)
    Dec. 12, 2020

    JEAN-BAPTISTE-MARIE PIERRE (1714-1789)

    Est: €4,000 - €6,000

    JEAN-BAPTISTE-MARIE PIERRE (1714-1789) Le repas d’Antoine et Cléopâtre Plume et encre noire, lavis gris et aquarelle, les quatre coins chantournés 26,4 x 32,2 cm Nous remercions Monsieur Nicolas Lesur d’avoir confirmé l’attribution. Il date le dessin des débuts de la carrière de l’artiste, vers 1740

    HVMC - Hôtel des Ventes de Monte-Carlo
  • Jean-Baptiste Marie PIERRE Paris, 1714 - 1789 Jeune femme en costume oriental agenouillée de profil vers la gauche Pierre noire, est...
    Nov. 18, 2020

    Jean-Baptiste Marie PIERRE Paris, 1714 - 1789 Jeune femme en costume oriental agenouillée de profil vers la gauche Pierre noire, est...

    Est: €4,000 - €6,000

    Jean-Baptiste Marie PIERRE Paris, 1714 - 1789 Jeune femme en costume oriental agenouillée de profil vers la gauche Pierre noire, estompe et rehauts de craie blanche Annoté 'Leprince.' en bas à droite (Rousseurs) Woman in oriental costume kneeling, black and white chalk, by J. B. M. Pierre h: 44 w: 36,50 cm Provenance : Vente anonyme ; Paris, Christie's, 15 novembre 2006, n° 138 (comme entourage de Jean-François de Troy) ; Acquis lors de cette vente par l'actuel propriétaire ; Collection particulière, Paris Bibliographie : Nicolas Lesur et Olivier Aaron, 'Jean-Baptiste Marie Pierre, 1714-1789', Paris, 2009, p. 71, repr. coul. , p. 267, mentionné dans la notice du n° P. 138 et p. 397, n° D. 250, repr. Commentaire : Cette figure de jeune femme au riche costume oriental est préparatoire à la courtisane représentée à droite du sultan et passant son bras autour de ses épaules dans l'un des tableaux réalisé par Pierre vers 1750 pour madame de Pompadour au château de Bellevue. Cette toile représentant un Sérail, qui figure dans la vente après-décès de la marquise de Pompadour, est aujourd'hui conservée au palais de Jablonna en Pologne (fig.1, voir N. Lesur et O. Aaron, 'op. cit.', p. 267, n° P. 138). Estimation 4 000 - 6 000 €

    Artcurial
  • Jean-Baptiste Marie PIERRE Paris, 1714 - 1789 Académie d'homme vu de dos Crayon noir, estompe et rehauts de craie blanche
    Nov. 18, 2020

    Jean-Baptiste Marie PIERRE Paris, 1714 - 1789 Académie d'homme vu de dos Crayon noir, estompe et rehauts de craie blanche

    Est: €2,500 - €3,000

    Jean-Baptiste Marie PIERRE Paris, 1714 - 1789 Académie d'homme vu de dos Crayon noir, estompe et rehauts de craie blanche Une marque de collection non identifiée (L. 3038) en bas à droite (Pliures) Sans cadre Male nude seen from behind, black and white chalk, by J. B. M. Pierre h: 45,50 w: 31,50 cm Provenance : Vente anonyme ; Paris, Christie's, 15 novembre 2006, n° 138 (comme attribué à Jean-Baptiste Descamps) ; Acquis lors de cette vente par l'actuel propriétaire ; Collection particulière, Paris Bibliographie : Nicolas Lesur et Olivier Aaron, 'Jean-Baptiste Marie Pierre, 1714-1789', Paris, 2009, p. 360-361, n° D. 134, repr. Estimation 2 500 - 3 000 €

    Artcurial
  • Jean-Baptiste Marie PIERRE Paris, 1714 - 1789 Une église de campagne Crayon noir
    Nov. 18, 2020

    Jean-Baptiste Marie PIERRE Paris, 1714 - 1789 Une église de campagne Crayon noir

    Est: €2,000 - €3,000

    Jean-Baptiste Marie PIERRE Paris, 1714 - 1789 Une église de campagne Crayon noir A church in a landscape, black chalk, by J. B. M. Pierre h: 20,80 w: 40,70 cm Provenance : Collection Charles-Alexandre de Villeneuve, comte de Vence ; Mentionné dans son inventaire après-décès, en date du 24 janvier 1760 (A. N., M. C., LVIII, 395) ; Sa vente, Paris, P. Rémy, 9-13 février 1761, n° 161, vendu 12,10 livres ; Vente anonyme ; Paris, Hôtel Drouot, Piasa 13 juin 2001, n° 101 (comme école flamande du XVIIe siècle) ; Acquis lors de cette vente par l'actuel propriétaire ; Collection particulière, Paris Bibliographie : 'Catalogue des tableaux du cabinet de monsieur le comte de Vence', Paris, 1759, p. 39 Nicolas Lesur et Olivier Aaron, 'Jean-Baptiste Marie Pierre, 1714-1789', Paris, 2009, p. 348, n° D. 102, repr. Commentaire : Gravure : Par Pierre-Quentin Chedel Notre dessin appartient à une suite de trois paysages dessinés par Pierre ayant appartenu à la collection du comte de Vence. Tous trois ont été gravés par Chedel et les deux autres dessins n'ont pas encore été retrouvés. Un exemplaire de la gravure d'après la feuille que nous présentons est conservé à la bibliothèque de l'Arsenal à Paris, celle-ci présentant quelques variantes avec le dessin, notamment la présence d'un troupeau de vaches. Estimation 2 000 - 3 000 €

    Artcurial
  • Jean-Baptiste Marie Pierre (1714-1789) La Mascarade chinoise faite à Rome le Carnaval de l’année 1735 par Messieurs les pensionnaires du roi de France en son Académie des Arts.
    Oct. 09, 2020

    Jean-Baptiste Marie Pierre (1714-1789) La Mascarade chinoise faite à Rome le Carnaval de l’année 1735 par Messieurs les pensionnaires du roi de France en son Académie des Arts.

    Est: €6,000 - €8,000

    5. Jean-Baptiste Marie Pierre (1714-1789) La Mascarade chinoise faite à Rome le Carnaval de l’année 1735 par Messieurs les pensionnaires du roi de France en son Académie des Arts. circa 1735 Pierre noire sur papier 34,4 x 51 cm. « Je vous diray avoir veu le carnaval de Rome, qui est une choze admirable par la despance que font les Romains : tous chariots d'or et les prince fesant le coché et s'entre jette des dragéez; cela dure 8 jours et chaque jour de différante choze ; je ne peux pas vous exprimer les beautez, l'on viendroit volontiers de plus de 400 lieues pour voir cela » Lettre de Bernard-Claude Deshays, gentilhomme rouennais à son père, 21 février 1701. Lauréat du grand prix de peinture de l'Académie en 1734, avec Dalila coupe les cheveux de Samson (localisation actuelle inconnue), le jeune Pierre (fig. 1.) est autorisé à rejoindre l’Académie de France à Rome, alors sous la direction du peintre Nicolas Vleughels (1688-1737). Il arrive au Palais Mancini, siège de l’Académie, sise sur le Corso, en juin 1735. Quelques mois auparavant, les élèves de l’Académie avaient participé au célèbre Carnaval de Rome, héritier des Saturnales antiques, long de 8 jours de fêtes et d’excès. La décoration du char et les costumes chinois témoignent d’une curiosité pour cette civilisation lointaine, curiosité qui prit de l’ampleur durant tout le siècle à venir. Inconnu jusqu’à sa redécouverte, en 2010, notre dessin est à mettre en rapport avec la gravure, dédiée au duc de Saint-Aignan (1684-1776), ambassadeur de France auprès du Saint-Siège, dont la lettre donne la paternité à Pierre (fig. 2). Tour de force technique, en même temps que témoignage visuel unique du Carnaval de 1735, cette gravure compte parmi les plus réussies du peintre. Le statut de notre dessin est difficile à situer avec certitude : il est probable qu’il s’agisse d’une première pensée, réalisée d’après les récits des pensionnaires, peut-être aussi devant le motif du char encore existant, du dessin fini, préparatoire à la gravure. Parmi les autres rares témoignages du Carnaval de Rome au XVIIIe siècle, on peut citer le cycle gravé consacré au Carnaval de 1748, par Joseph-Marie Vien (1716-1809), intitulé Caravanne du Sultan a la Mecque (fig. 3). Riche de 32 planches colorées, il détaille les costumes luxueux et exubérants des pensionnaires. On y remarque un ambassadeur de la Chine dont le costume rappelle fortement ceux de 1735 (fig. 4) ainsi que le char du cortège, vide, en dernière planche (fig. 5). Faut-il y voir un clin d’œil à l’œuvre de Pierre, antérieure de 13 ans ? Illustrations comparatives : Fig.1. Johann G. von Müller (1747-1830), d’après Jean-Baptiste Marie Pierre, J.B.M. Pierre, Ec. Peint par lui même à l’âge de 18 ans, gravure, Collection privée, localisation actuelle inconnue. Fig.2. Jean-Baptiste Marie Pierre (1714-1789), La Mascarade chinoise, circa 1735, gravure, 30,5 x 42,4 cm, Paris, Petit Palais, inv. GDUT7576. Fig.3. Joseph-Marie Vien (1716-1809), Frontispice de la Mascarade turque, 1748, Paris, Bibliothèque Nationale de France, inv. 4-PD-79. Fig.4. Joseph-Marie Vien (1716-1809), Ambassadeur de la Chine, 1748, Paris, Bibliothèque Nationale de France, inv. 4-PD-79. Fig.5. Joseph-Marie Vien (1716-1809), Char tiré par quatre chevaux de front sur lequel étoient les sultans et les eunuques, 1748, Paris, Bibliothèque Nationale de France, inv. 4-PD-79. Estimation : 6.000 – 8.000 euros

    Coutau-Begarie
  • Jean-Baptiste Marie PIERRE Paris, 1714 - 1789 Scène romanesque Plume et encre noire, lavis gris sur papier bleu
    Jun. 16, 2020

    Jean-Baptiste Marie PIERRE Paris, 1714 - 1789 Scène romanesque Plume et encre noire, lavis gris sur papier bleu

    Est: €12,000 - €15,000

    Jean-Baptiste Marie PIERRE Paris, 1714 - 1789 Scène romanesque Plume et encre noire, lavis gris sur papier bleu Etudes de figures au crayon noir au verso Romanesque scene, pen and black ink, grey wash on blue paper, by J. B. M. Pierre h: 27,50 w: 41,50 cm Provenance : Collection Jean Masson, son cachet (L.1494a) peu lisible au verso en bas à droite ; Collection Hans Fürstenberg, son cachet (L.3615) en bas à gauche ; Vente de la fondation Furstenberg-Beaumesnil, Paris, Hôtel Drouot, Ader Picard Tajan, 17 novembre 1983, n°160 ; Galerie Cailleux, Paris, son cachet (L. 4461) en bas à gauche ; Acquis auprès de celle-ci par l''actuelle propriétaire ; Collection particulière, Bruxelles Commentaire : Nous remercions Monsieur Nicolas Lesur de nous avoir aimablement confirmé l''authenticité de ce dessin d''après une photographie.

    Artcurial
  • ATTRIBUTED TO JEAN-BAPTISTE MARIE PIERRE (PARIS 1714 - 1789)
    Mar. 17, 2020

    ATTRIBUTED TO JEAN-BAPTISTE MARIE PIERRE (PARIS 1714 - 1789)

    Est: £2,500 - £3,500

    ATTRIBUTED TO JEAN-BAPTISTE MARIE PIERRE (PARIS 1714 - 1789) Study of a nude from the back black chalk with white heightening on paper 393 x 308 mm (15 x 12 in) Provenance: Private Collection, England

    Chiswick Auctions
  • Pierre, Jean-Baptiste: Wolfsjagd
    Nov. 29, 2019

    Pierre, Jean-Baptiste: Wolfsjagd

    Est: €1,200 - €1,500

    Wolfsjagd. - Feder und Pinsel in Schwarz, alt montiert. 26 x 40 cm. -- Jean-Baptiste Pierre war Schüler von Charles-Joseph Natoire an der Academie Royal de Peinture et de Sculpture. Von 1770 - 1789 war er Premier Peintre du Roy. -- - Provenienz: Drouot, Paris, Auktion am 16. Juni 1925, Los 138. -- Wir bitten darum, Zustandsberichte zu den Losen zu erfragen, da der Erhaltungszustand nur in Ausnahmefällen im Katalog angegeben ist. -- Please ask for condition reports for individual lots, as the condition is usually not mentioned in the catalogue.

    Bassenge Auctions
  • Atelier de Jean-Baptiste Marie PIERRE (1713/14-1789)
    Jun. 26, 2019

    Atelier de Jean-Baptiste Marie PIERRE (1713/14-1789)

    Est: €5,000 - €7,000

    Herminie cachée sous les armes de Clorinde

    Maison Verneuil
  • VAN REETH, Pierre Jean-Baptiste, after Henri LEYS "Jacob van Liesvelt à Anv
    Jun. 14, 2019

    VAN REETH, Pierre Jean-Baptiste, after Henri LEYS "Jacob van Liesvelt à Anv

    Est: €100 - €160

    VAN REETH, Pierre Jean-Baptiste, after Henri LEYS "Jacob van Liesvelt à Anvers au 16e siècle". Antwerp F. Bizolier [1832-1866] Etching, 37,1 x 29 cm (plate borders), Japanese paper, signed in plate (chine-collé). Stuck under passe-partout, under glass and wooden frame. A book shop where the Antwerp bookseller and printer Jacob van Liesvelt (1490-1545) and his wife are selling books to scholars. Van Liesvelt was known for his Dutch translation of the Bible, based upon Luther's German translation. In 1545, the Antwerp printer was beheaded for heresy. The etching was produced by Van Reeth after the famous painting by Henri Leys, now in the collection of the Brussels Museum of Fine Arts (inv. 3973).

    Arenberg Auctions
  • Jean Baptiste Marie Pierre (1714-1789). Exercice de l’infanterie françoise Ordonnance du Roy du 6 mars 1755,
    May. 28, 2018

    Jean Baptiste Marie Pierre (1714-1789). Exercice de l’infanterie françoise Ordonnance du Roy du 6 mars 1755,

    Est: €80 - €120

    Jean Baptiste Marie Pierre (1714-1789). Exercice de l’infanterie françoise Ordonnance du Roy du 6 mars 1755, Planche numéro 1 Eau forte Inscrit dans la planche en bas à gauche Pierre Del, SR Baudouin Sculp. 1757 32,5 x 21cm.

    Marie-Saint Germain
  • Jean-Baptiste-Marie Pierre Paris, 1714 - 1789 Etude de nymphe étendue Sanguine et rehauts de craie blanche
    Mar. 21, 2018

    Jean-Baptiste-Marie Pierre Paris, 1714 - 1789 Etude de nymphe étendue Sanguine et rehauts de craie blanche

    Est: €6,000 - €8,000

    Jean-Baptiste-Marie Pierre Paris, 1714 - 1789 Etude de nymphe étendue Sanguine et rehauts de craie blanche Signée 'Pierre' en bas à droite et trace d'annotation en bas à droite Study of a reclining nymph, red chalk, signed, by J.-B. M. Pierre h: 32,50 w: 45,50 cm Provenance : Collection Pierre Guéraud, son cachet (L.3521) en bas à gauche ; Sa vente ; Enghien, Me Lombrail, 20 novembre 1977, n° 77 (4.300 francs) ; Acquis auprès de la galerie Cailleux, Paris, en 1980 ; Collection particulière, Sud-Ouest de la France Expositions : 'Sanguines, dessins français du XVIIIe siècle', Paris-Genève, Galerie Cailleux, 1978, n° 35 Bibliographie : Olivier Aaron, "Jean-Baptiste Marie Pierre, 1714 - 1789", 'Cahiers du dessin français, n°9, Paris, galerie de Bayser, 1993, p. 16, n° 33 Olivier Aaron, Nicolas Lesur, 'Jean-Baptiste Marie Pierre 1714-1789. Premier peintre du roi', Paris, 2009, p. 400, n° D. 256 Commentaire : Cette étude de nymphe, que nous pouvons dater vers 1750-1752, est préparatoire à la figure d'un tableau représentant une 'Nymphe et un satyre', dit aussi 'Jupiter et Antiope', conservé au musée du Prado à Madrid en pendant avec 'Diane et Callisto' (voir O. Aaron et N. Lesur, 'op. cit', p. 268-269, n° P.142 et P.143). Une étude au pastel du visage de cette nymphe est également répertoriée dans une collection particulière ('ibid.', p. 400, n° D.257). Estimation 6 000 - 8 000 €

    Artcurial
  • Attributed to:
    Mar. 20, 2018

    Attributed to:

    Est: $300 - $800

    Attributed to: i.Jean-Baptiste Pierre 1713/14 - 1789 Study of Two Heads Red chalk 14.5 x 14.5 cm Provenance: Early, Wilton Gallery (London), label verso, with details, 'The collection of Benjamin West' ii.Artist Unknown c.1750? Study of Child & Mans Heads Red chalk 20 x 31 cm Lot 114 to 120 Estate of an English gentleman. Purchased in the UK, a generation ago

    McKenzies Auctioneers
  • JEAN-BAPTISTE-MARIE PIERRE (PARIS 1714-1789) Nymphes ornant un terme sig
    Mar. 22, 2017

    JEAN-BAPTISTE-MARIE PIERRE (PARIS 1714-1789) Nymphes ornant un terme sig

    Est: €1,500 - €2,000

    JEAN-BAPTISTE-MARIE PIERRE (PARIS 1714-1789) Nymphes ornant un terme signé ‘Pierre’ craie marron, lavis brun 34,5 x 28,4 cm., ovale

    Christie's
  • JEAN-BAPTISTE-MARIE PIERRE (PARIS 1714-1789) Le Massacre des Innocents s
    Mar. 22, 2017

    JEAN-BAPTISTE-MARIE PIERRE (PARIS 1714-1789) Le Massacre des Innocents s

    Est: €4,000 - €6,000

    JEAN-BAPTISTE-MARIE PIERRE (PARIS 1714-1789) Le Massacre des Innocents sanguine 32,7 x 27,3 cm.

    Christie's
  • Jean-Baptiste Pierre París 1714 - 1789 "Le Galant Jardinier" Dibujo a tinta y tinta aguada sobre papel
    Oct. 26, 2016

    Jean-Baptiste Pierre París 1714 - 1789 "Le Galant Jardinier" Dibujo a tinta y tinta aguada sobre papel

    Est: €6,000 -

    Jean-Baptiste Pierre París 1714 - 1789 "Le Galant Jardinier" Dibujo a tinta y tinta aguada sobre papel Con firma: "Pierre del.". En el reverso, varias inscripciones ilegibles. Realizado hacia 1748. Estudio para el óleo conservado en una colección particular parisina, probablemente pintado para el comedor del palacio de Fontainebleau. Bibliografía de referencia: Nicolas Lesur y Olivier Aaron, "Jen Baptiste Marie Pierre 1714-1789. Premier peintre du roi", París, Arthena, 2009, p. 88 y 254, nº P. 106 22,7x17,8 cm

    Balclis
  • École française du XVIIIe siècle, Entourage de Jean-Baptiste Marie PIERRE (Paris 1713 - 1789) Femme nue sur un drapé Sanguine 43 ...
    May. 06, 2015

    École française du XVIIIe siècle, Entourage de Jean-Baptiste Marie PIERRE (Paris 1713 - 1789) Femme nue sur un drapé Sanguine 43 ...

    Est: €600 - €800

    École française du XVIIIe siècle, Entourage de Jean-Baptiste Marie PIERRE (Paris 1713 - 1789) Femme nue sur un drapé Sanguine 43 x 35 cm Annoté à l’encre noire en bas à droite : Pierre. f. Taches et pliures

    Tajan
  • Jean-Baptiste-Marie Pierre Paris, 1714 - 1789 Académie d'homme de trois-quarts Crayon noir, estompe et rehauts de craie blanche
    Mar. 27, 2015

    Jean-Baptiste-Marie Pierre Paris, 1714 - 1789 Académie d'homme de trois-quarts Crayon noir, estompe et rehauts de craie blanche

    Est: €5,000 - €7,000

    Jean-Baptiste-Marie Pierre Paris, 1714 - 1789 Académie d'homme de trois-quarts Crayon noir, estompe et rehauts de craie blanche Annoté '17 xbre 1759' en bas à gauche Porte un cachet de collection non identifié en bas à gauche 'MALE NUDE', BLACK CHALK, STUMP AND WHITE CHALK HIGHLIGHTS, BY J.-B. M. PIERRE h: 44 w: 30,50 cm Provenance : Acquis à Paris dans les années 1980 (comme François Boucher) ; Collection particulière, Munich Commentaire : Cette impressionnante académie d'homme est sans doute antérieure à la date de 1759 annotée en bas à gauche de la feuille. Elle peut être rapprochée d'une autre académie de Pierre à la sanguine, qui appartenait au comte de Tessin en 1749 et est aujourd'hui conservée au Nationalmuseum de Stockholm. Le modèle apparaît en effet dans une position similaire, assis, le buste de trois-quarts et le coude droit posé sur le genou opposé, présentant sa nuque au spectateur (1). Plus spontanée, notre académie témoigne de la grande dextérité du dessinateur, sculptant le buste de son modèle à l'aide de vifs traits de crayon noir et de hachures et utilisant l'estompe pour en marquer les volumes et les ombres. 1. Nicolas Lesur et Olivier Aaron, 'Jean-Baptiste-Marie Pierre 1714-1789. Premier peintre du roi', Paris, 2009, p. 362, n° D. 137, repr. Nous remercions Monsieur Nicolas Lesur de nous avoir aimablement confirmé l'authenticité de ce dessin par un examen de visu.

    Artcurial
  • Jean-Baptiste Marie Pierre (Paris 1713-1789) Bacchus and Ariadne oil on can
    Jan. 28, 2015

    Jean-Baptiste Marie Pierre (Paris 1713-1789) Bacchus and Ariadne oil on can

    Est: $60,000 - $80,000

    Jean-Baptiste Marie Pierre (Paris 1713-1789) Bacchus and Ariadne oil on canvas 32 x 25½ (81.3 x 64.7 cm.)

    Christie's
  • Jean Baptiste Marie Pierre (1714-1789)-circle,
    Oct. 29, 2014

    Jean Baptiste Marie Pierre (1714-1789)-circle,

    Est: €400 - €600

    Jean Baptiste Marie Pierre (1714-1789)-circle, Lady playing guitar on a chair with feet rest, red chalk on paper in passepartout. Signs of age. 190x140mm

    Deutsch Auktionen
  • Jean Baptiste Marie Pierre (1713/14-1789) Mascarade Chinoise faite à Rome le Carnaval de l'année M
    Jun. 20, 2014

    Jean Baptiste Marie Pierre (1713/14-1789) Mascarade Chinoise faite à Rome le Carnaval de l'année M

    Est: €800 - €1,000

    Jean Baptiste Marie Pierre (1713/14-1789) Mascarade Chinoise faite à Rome le Carnaval de l'année M.D.CC.XXXV Par Mrs les Pensionnaires du Roy de France en son Academie des arts… 1735. Eau-forte. 433 x 310. Baudicour 27 ; V. Carlson et al., Regency to Empire, French Printmaking 1715-1814, The Baltimore Museum of Arts and The Minneapolis Institute of Arts, 1984, n° 21. Très belle épreuve anciennement lavée. Quelques points de rouille. Petite épidermure au bord droit (hors du sujet). Toutes marges.

    Piasa
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