Nicolas-André MONSIAU Paris, 1754 - 1837 Jeune femme se déshabillant Huile sur toile, de forme ovale Signée 'MONSIAU' en bas à droite h: 22,50 w: 29 cm Provenance : Collection de l'écrivain Anatole France ; Sa vente (au décès de sa femme) ; La Béchellerie, Saint-Cyr-sur-Loire, Me Martini, 25 juin 1931 (selon une étiquette au verso) Commentaire : Rapport de condition: Huile sur toile, rentoilée, châssis à clés à double traverses en croix Vernis ancien, très jaune, sale, encrassé et épaix qui empèche une bonne lecture des éventuelles restaurations anciennes à la lumière UV Néanmoins nous semblons déceler quelques petites retouches éparses principalement situées dans les zones secondaires de la composition Quelques petites griffures et manques Réseau de craquelures légèrement ouvertes Bon état général de conservation Estimation 1 500 - 2 000 €
Nicolas-André MONSIAU Paris, 1754 - 1837 Jeune femme se déshabillant Huile sur toile, de forme ovale Signée 'MONSIAU' en bas à droite h: 22,50 w: 29 cm Provenance : Collection Anatole France ; Sa vente (au décès de sa femme) ; La Béchellerie, Saint-Cyr-sur-Loire, Me Martini, 25 juin 1931 (selon une étiquette au verso) Estimation 3 000 - 4 000 €
Nicolas André MONSIAU (1755-1837) Hercules killing the Stymphalian Bird Brown wash and black pen, signed 15 x 10 cm Nicolas André MONSIAU (1755-1837) Projet d'illustration : Hercule combattant les oiseaux de Stymphale Lavis brun sur traits de crayon noir 15 x 10 cm
Nicolas-André MONSIAU (Paris 1754 - 1837) Femme assise dans un fauteuil lisant un livre Toile "72,5 x 56 cm" Signé et daté en bas à gauche Monsiau 1816 Provenance "Vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot, 17 juin 1994, n°51, reproduit ;" "Vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot, 6 décembre 2017, (Mes Boisgirard-Antonini), n°13, reproduit ;" Acquis à cette vente par l’actuel propriétaire "Cette œuvre est l’un des rares exemples de portrait qui date des dernières années de la carrière de Monsiau Elle appartient certainement à une production privée, à l’instar de l’Autoportrait de l’artiste de 1827 conservé au Louvre Il s’agit probablement d’une parente de l’artiste, ou peut-être de son épouse, Alexandrine-Marie-Louise Daucourt La tenue simple mais correcte de la femme, l’élégante chaise et son livre suggèrent qu’elle appartenait probablement à la bourgeoisie française L’iconographie de la femme lisant était généralement réservée aux femmes nobles, mais commença à s’étendre aux femmes de la haute bourgeoisie à la toute fin du XVIIIème siècle Ceci est attesté, par exemple, par le Portrait de Natalia Zakharovna Kolycheva de Élisabeth Louise Vigée-Lebrun conservé au Dallas Museum of Art et datant de 1799 Dans cette œuvre, le modèle est représenté de la même manière que la femme notre portrait, toutes deux portent des tenues comparables, caractérisées par un châle en cachemire à la mode et des bijoux raffinés La présence d’un livre souligne la culture des modèles et les présente comme des femmes éduquées "
Nicolas André MONSIAU (1754 – 1837) L'impératrice Joséphine accompagnée du Baron Vivant Denon visitant le Salon de 1808 Lavis sépia sur trait de crayon noir 21,4 x 20,8 cm Annoté « Monsiau inv » en bas sur le montage ancien Provenance : ancienne collection Dormeuil, son cachet en bas à droite, n°70 du catalogue de la collection. Sur notre dessin Vivant Denon présente à l'impératrice plusieurs tableaux, dont sûrement le « Portrait à cheval de l'Empereur » par Carle Vernet (n°617 ou 618 du Salon). Sur le mur du fond on aperçoit une « Annonciation », certainement celle de Reboul (n°489 du Salon), ainsi que peut-être « La mort de Domitien » par Le Mire l'Ainé (n°383 du Salon).
Nicolas-André Monsiau Paris, 1754 - 1837 Le sacre de Marie de Médicis le 13 mai 1610 Huile sur toile Sans cadre 'MARIE DE MEDICI'S CORONATION ON 13 MAY 1610', OIL ON CANVAS, BY N.-A. MONSIAU h: 45,50 w: 29,50 cm Provenance : Collection particulière, Paris Commentaire : Ce modello abouti revêt une importance particulière pour la connaissance de l'histoire des décors de la basilique royale de Saint-Denis, et cela à l'heure où de nombreux projets pour la valorisation de cette église au sein de laquelle se déroulèrent d'illustres moments de 1500 ans d'histoire nationale sont à l'ordre du jour. Si Napoléon refusa de s'approprier Versailles, il entreprit en revanche de donner à l'abbatiale de Saint-Denis une certaine importance. Comme l'explique Josette Bottineau dans un article de 1973 (1), l'empereur décréta en 1806, deux mois après la victoire d'Austerlitz, que l'église recevrait la sépulture des empereurs et que, près de la chapelle impériale, trois chapelles élevées sur l'emplacement des tombes des trois dynasties royales, perpétueraient la mémoire des princes disparus. Notre tableau s'intègre dans une commande de dix grandes toiles peintes (2) afin de décorer ces nouvelles chapelles. Au début de l'année 1812, six peintres avaient terminé leurs esquisses et les soumirent à l'architecte Cellerier. Notre petite toile nous semble pouvoir être le modello définitif présenté à l'architecte peu de temps avant la réalisation du tableau final qui fut exposé dès l'automne au Salon de 1812. Cellerier fit ce commentaire le 30 septembre à propos des tableaux de Monsiau et de celui de Gros : " Je crois qu'ils seront accueillis des connaisseurs à l'exposition prochaine. Quoique d'un faire différent, ils sont tous deux très agréables et doivent produire un bon effet en place (3). " Notre modello présente quelques variantes par rapport au tableau définitif mais nous distinguons dans les deux œuvres que l'artiste s'intègre dans une mouvance archéologique. En effet l'architecture est rendue fidèlement, jusqu'au détail des vitraux. Lorsque Rubens peignit 200 ans plus tôt la même scène (4), il ne s'embarrassa d'aucun détail ; plus importants étaient pour le maître anversois " l'effet " et " la couleur ", parfaitement traduits par les anges portant dans leur envol une corne d'abondance, la présence des chiens et les multiples drapés. Monsiau semble avoir apprécié ce sujet et c'est sans doute de façon nostalgique qu'il reprendra cette composition dans un petit dessin daté de 1829 et actuellement conservé dans une collection particulière. Elève de Pierre Peyron à Paris, Monsiau suit en 1776 son protecteur, le marquis de Corberon, à Rome où il fit la connaissance de David. Après quatre ans de formation à l'Académie de France à Rome sous l'enseignement de Vien, il revient à Paris et y est agréé en 1787 et reçu en 1789. Notre connaissance de l'œuvre de l'artiste se résume souvent à son Lion de Florence exposé au Salon de 1801 et à son Louis XVI donnant ses instructions au capitaine de vaisseau La Pérouse, succès du Salon de 1817. La qualité de notre tableau nous ouvre les yeux sur le talent dont il fit preuve dans de nombreuses autres réalisations. D'une palette harmonieuse et présenté dans un très bel état de conservation avec tous ses glacis d'origine, le modello que nous présentons illustre un événement pour le moins original que seul le contexte historique et la personnalité de Marie de Médicis permettent de saisir. Fière de son sang médicéen renforcé par l'ascendance impériale de sa mère, la jeune princesse reçoit la meilleure éducation possible à Florence et accepte mal de devoir épouser un " béarnais rustique " afin de renflouer les caisses du royaume de France. Le mariage de Marie de Médicis est resté célèbre en raison des nombreuses crises de couple et d'humeurs de la reine qui devait supporter les maîtresses du " Vert-galant ". A peine plus de neuf mois après leur nuit de noces elle offre néanmoins au pays l'héritier attendu depuis quarante ans et cinq autres enfants suivront. La pratique du couronnement d'une reine n'était pas usuelle en France et l'insistance permanente de Marie de Médicis à se faire couronner ne fut satisfaite qu'à l'occasion d'une longue campagne militaire que le roi allait entreprendre contre les princes du Saint-Empire. Le couronnement de la reine trouvait dès lors la meilleure justification : il permettrait d'asseoir la couronne en cas d'accident si le roi ne revenait pas de cette campagne. Le destin épousa cette prévision : le 13 mai la reine est couronnée par le cardinal de Joyeuse à Saint-Denis, le lendemain le roi est assassiné par Ravaillac. Coïncidence, hasard de l'histoire, aucun historien sérieux ne fit de rapprochement entre les deux événements pourtant si proches, même au regard de la régence très perturbée qui offrit des débuts difficile au jeune Louis XIII. 1. Josette Bottineau, " Le décor de tableaux à la sacristie de l'ancienne abbatiale de Saint-Denis ", in Bulletin de la société d'histoire de l'art français, 1973 (1974), p. 263-266. 2. Les événements illustrés sont tous en lien avec le lieu et se situent pour l'ensemble à l'époque médiévale à l'exception de deux toiles dont celle qui nous intéresse ici. Les dix toiles définitivement livrées en 1823 sont les suivantes : La Prédication de Saint-Denis dans les Gaules, par Monsiau, Les Funérailles de Dagobert en 638, par Garnier, Charlemagne fait bénir l'église de Saint-Denis en 775, par Meynier, Saint-Louis fait établir les tombeaux des rois, ses prédécesseurs, dans le chœur de l'église de Saint-Denis vers 1231, par Landon, Saint-Louis prend l'oriflamme à Saint-Denis en 1248, par Le Barbier l'Aîné, Philippe III le Hardi apporte à Saint-Denis les relique de Saint-Louis, son père, le 22 mai 1271, par Guérin , Louis le Gros au lit de mort bénit son fils Louis VII, en 1137, par Menjaud, Charles-Quint et François Ier visitent les caveaux de l'église de Saint-Denis en 1540, par Gros, Le Sacre de Marie de Medicis le 13 mai 1610, par Monsiau, Les ossements des rois déposés dans la cour des Valois, à Saint-Denis en 1793, en sont retirés pour être recueillis dans un caveau le 20 janvier 1817, par Heim 3. Arch. Nat., F13 1295, doss. 3, 288 4. Le Couronnement de la reine à l'abbaye de Saint-Denis, le 13 mai 1610, partie de la suite de la vie de la reine, Paris, Musée du Louvre (inv. 1778).
LIVRE IMPRIMÉ EN COULEURS. Premier tirage des 6 belles planches protégées de serpentes, dont un portrait de l'auteur, gravées au pointillé et imprimées en couleurs à la poupée, avant la pagination et avant la lettre mais avec les signatures à la pointe. Nicolas-André Monsiau (1754-1837), un peintre au style classique, fut un des premiers à représenter des scènes d'histoire moderne qui n'étaient pas des scènes de bataille.Exemplaire à belles marges, imprimé sur papier vélin fort.La reliure est peut-être d'édition car il semble que plusieurs exemplaires de cet ouvrage aient été habillés de même.# Cohen 436; # pas dans Reynaud.Provenance : Jos. Albrecht (mention d'app. ms. et étiq.).
Attribué à Nicolas-André MONSIAU (Paris 1754-1837) Portrait « dit » de Claude Sartre, intendant général de l'armée de Sambre-et-Meuse (1756-1830) Toile ovale 84 x 67,5 cm (Petit accident et griffures) L'armée de Sambre-et-Meuse est la plus célèbre armée de la Révolution française. Formée en 1794 par les armées des Ardennes, de la Moselle et du Nord, elle sera chargée de protéger le Directoire à partir de 1797. Nous connaissons l'existence de Claude Sartre, par le biais d'une lettre de l'Agent Supérieur des Subsistances militaires de l'Armée du Danube, rédigée à Strasbourg en 1799. Natif de Poitiers, Claude Sartre est nommé Inspecteur principal à l'âge de quarante-trois ans, en vertu de ses qualités d'intelligence et de civisme (lettre en vente sur www.fecher-autographen.de).
Nicolas André MONSIAU (Paris 1754-1837) La conjuration de Catilina Drawings Plume et encre brune, lavis brun sur trait de crayon noir 28 x 23... Nicolas André MONSIAU (Paris 1754-1837) La conjuration de Catilina Plume et encre brune, lavis brun sur trait de crayon noir 28 x 23,5 cm Doublé
Nicolas-André MONSIAU (Paris, 1754-Paris, 1837) Un militaire achevant de peindre un portrait de femme Toile 119 x 102 cm Signé et daté en bas, à droite, sur la tête : N.Monsiau. 1779 (Restaurations et déchirures) Dans un cadre en bois sculpté et doré, travail français d'époque Louis XVI Sans fortune mais remarqué et aidé par le marquis de Corberon, Nicolas Monsiau peut séjourner à Rome de 1776 à 1780. Il y suit les enseignements de l'Académie de France alors dirigée par Joseph-Marie Vien (1775-1781) et se passionne pour l'œuvre de Raphaël. Parmi les pensionnaires se trouve Jean-François Peyron, vainqueur du Prix de Rome en 1773 et son premier maître à l'Académie de Paris. Il côtoie également Jacques-Louis David et Henri de Valenciennes, grands noms du néo-classicisme. De retour à Paris, il expose régulièrement et se fait reconnaître jusqu'à être reçu à l'Académie comme peintre d'histoire le 3 octobre 1789. Il présente régulièrement ses œuvres au Salon des scènes d'histoire antique, notamment jusqu'en 1833. Sont ici représentés un militaire achevant de peindre un portrait de femme, probablement son épouse, et un enfant préparant une guirlande de fleurs. La beauté du rideau, la mise en lumière des visages qui ne sont jamais vus de face, la précision des objets représentés, la finesse de la matière sont des caractéristiques de l'œuvre de Nicolas Monsiau que l'on retrouve par exemple dans le portrait de groupe exposé à Versailles : Louis XVI donnant des instructions à La Pérouse le 29 juin 1785 (toile, 172 x 227 cm, signée et datée 1817).
Attribué à Nicolas Monsiau Paris, 1754 - 1837 Portrait de jeune fille au collier de corail Huile sur toile Dans son cadre d'origine en bois et stuc doré à décor de palmettes, travail français d'époque Empire. h: 46 w: 37 cm
Nicolas-André MONSIAU (Paris 1754 - 1837) Portrait d'un magistrat, 1811 Toile 82 x 67 cm. Signée et datée en bas à droite sur le bord de la table Monsiau. Accidents.
Nicolas André Monsiau (Paris 1754-1837) Alexander the Great's conquest in northwestern India signed and dated 'Monsiau 1809' (lower left) oil on canvas 35½ x 77¼ in. (90 x 196.5 cm.)
ATTRIBUE A NICOLAS-ANDRE MONSIAU (1754-1837) Un mari et sa femme se disputant, entourés de leurs enfants pinceau, lavis gris, rehaussé de blanc, sur papier brun clair 197 x 160 mm. (7¾ x 6¼ in.)
Zeuxis choisissant comme modèle les plus belles filles de Crotone signé 'Monsiau' mine de plomb, plume et encre brune, lavis brun, sur un montage français du 18ème siècle 260 x 400 mm.
Zeuxis choisissant comme modèle les plus belles filles de Crotone signé 'Monsiau' mine de plomb, plume et encre brune, lavis brun, sur un montage français du 18ème siècle 260 x 400 mm.