Nicolas LOYR ( Paris, 1624 - 1679) Le Jugement de Salomon Huile sur toile The judgment of Salomon, oil on canvas, by N. Loyr 35.43 x 51.18 in. 90.0 x 130.0 cm Provenance : Probablement vente de la succession de Carle van Loo fils ; Paris, Hôtel d'Espagne, 28 février 1770, n° 6 (« Le Jugement de Salomon par Loir, dans le style du Poussin. Hauteur 2pieds 9po sur 4 pieds de large [87,4 x 128 cm] ») ; Probablement vente après décès de François Boucher ; Paris, 18 février-9 mars 1771, n° 42 bis (« Le Jugement de Salomon du mesme Nicolas Loyr. Sur toile, de 2 pieds 9 po de haut sur 4 pieds de large [87,4 x 128 cm] ») ; Vente anonyme ; Londres, Sotheby’s, 9 avril 1986, n° 74 (comme Thomas Blanchet) ; Vente anonyme ; Londres, Sotheby's, 28 octobre 1987, n° 74 (comme Thomas Blanchet) ; Galerie Jean-Max Tassel, Paris, vers 1992-1996 (comme Nicolas Loir) ; Vente anonyme ; Paris, Espace Tajan, 9 décembre 1999, n° 59 (comme Nicolas Loir), repr. ; Vente anonyme ; Paris, Hôtel Drouot, Mes Rieunier & Bailly-Pommery, 16 juin 2000, n° 72 (comme Nicolas Loir), repr. ; Vente anonyme ; Paris, Hôtel Drouot, Mes Blanchet & Associés, 11 décembre 2006, n° 17 (comme Nicolas Loir) ; Collection particulière, Bretagne Expositions : Les amis français à Rome de Nicolas Poussin, Paris, Galerie Jean-Max Tassel, 1993-1994, p. 26-28, repr. en couleur p. 27 Bibliographie : Lucie Galactéros de Boissier, Thomas Blanchet : 1614-1689, Paris, 1991, p. 377, PR 2 (repr. p. 376, fig. 294) Marcel-Jean Massat, L'œuvre de Nicolas Loir : peintre ordinaire du roi et recteur en son Académie royale de peinture et de sculpture, mémoire de DEA, Paris IV, 1998, p. 36 Moana Weil-Curiel, "A propos de Nicolas Loir (1623-1679)", Revue du Louvre, n° 2, avril 2000, p. 55 et p. 58, note 24 Gazette de l’Hôtel Drouot, 1er décembre 2006, p. 137, repr. Le Premier Livre des Rois (III, 16-28) rapporte que deux femmes avaient chacune mis au monde un enfant, l’un étant mort étouffé, elles se disputaient l’enfant survivant. Pour régler le désaccord, Salomon ordonna de partager l’enfant vivant en deux et de donner la moitié à chacune. L’une des femmes déclara alors qu’elle préférait renoncer à l’enfant plutôt que de le voir sacrifié. Salomon constatant ainsi qu’elle était la vraie mère, lui fit remettre le nourrisson. Ce sujet qui illustre la sagesse de Salomon est souvent représenté dans les Arts. Ce superbe tableau offre de très beaux exemples des talents reconnus depuis longtemps à Nicolas Loyr : celui d’être un grand coloriste, n’hésitant pas à utiliser des contrastes de couleurs franches, et celui d’être particulièrement doué pour représenter au mieux les jeunes femmes et les enfants. Le choix de couleurs denses et lumineuses, jusqu’à l’usage du bleu lapis pour certains drapés, et le type assez caractéristique des figures et des visages, assez ronds avec l’œil dessiné par la paupière supérieure, confirment la réattribution de ce tableau à Nicolas Loyr due à Jean-Max Tassel en 1994. On reconnaît, au premier regard, le modèle illustre dont il s’est inspiré ici : le tableau peint en 1649 (selon Félibien) par Nicolas Poussin (1594-1665) pour Jean Pointel (v. 1585-1660) (Paris, musée du Louvre 1) qu’il aura peut-être vu peindre. En effet, Nicolas Loyr séjourne à Rome de 1647 à 1649, en compagnie de Félibien, et ils visitent à plusieurs reprises le peintre 2. Selon Bellori, Nicolas Poussin considérait que son Jugement de Salomon était son meilleur tableau 3: il s’y est rarement montré aussi soucieux de charge morale et attentif à rendre au mieux l’intensité du drame, par l’expression des principaux personnages, comme dans son choix de couleurs crues. Mais, à l’opposé de sa réputation tenace de simple copiste de Nicolas Poussin ou de Sébastien Bourdon (1616-1671), qui fut son maître, Nicolas Loyr apporte toute une série de variations à son modèle : dans un format un peu plus large, il ouvre la scène sur un ciel et des architectures, assez proches de son Mariage de la Vierge conservé à Budaspest 4, et il multiplie les personnages, au premier comme au second plan, ce qui atténue la force morale et symbolique du sujet et rend le tableau plus séduisant aux amateurs. Le dispositif d’arcades ouvrant sur d’autres architectures, permet d'envisager que Nicolas Loyr a réutilisé certaines des sources qui ont inspiré Poussin : le Christ disputant les docteurs, gravé par Jan Wierix pour le Evangelicae historiae Imagines de Jérôme Nadal publié à Anvers en 1593 5 et le Peccatrix mulier (1568), gravure d’Aliprando Caprioli d'après un dessin de Federico Zuccaro (1542/43-1609). Mais il ne reprend pas, contrairement à son modèle, la position des deux femmes, directement inspirée de la fresque des Loges du Vatican où Raphaël a traité ce sujet. Une datation vers 1650, soit immédiatement après son retour de Rome, semble pouvoir être proposée. Dernier détail, qui témoigne de la durable réputation de Nicolas Loyr : La jeune femme qui essaye de cacher le drame à son enfant, qu’on remarque au deuxième plan à droite, a inspiré un artiste français du XVIII e siècle, époque où le tableau conservait sa véritable attribution : un dessin conservé au Louvre 6, annoté « Le Sueur » mais rapproché entretemps de Pierre-Charles Trémolières, reprend précisément ce motif. 1- Nicolas Poussin, Le Jugement de Salomon. Paris, musée du Louvre, Inv. 7277, T 101 x 150 cm. 2- Il connaissait sans doute aussi la gravure de Jean Dughet éditée après 1653. 3- « affirmando esse la megliore da esso dipinta » Giovanni Pietrio Bellori, Le vite de' pittori, scultori et architetti moderni , scritte da Gio. Pietro Bellori, Mascardi, Rome, 1672, p. 452. Affirmation reprise par le grand connaisseur que fut Louis-Henri Loménie de Brienne (1636-1698) (« Le Poussin n’a jamais mieux peint »). 4- T. 108 x 140 cm. Budapest, Musée des Beaux-arts, Szépművészeti Múzeum Inv. 667. 5- Matthias Bruhn, « A Source for Poussin's 'Judgment of Solomon », The Burlington Magazine, janvier 1995, p. 19-20. 6- Attribué à Pierre-Charles Trémolières, Femme dérobant son enfant à la vue d’un spectacle. Pierre noire, rehauts de blanc sur papier gris-vert, 295 x 170 mm. Paris, musée du Louvre, Département des arts graphiques, Inv. 33142. Ce rapprochement est aussi dû à Jean-Max Tassel. Nous remercions Monsieur Moana Weil-Curiel de nous avoir aimablement confirmé l'authenticité de ce tableau dans un courriel du 16 avril 2024 ainsi que pour son aide à la rédaction de cette notice. Nicolas LOYR ( Paris, 1624 - 1679) 90.0 x 130.0 cm Le Premier Livre des Rois (III, 16-28) rapporte que deux femmes avaient chacune mis au monde un enfant, l’un étant mort étouffé, elles se disputaient l’enfant survivant. Pour régler le désaccord, Salomon ordonna de partager l’enfant vivant en deux et de donner la moitié à chacune. L’une des femmes déclara alors qu’elle préférait renoncer à l’enfant plutôt que de le voir sacrifié. Salomon constatant ainsi qu’elle était la vraie mère, lui fit remettre le nourrisson. Ce sujet qui illustre la sagesse de Salomon est souvent représenté dans les Arts. Ce superbe tableau offre de très beaux exemples des talents reconnus depuis longtemps à Nicolas Loyr : celui d’être un grand coloriste, n’hésitant pas à utiliser des contrastes de couleurs franches, et celui d’être particulièrement doué pour représenter au mieux les jeunes femmes et les enfants. Le choix de couleurs denses et lumineuses, jusqu’à l’usage du bleu lapis pour certains drapés, et le type assez caractéristique des figures et des visages, assez ronds avec l’œil dessiné par la paupière supérieure, confirment la réattribution de ce tableau à Nicolas Loyr due à Jean-Max Tassel en 1994. On reconnaît, au premier regard, le modèle illustre dont il s’est inspiré ici : le tableau peint en 1649 (selon Félibien) par Nicolas Poussin (1594-1665) pour Jean Pointel (v. 1585-1660) (Paris, musée du Louvre1) qu’il aura peut-être vu peindre. En effet, Nicolas Loyr séjourne à Rome de 1647 à 1649, en compagnie de Félibien, et ils visitent à plusieurs reprises le peintre2. Selon Bellori, Nicolas Poussin considérait que son Jugement de Salomon était son meilleur tableau 3: il s’y est rarement montré aussi soucieux de charge morale et attentif à rendre au mieux l’intensité du drame, par l’expression des principaux personnages, comme dans son choix de couleurs crues. Mais, à l’opposé de sa réputation tenace de simple copiste de Nicolas Poussin ou de Sébastien Bourdon (1616-1671), qui fut son maître, Nicolas Loyr apporte toute une série de variations à son modèle : dans un format un peu plus large, il ouvre la scène sur un ciel et des architectures, assez proches de son Mariage de la Vierge conservé à Budaspest4, et il multiplie les personnages, au premier comme au second plan, ce qui atténue la force morale et symbolique du sujet et rend le tableau plus séduisant aux amateurs. Le dispositif d’arcades ouvrant sur d’autres architectures, permet d'envisager que Nicolas Loyr a réutilisé certaines des sources qui ont inspiré Poussin : le Christ disputant les docteurs, gravé par Jan Wierix pour le Evangelicae historiae Imagines de Jérôme Nadal publié à Anvers en 15935 et le Peccatrix mulier (1568), gravure d’Aliprando Caprioli d'après un dessin de Federico Zuccaro (1542/43-1609). Mais il ne reprend pas, contrairement à son modèle, la position des deux femmes, directement inspirée de la fresque des Loges du Vatican où Raphaël a traité ce sujet. Une datation vers 1650, soit immédiatement après son retour de Rome, semble pouvoir être proposée. Dernier détail, qui témoigne de la durable réputation de Nicolas Loyr : La jeune femme qui essaye de cacher le drame à son enfant, qu’on remarque au deuxième plan à droite, a inspiré un artiste français du XVIIIe siècle, époque où le tableau conservait sa véritable attribution : un dessin conservé au Louvre6, annoté « Le Sueur » mais rapproché entretemps de Pierre-Charles Trémolières, reprend précisément ce motif. 1- Nicolas Poussin, Le Jugement de Salomon. Paris, musée du Louvre, Inv. 7277, T 101 x 150 cm. 2- Il connaissait sans doute aussi la gravure de Jean Dughet éditée après 1653. 3- « affirmando esse la megliore da esso dipinta » Giovanni Pietrio Bellori, Le vite de' pittori, scultori et architetti moderni , scritte da Gio. Pietro Bellori, Mascardi, Rome, 1672, p. 452. Affirmation reprise par le grand connaisseur que fut Louis-Henri Loménie de Brienne (1636-1698) (« Le Poussin n’a jamais mieux peint »). 4- T. 108 x 140 cm. Budapest, Musée des Beaux-arts, Szépművészeti Múzeum Inv. 667. 5- Matthias Bruhn, « A Source for Poussin's 'Judgment of Solomon », The Burlington Magazine, janvier 1995, p. 19-20. 6- Attribué à Pierre-Charles Trémolières, Femme dérobant son enfant à la vue d’un spectacle. Pierre noire, rehauts de blanc sur papier gris-vert, 295 x 170 mm. Paris, musée du Louvre, Département des arts graphiques, Inv. 33142. Ce rapprochement est aussi dû à Jean-Max Tassel. Nous remercions Monsieur Moana Weil-Curiel de nous avoir aimablement confirmé l'authenticité de ce tableau dans un courriel du 16 avril 2024 ainsi que pour son aide à la rédaction de cette notice.
Nicolas-Pierre Loir (ambito di) (Parigi, 1624 - Parigi , 1679) Adorazione del Vitello d'oro olio su tela cm 106x145 L'Adorazione del vitello d'oro è particolarmente simile per impostazione e personaggi, alla copia conservata nel Museo di Angers, grazie al cui confronto è possibile datare il nostro dipinto agli anni Settanta del XVII secolo. La scelta del soggetto evoca la produzione di Nicolas Poussin, il cui ricordo era ancora intatto nelle grandi realizzazioni francesi. Immagini ad alta risoluzione disponibili su richiesta.
École française du XVIIe siècle Entourage de Nicolas Loir Paris, 1624 - 1679 Adoration des mages Huile sur toile (Toile d'origine) 36 x 50,4 cm Adoration of the Magi Oil on canvas (Original canvas) 14 3/16 x 19 13/16 in.
NICOLAS PIERRE LOIR (ATTR.) 1624 Paris - 1679 Ibid VIRGIN WITH CHILD AND JOHN THE BAPTIST Oil on oak panel. 37,5 x 28 cm (F. 50 x 42,5 cm). Verso: Four old paper labels with old attribution to Franz Floris as well as old provenance information. Part. old rest., old retouching. Frame. Provenance: South German private collection. Zeichen(10)NICOLAS PIERRE LOIR (ATTR.) 1624 Paris - 1679 Ebenda JUNGFRAU MIT DEM KINDE UND JOHANNESKNABEN Öl auf Eichenholztafel. 37,5 x 28 cm (R. 50 x 42,5 cm). Verso: Vier alte Papierlabel mit alter Zuweisung an Franz Floris sowie alter Provenienzangabe. Part. altrest., Altretuschen. Rahmen. Provenienz: Süddeutsche Privatsamlung.
Das liegende Christuskind mit den Werkzeugen der Passion, im Himmel Gottvater. Kupferstich mit Radierung. 28,6 x 40,6 cm. Robert-Dumesnil 15 III. Prachtvoller, klarer und atmosphärischer, wenngleich wohl späterer Druck in der Art von J. Boulanger. Auf dem vollen Bogen. Insgesamt etwas angestaubt, die Ränder bestoßen und mit kleinen Randschäden, diese teils hinterlegt bzw. ausgebessert, die obere rechte Eckenspitze fehlt, schwacher Wasserfleck unten, weitere Gebrauchsspuren, sonst insbesondere die Darstellung sehr schön erhalten. - Wir bitten darum, Zustandsberichte zu den Losen zu erfragen, da der Erhaltungszustand nur in Ausnahmefällen im Katalog angegeben ist. - Please ask for condition reports for individual lots, as the condition is usually not mentioned in the catalogue.
NICOLAS LOIR (1624-1679) SAINTE FAMILLE ET VIERGE : SÉRIE COMPLÈTE DE 12 PLANCHES Eau-forte sur papier Très belles épreuves avant les numéros et l'adresse de Mariette Quelques accidents, petits manques dans les bords Petites marges Etching on paper; before the numbers and the adress of Mariette; a set of 12 prints Sujets : 15,1 x 11 cm ; Feuillets (environ) : 20 x 15 cm - Image : 6 x 4 3/8 in. ; Sheet : 7 7/8 x 5 7/8 in. €500-600 R. Dumesnil 1 à 12.
NICOLAS LOIR (1624-1679) SAINTE FAMILLE ET VIERGE : SÉRIE COMPLÈTE DE 12 PLANCHES Eau-forte. Très belles épreuves avant les numéros et l'adresse de Mariette. Quelques accidents, petits manques dans les bords. Petites marges. Sujets : 151 x 110 mm ; Feuillets (environ) : 200 x 150 mm R. Dumesnil 1 à 12 €1,000-1,200
Attribué à Nicolas Loir Paris, 1624 - 1679 La Résurrection de Lazare Huile sur toile Dans un cadre en chêne sculpté et doré à décor de rinceaux, travail français d''époque Louis XIV h: 65 w: 94 cm Provenance : Collection du marquis de Gourgue, intendant de Montauban ; Puis par descendance à sa cousine la vicomtesse de Gourgue ; Puis par descendance, selon deux étiquettes au verso ; Galerie Eric Coatalem, Paris ; Acquis auprès de cette galerie par l''actuel propriétaire en 2003 ; Collection particulière, Paris
Loir, (Nicolas-Pierre). Plafons à la moderne. Folge von 12 Kupfertafeln. 32 x 21 cm. Moderne Broschur. Paris, P. Mariette, (um 1660). Berliner Ornamentstichkatalog 4016. Guilmard 80. – Seltene Folge von 12 in der Platte numerierten Radierungen mit Darstellungen von ornamentalen Stuckelementen für Deckengewölbe, gestochen von dem Pariser Maler Nicolas Pierre Loir (1624-1679), der bekannt war für seine Darstellungen von historischen und religiösen Szenen. Plattenrand: ca. 26 x 18 cm. – Wohlerhalten.
CORNELIS CORT (C. 1533-1578) Lamentation de la peinture ou Le peintre de la vérité. Burin. c. 1579. 340 x 545 mm (trait carré). Bartsch et Bierens de Haan n° 221. Cette gravure illustre un poème du peintre Federico Zuccaro : Lamento della pittura sullonde venete («Lamentation de la peinture sur les ondes vénitiennes»). Belle épreuve sur vergé, rognée au trait carré. Courte déchirure, petit manque et pli cassé dans le coin supérieur gauche. Planche publiée après la mort de lartiste.
NICOLAS LOIR (Paris 1624-1679) Flore couronnant Cybèle de fleurs Plume et encre brune, lavis brun 26,5 x 32,5 cm, coins coupés Porte une inscription en bas à gauche à la plume Loir
Attribué à Nicolas Loir Paris, 1624 - 1679 La Vérité et la Prudence dénonçant le Mensonge Huile sur toile Sans cadre 'TRUTH AND CAUTION DENOUNCING LYING', OIL ON CANVAS, ATTRIBUTED TO N. LOIR h: 69 w: 87 cm Commentaire : Le peintre nous confronte ici à une savante composition allégorique dont l'interprétation reste délicate. La Vérité, jeune femme à demi nue drapée de blanc et tenant dans sa main le soleil, a écrasé le Mensonge, vieillard à queue de poisson dont le masque est tombé et dont le flambeau s'est éteint. A ses côtés se tient la Prudence, Minerve casquée dont le bras est entouré d'un serpent. Elle lui désigne un jeune putto vêtu d'un drapé jaune, couleur traditionnelle de la trahison, qui porte un poisson et regarde du coin de l'œil le spectateur. Les peintres du règne de Louis XIV avaient acquis une très grande maîtrise de l'allégorie et de son vocabulaire, combinant les attributs pour parvenir à des compositions très recherchées dont le sens peut aujourd'hui nous échapper. Ce mystère n'enlève rien à la beauté de ce tableau dont la disposition des figures est remarquablement orchestrée par ces marches de pierre et ce rideau rouge découvrant un charmant paysage.
ATTRIBUTED TO NICOLAS-PIERRE LOIR (PARIS 1624-1679) ALEXANDER AT THE TOMB OF ACHILLES WITH SIGNATURE 'S.B.S BOURDON' (LOWER CENTRE) OIL ON CANVAS 38¾ X 57 7/8 IN. (98.5 X 147 CM.)
Nicolas Pierre LOIR (Paris 1624 - 1679) Projet de frontispice: Allégorie des arts entourée de putti Lavis de bistre sur mise en place à la sanguine. Signé à la sanguine «de Loir Peintre» sur un socle en...
Nicolas LOIR (Paris 1624-1679) Lamentation Plume et encre brune, sur trait de crayon noir 22 x 35,5 cm Rousseurs et petits trous Provenance: ancienne collection Albert Finot, son cachet en bas...
NICOLAS PIERRE LOIR PARIS 1624 - 1679 A DESIGN FOR A FRONTISPIECE, WITH KING LOUIS XIV SEATED ON A THRONE BESIDE ABUNDANCE AND OTHER ALLEGORICAL FIGURES Pen and brown ink and wash over black chalk; signed with monogram, lower right: NL; bears old attribution at lower right margin, on linen edging: Nicolas Loir 1624-79. 740 by 553 mm
ATTRIBUE A NICOLAS-PIERRE LOIR (PARIS 1624-1679) Moïse sauvé des eaux sanguine, plume et encre brune, lavis brun, rehaussé de blanc sur papier gris 41,9 x 61,1 cm.
LOIR, NICOLAS (1624 Paris 1679), zugeschrieben Madonna mit Kind und tanzenden Putti. Öl auf Leinwand. 79 x 115 cm. Provenienz: Privatbesitz Deutschland. Dieses bisher unbekannt gebliebene Gemälde verrät in der sich als Fries präsentierenden Komposition, dem niedrigen Blickpunkt, den klassischen Säulen und der Profilposition der Madonna sowie im warmen Kolorit den Einfluss von Nicolas Poussin. Es schliesst stilistisch bei Poussins Gemälden der Heiligen Familie der Jahre um 1650 an, wie 'La Sainte Famille aux Escaliers' im The Cleveland Museum of Art, Cleveland (Rosenberg, Pierre: Nicolas Poussin, 1994, S. 397/9, Nr. 173, m. Abb.) und 'La Sainte Famille à la Baignoire', im the Fogg Art Museum, Cambridge (Rosenberg, ebd., S. 437/8, Nr. 194, m. Abb.). Nicolas Pierre Loir lernte Poussin auf seiner Reise nach Rom um 1647/49 kennen. Diese Begegnung sollte Loirs Kunst sehr beeinflussen. Seine Gemälde von der Madonna mit Jesus und Johannesknaben (im Fogg Art Museum, Cambridge, Mass., Inv.-Nr. 214), die mystische Vermählung der Heiligen Katharina (angeboten bei Christie's in New York, 29. Januar 1998, Los 222, m. Abb) sowie die Madonna mit Jesus und Johannesknaben (angeboten bei Christie's Monaco, 14. Juni 1996, Los 18, m. Abb.) illustrieren diesen Einfluss. Das hier angebotene Gemälde lässt sich mit diesen drei Werken gut vergleichen.