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Yasuda Morikatsu Sold at Auction Prices

b. 1728 - d. 1805

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  • Set of two six panel byobu screens, by Yasuda Morikatsu (1728 1805) one dep
    Jun. 23, 2016

    Set of two six panel byobu screens, by Yasuda Morikatsu (1728 1805) one dep

    Est: €3,800 - €4,800

    Set of two six panel byobu screens, by Yasuda Morikatsu (1728 1805) one depicting a large group of brown and a few white haired gibbons set in a tree landscape with hills and water, the other with cranes (tsuru), set in a similar landscape. Signed: Rokuz?sai Morikatsu, pseudonym of Yasuda Morikatsu. A Kan? style painter from Ise in Mie province. Edo period. About gibbons: These long armed monkeys were not indigenous in Japan but were known from Chinese sources. In South China gibbons were quite common till the late Ming dynasty. Chinese writers viewed the “noble” gibbons, gracefully moving high in the treetops and living in harmonious families, as the “gentlemen” (the Confucian junzi) of the forests, in contrast to the greedy macaques (as Japanese monkeys are), attracted by human food. Especially the rare white gibbons were highly valued and when they were very old, some believed, gibbons could become human. In painting “gibbon grasping at the reflection of the moon in the water” became a well known motive in Chinese and also in Japanese painting. Cranes were also animals that could become very old and were regarded a very dignified birds. H. : 167 x 63,5 cm (2x, 6x). Lot de deux paravents à six feuilles (byobu) de Yasuda Morikatsu (1728 1805). Sur l’un des paravents figure un groupe de singes gibbons de couleur marron accompagnés de quelques spécimens blancs dans un paysage d’arbres, de collines et d’eau. Le second paravent figure des grues japonaises (tsuru) dans un paysage similaire au premier. Signé : Rokuz?sai Morikatsu, pseudonyme de Yasuda Morikatsu, peintre de style Kan? d’Ise (préfecture de Mie). Période Edo. A propos des gibbons : ces singes aux longs membres ne sont pas natifs du Japon mais sont originaires de Chine. En Chine du sud, les singes gibbons étaient très communs jusqu’à la fin de la dynastie Ming. Les érudits chinois considéraient le « noble » gibbon, se déplaçant d’arbre en arbre de manière gracile et vivant de façon harmonieuse en communauté, comme des « gentlemen » de la forêt (le junzi confucéen), en opposition aux macaques gloutons attirés par la nourriture des humains (comme par exemple les singes japonais). Les spécimens de teinte blanche étaient particulièrement vénérés et certaines croyances suggéraient même que lorsqu’ils étaient vieux, les gibbons pouvaient devenir humains. En peinture, le concept du « gibbon essayant d’attraper le reflet de la lune sur l’eau » devint un thème très apprécié, autant en peinture chinoise que japonaise. Dans la mesure où les grues japonaises sont des animaux qui peuvent vivre très longtemps, on leur confère également une certaine dignité.

    Boisgirard-Antonini
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