Jean-Baptiste PAULIN GUERIN (Toulon, 1783 – Paris, 1855) Portrait d’Alexandrine Jolly, dite Saint-Aubin Toile d'origine (Restaurations) Portrait of Madame Alexandrine Jolly, canvas, by J.-B. P. Guérin 45.67 x 34.65 in. 116.0 x 88.0 cm Expositions : Salon des Artistes Vivants, Paris, 1819, n° 569 : « Portrait de Mme. J*** » Graveur, dessinateur et acteur de vaudeville, Adrien Jolly épouse en 1812 Alexandrine Saint-Aubin, elle-même chanteuse de l’Opéra-Comique. Cette dernière a, dès 1810, rencontré un succès prodigieux et européen en créant le rôle-titre de Cendrillon dans la pièce éponyme de Nicolas Isouard : « Le succès de Cendrillon est un des plus brillants dont l’Opéra-Comique ait gardé mémoire. Pendant plus de cent représentations, la salle ne put suffire aux spectateurs […]. Ce triomphe ne se renferma pas dans Paris, ni même en France : le tambour de basque de Cendrillon rassembla partout une foule enthousiaste, et sa pantoufle verte fit le tour de l’Europe. C’était une véritable fureur 1» Il semblerait même que la jeune femme ait fait fortune grâce à ce rôle, expliquant ainsi sa retraite anticipée de la scène en 1817 : « Cendrillon vit aujourd’hui retirée, non pas dans un petit coin bien obscur, bien incommode, mais dans un beau château, où elle règne comme du temps du prince Ramir ». 2 Il n’est ainsi pas étonnant que, peu après la retraite d’Alexandrine, le couple Jolly choisit de commander à Paulin Guérin les portraits des deux époux. De plus, Adrien Jolly, en sa qualité d’ancien graveur et dessinateur, demeure une personnalité proche du milieu artistique contemporain. Son album, conservé à la BNF (département Arts du spectacle, ASP 4-O ICO-63) témoigne de ses liens d’amitié avec plusieurs peintres fameux de son temps, en particulier Carle Vernet, André Dutertre ou encore Nicolas Delaunay ou Gilles Chrétien. Les portraits de Madame et Monsieur Jolly sont par la suite présentés au Salon de 1819, Salon qui constitue un véritable tournant dans la carrière de Paulin Guérin. Le jeune peintre n’y expose pas moins de dix-neuf portraits. Outre les commandes royales capitales que sont les portraits en pied de Louis XVIII et de la duchesse de Berry, Paulin Guérin confirme son succès auprès d’une clientèle constituée d’aristocrates fortunés. Toutefois, parmi les représentations officielles et solennelles de barons et marquis, nous retrouvons les portraits de quelques artistes ; un peintre, Jean-Baptiste Isabey ; une acrobate, Madame Saqui ; et les deux portraits du couple Jolly. Âgée d’environ 25 ans, Alexandrine Jolly est portraiturée en extérieur, nonchalamment accoudée à un tertre. Par cette composition, Paulin Guérin se place dans la continuité des représentations de femmes fashionables, thème initié par le baron Gérard au début du siècle avec son portrait de Madame Récamier 3, dont Paulin Guérin emprunte le coloris 1 - Charles Guillaume Étienne, Œuvres, T.III, Paris, Firmin Didot Frères, p. 7. 2 - Idem, p. 6. 3 - Baron Gérard, Portrait de Juliette Récamier, vers 1802 – 1805, Paris, musée Carnavalet (Inv. P1581). Nous remercions Paul Menoux de nous avoir confirmé l’authenticité de cette œuvre, ainsi que pour la rédaction de cette notice. Lot en importation temporaire L'acquéreur devra acquitter des frais d'importation, soit 5,5% en sus du prix d'adjudication sauf s'il réexporte immédiatement le lot hors de l'Union Européenne. Lot in temporary importation. In addition to the commissions and taxes, and additional import fees of 5,5% of the hammer price will be charged. The import fees can be retroceded to the purchaser on presentation of written proof of exportation outside European Union. Jean-Baptiste PAULIN GUERIN (Toulon, 1783 – Paris, 1855) 116.0 x 88.0 cm Graveur, dessinateur et acteur de vaudeville, Adrien Jolly épouse en 1812 Alexandrine Saint-Aubin, elle-même chanteuse de l’Opéra-Comique. Cette dernière a, dès 1810, rencontré un succès prodigieux et européen en créant le rôle-titre de Cendrillon dans la pièce éponyme de Nicolas Isouard : « Le succès de Cendrillon est un des plus brillants dont l’Opéra-Comique ait gardé mémoire. Pendant plus de cent représentations, la salle ne put suffire aux spectateurs […]. Ce triomphe ne se renferma pas dans Paris, ni même en France : le tambour de basque de Cendrillon rassembla partout une foule enthousiaste, et sa pantoufle verte fit le tour de l’Europe. C’était une véritable fureur1» Il semblerait même que la jeune femme ait fait fortune grâce à ce rôle, expliquant ainsi sa retraite anticipée de la scène en 1817 : « Cendrillon vit aujourd’hui retirée, non pas dans un petit coin bien obscur, bien incommode, mais dans un beau château, où elle règne comme du temps du prince Ramir ».2 Il n’est ainsi pas étonnant que, peu après la retraite d’Alexandrine, le couple Jolly choisit de commander à Paulin Guérin les portraits des deux époux. De plus, Adrien Jolly, en sa qualité d’ancien graveur et dessinateur, demeure une personnalité proche du milieu artistique contemporain. Son album, conservé à la BNF (département Arts du spectacle, ASP 4-O ICO-63) témoigne de ses liens d’amitié avec plusieurs peintres fameux de son temps, en particulier Carle Vernet, André Dutertre ou encore Nicolas Delaunay ou Gilles Chrétien. Les portraits de Madame et Monsieur Jolly sont par la suite présentés au Salon de 1819, Salon qui constitue un véritable tournant dans la carrière de Paulin Guérin. Le jeune peintre n’y expose pas moins de dix-neuf portraits. Outre les commandes royales capitales que sont les portraits en pied de Louis XVIII et de la duchesse de Berry, Paulin Guérin confirme son succès auprès d’une clientèle constituée d’aristocrates fortunés. Toutefois, parmi les représentations officielles et solennelles de barons et marquis, nous retrouvons les portraits de quelques artistes ; un peintre, Jean-Baptiste Isabey ; une acrobate, Madame Saqui ; et les deux portraits du couple Jolly. Âgée d’environ 25 ans, Alexandrine Jolly est portraiturée en extérieur, nonchalamment accoudée à un tertre. Par cette composition, Paulin Guérin se place dans la continuité des représentations de femmes fashionables, thème initié par le baron Gérard au début du siècle avec son portrait de Madame Récamier3, dont Paulin Guérin emprunte le coloris 1 - Charles Guillaume Étienne, Œuvres, T.III, Paris, Firmin Didot Frères, p. 7. 2 - Idem, p. 6. 3 - Baron Gérard, Portrait de Juliette Récamier, vers 1802 – 1805, Paris, musée Carnavalet (Inv. P1581). Nous remercions Paul Menoux de nous avoir confirmé l’authenticité de cette œuvre, ainsi que pour la rédaction de cette notice. Lot en importation temporaire L'acquéreur devra acquitter des frais d'importation, soit 5,5% en sus du prix d'adjudication sauf s'il réexporte immédiatement le lot hors de l'Union Européenne. Lot in temporary importation. In addition to the commissions and taxes, and additional import fees of 5,5% of the hammer price will be charged. The import fees can be retroceded to the purchaser on presentation of written proof of exportation outside European Union.
Paulin-Jean-Baptiste GUERIN (Toulon, 1783 - Paris, 1855) Portrait de Marie-Antoinette-Camille Panon Desbassayns, vicomtesse Jurien Huile sur toile (Toile et châssis d'origine) Une étiquette au verso de la toile identifiant le modèle Toile de la maison Vallé & Bourniche (successeurs de Belot) H : 65.0 cm, L : 54.5 cm Provenance : Collection de Madame Bouthillier-Chavigny, vers 1880 ; Puis par descendance ; Collection particulière, Doubs Paulin-Jean-Baptiste GUERIN (Toulon, 1783 - Paris, 1855) H : 65.0 cm, L : 54.5 cm
Paulin-Jean-Baptiste GUERIN Toulon, 1783 - Paris, 1855 Portrait de Marie-Antoinette-Camille Panon Desbassayns, vicomtesse Jurien Huile sur toile (Toile et châssis d'origine) Une étiquette au verso de la toile identifiant le modèle Toile de la maison Vallé & Bourniche (successeurs de Belot) Portrait of Marie-Antoinette-Camille Panon Desbassayns, oil on canvas (original canvas and frame), by P. J. B. Guerin h: 65 w: 54,50 cm Provenance : Collection de Madame Bouthillier-Chavigny, vers 1880 ; Puis par descendance ; Collection particulière, Doubs Estimation 5 000 - 7 000 €
Attribué à Paulin-Jean-Baptiste GUERIN Toulon, 1783 - Paris, 1855 Portrait de Louis XVIII en costume de sacre Huile sur plume et encre de Chine sur calque marouflé sur carton h: 22,50 w: 17,50 cm Commentaire : Ce tableau présente quelques variantes notables par rapport au grand portrait officiel par Paulin-Jean-Baptiste Guérin représentant Louis XVIII en costume de sacre et actuellement conservé au Château de Versailles. Estimation 1 200 - 1 500 €
Jean-Baptiste Paulin Guerin (Toulon 1783-Paris 1855) « Zéphyrine Olympe de Choiseul Gouffi er Comtesse de Moreton Chabrillan (1782-1828)» Huile sur toile signé en bas à gauche Paulin Guerin, et daté 1823 H :130 cm - L : 99 cm / encadré : H :160 cm - L : 128 cm.
Paulin-Jean-Baptiste Guérin (French, 1783-1855) Portrait of Comte Laurent-Jean-François Truguet, Admiral of France, three-quarter-length, wearing the sash and breast star of the Legion d'Honneur, standing before a pillar, a ship at anchor beyond
THE PROPERTY OF A GENTLEMAN OF TITLE TOULON 1783 - 1855 PARIS SELF-PORTRAIT, HEAD AND SHOULDERS inscribed on the reverse: PAULIN GUERIN/ peint par lui-même oil on canvas, unlined, on its original stretcher 54.8 by 45.2 cm.; 21 1/2 by 17 3/4 in.
Paulin-Jean-Baptiste Guérin (French, 1783-1855) Portrait of Comte Laurent-Jean-François Truguet, Admiral of France, three-quarter-length, wearing the sash and breast star of the Legion d'Honneur, standing before a pillar, a ship at anchor beyond and a baton by his side signed and dated 'Paulin Guerin/1832.' (on the pillar, lower left) oil on canvas 51½ x 38 in. (130.8 x 96.5 cm.)