Ice skating before the gate of Saint George, Antwerp, with monogram 'CA' (lower right), oil on panel, 18,5x28 cm, Literature:-Reine de Bertier de Sauvigny, supplement of ‘Jacob et Abel Grimmer: Catalogue raisonné', Brussels 1991.Provenance:-Private collection, Brussels.-Gallery Robert Finck, Brussels.-Private Collection New York.-With Joseph M.B. Guttmann, Galleries, Los Angeles, According to a document by Joseph M.B. Guttmann, the painting has been seen by Reine de Bertier de Sauvigny on 29 September 1994, who would include it in the supplement of the ‘Monographies des Grimmers’.Please compare to an engraving by Frans Huys (1522-1562) after Pieter Breugel the Elder (1526-1596) in the collection of the Metropolitan Museum of Art, New York, inv. no. 26.72.24.
Abel GRIMMER Anvers, 1570 - avant 1619 Proverbes flamands Huile sur panneau de chêne renforcé, deux planches Flemish proverbs, oil on oak panel, by A. Grimmer h: 52 w: 67 cm Provenance : Collection du musée Frans Claes ; Sa vente, Anvers, 27 novembre - 1 décembre et 11 - 15 décembre 1933, n° 2576, fig. 43 ; Acquis à cette occasion par la famille de l'actuel propriétaire ; Collection particulière, Belgique Commentaire : " Le monde renversé ", " Le vrai portrait des abus du monde renversé ", " Proverbes et moralités " : nombreux sont les titres qui furent donnés à ces tableaux illustrant les abus de l'humanité dans des circonstances tant quotidiennes qu'exceptionnelles. Si Pieter Brueghel Ier reste l'auteur de la plus célèbre illustration d'environ 120 proverbes à travers son chef-d'œuvre conservé à la Gemäldegalerie de Berlin1 d'autres artistes travaillèrent ce thème dans le contexte des grandes réflexions humanistes et religieuses de la première partie du XVIe siècle. Franz Hogenberg (gravure de 1558-1560), plus tard Theodor Galle et Jan Galle et ici Abel Grimmer avec le fantastique panneau que nous présentons qui reprend la composition de la gravure La huque [le manteau] bleu de Franz Hogenberg (fig.1). Elève de son père Jacob, Abel Grimmer devint maître en 1592 et poursuivit l'entreprise paternelle anversoise, non sans donner à ses productions une touche qui lui est propre. Comme pour les Brueghel, la production de tableaux est affaire de famille. Avec l'évolution du goût de la clientèle et la forte demande, Abel s'éloigne progressivement du maniérisme et de sa minutie pour évoluer vers une stylisation et une simplification que l'on a parfois qualifiées de naïves mais qui ne le sont qu'en apparence, tant la construction des compositions et l'exécution des motifs sont habiles. Ciel, eau, champs, constructions de pierre s'échelonnent dans ses tableaux, constituant de larges plages de couleurs unies subtilement nuancées autour ou dans lesquelles viennent s'intégrer de vivantes petites figures. Abel Grimmer se fit également une spécialité des séries, illustrant par exemple les saisons ou les mois, comme en atteste l'exceptionnelle suite de 10 mois de l'année de la collection Vaxelaire. Si notre tableau reprend la composition gravée de Hogenberg, Abel Grimmer peignit une autre illustration, de plus grandes dimensions mais sur toile, des proverbes3 (fig.2). Dans le prolongement de l'Eloge de la folie d'Erasme, les artistes peintres ou graveurs du XVIe siècle vont puiser dans la tradition populaire pour inviter une élite à la réflexion sur la folie du monde. Nous avons plus loin retranscrit grâce à une étude réalisée par le marchand Robert Finck sur une version de la composition de Pieter Brueghel II dans les années 1950 les proverbes illustrés ici par Grimmer. Nous sommes frappés à la fois par l'indispensable lecture en langue flamande mais aussi par la vulgarité initiale souvent " picorée " pour véhiculer une idée moralisatrice. 1. 'Les proverbes flamands', dit aussi 'La huque Bleue', huile sur panneau, signé et daté 1559, 117 x 163 cm. 2. Vente 'Collection baron et baronne Vaxelaire, Un hommage familial', Paris, Artcurial, 9 novembre 2022, lot 12 (vendu 1.538.400€) 3. Abel Grimmer, 'Les proverbes : le vrai portrait des abus du monde renversé', toile, 78 x 113 cm. Galerie Robert Finck en 1959. Proverbes Flamands 1 : 'Beter één vogel in de hand dan twee in de lucht' = mieux vaut un oiseau dans la main que deux dans le ciel (un " tiens " vaut mieux que deux " tu l'auras "). 2 : 'hij kijkt naar de oolevaar' = Il regarde la cigogne (Il paresse). 3 : 'Hij veegt zijn gat aan de poort' = il se frotte le derrière à la porte (de la prison) (il s'en moque). 4 : Proverbe non identifié : possiblement : 'Dezen draecht den dach met manden uyt (Hij draagt de dag met manden unit') = Il porte la journée avec des paniers d'unité (un à un) (Une tache inutile, faire des efforts pour peu de résultats). 5 : 'Hij draagt de dag met manden uit' = il porte la lumière au jour à pleins paniers (il se livre à une besogne inutile). 6 : 'Hier trekt de zeug de tap uit' = ici, c'est la truie qui enlève la bonde (ici tout va mal, chacun fait ce qu'il veut). 7 : 'Hij zit tussen twee stoelen in de assen' = il est assis dans la cendre entre deux chaises (il ne sait quel parti prendre). 8 : 'Zij hangt haar man de blauwe huik om' = Elle endosse la huque (manteau) bleue à son mari (elle trompe son mari). 9 : 'Dat pasta ls een tang op een varken' = Cela va comme une tenaille sur un cochon (cela ne va pas ensemble, c'est incongru). 10 : 'Rozen stroolen voor de varkens' = semer des roses devant les pourceaux (donner quelque chose de beau et de bon à qui n'est pas capable de l'apprécier). 11 : Proverbe non identifié, possiblement : 'Desen siet doer bii masiergaten (Deze ziet door masiergaten') = Celui-ci voit à travers des trous plus grands (Cela ne sert à rien d'énoncer une évidence) 12 : 'Twee hoden aan één been komen zelden oversee' = deux chiens pour le même os s'entendent rarement (deux personnes sont rarement d'accord sur une même affaire). 13 : 'Zij ziet naast hen er henneei en't ganzeei laat zij lopen' = elle prend l'œuf de poule et laisse partir l'œuf de l'oie (elle lâche la proie pour l'ombre) 14 : 'De een scheert de schapen, da under der varkens' = l'un tond les moutons, l'autre les cochons (l'un tire tous les profits, l'autre aucun). 15 : 'De man houdt het huis en het wife gaat lopen' : le mari soutient la maison et la femme s'encourt (le mari porte tout le poids du ménages). 16 : 'Angst doet de ouden rennen' = l'angoisse fait courir les vieux (la peur donne des ailes). 17 : 'Hij draagt vuur in de ene hand en water in de andere' = il porte le feu dans une main et l'eau dans l'autre (il est faux, ou encore ; il souffle le chaud et le froid). 18 : Proverbe non identifié, possiblement : 'Er het bijltje bij neerleggen' = jeter le manche après la cognée (se décourager). 19 : 'Niet lijden dat de zon in het water schijnt' = ne pas supporter que le soleil brille dans l'eau (être jaloux du bonheur d'autrui). 20 : 'Hij laat der wereld op zin duim draalen' = il fait tourner le monde sur son pouce (il fait marcher tout le monde à son gré). 21 : 'Hij heeft een paling bij de start' = il saisit l'anguille par la queue (cette affaire va sans doute lui échapper, ou encore ; il faut saisir l'occasion par les cheveux). 22 : 'Hij vist achter het net' = il pêche derrière le filet (il arrive trop tard, il se contente des restes). 23 : 'Hij valt (or springt) van de os op de ezel' = Il tombe (ou saute) du bœuf sur l'âne (il tombe de l'aisance dans la disette, il va de mal en pis, ou il est inconstant, capricieux). 24 : 'Zij schijten alle twee door één gat' = Ces deux-là chient par le même trou (ils s'entendent à merveille). 25 : Proverbe non identifié, possiblement : 'Hij hangt tussen hemel en aarde' = il est suspendu entre ciel et terre. 26 : 'Hij gaat bij de duivel te biecht' = il se confesse au diable (il fait des confidences à qui n'en est pas digne). 27 : a) 'De hond in de pot vinden' = trouver le chien dans la marmite (arriver trop tard, diner par cœur). b) Pot ouvert ou trou béant, partout le chien fourre son museau (de secret mal gardé, chacun s'occupe). 28 : 'Hij loopt met het hootd tegen de muur' = il donne de la tête contre le mur (il s'obstine à tenter l'impossible). 29 : 'Gescheurde muur is saan ontset' = un mur fissuré est vite en ruine (le mal une fois introduit quelque part y fait vite des ravages). 30 : 'Hij want pluimen in de wind' = il vanne des plumes dans le vent (il fait du travail inutile ou insensé). 31 : a) 'Hij is een pilaarbijter'= C'est un lécheur de pilier (c'est un faux dévot). b) 'Een steen op de kop hebben' = avoir une pierre (un kyste) sur la tête (n'avoir pas le sens commun). 32 : 'Hij ziet door de vingers' = il regarde entre ses doigts (il laisse faire, il est indulgent) 33 : Proverbe non identifié, possiblement : a) 'Hij loopt met molentjes' = Il marche avec des moulinets (il n'est pas sain d'esprit, fou) b) 'Desen waeyt met allen winden. (Hij waait met alle winden mee') = Il souffle avec tous les vents (Il se laisse aller, va ou le porte le vent) 34 : 'De put dempen als't kalt verdronken is' = combler le puits lorsque le veau est noyé (donner des conseils lorsqu'il est trop tard, prendre des mesures quand le malheur est arrivé). 35 : a) 'Heel de wereld beschijten' = conchier le monde entier (se moquer de tout) b) 'In de verkeerde wereld' = à l'enseigne du monde renversé (ici, tout va de travers) 36 : a) 'Hij bindt de kat de bel aan' = il attache le grelot au chat (il se lance dans une entreprise dangereuse). b) 'Hoe meer men de kat strijkt, hoe hoger zij de rug opsteekt' = plus on caresse le chat, plus il fait le gros dos (plus on flatte une femme, plus elle devient vaniteuse). 37 : 'Hij ontsteekt een kaars voor de duivel' = il allume une chandelle au diable (il flatte n'importe qui pour en obtenir des faveurs, il veut être ami avec tout le monde). 38 : Proverbe non identifié, possiblement : 'Dits een pluymstrycker (Dits is een pluimstrijker') = c'est un flagorneur ou, il flatte en échange de faveurs). 39 : 'Men moet zich krommen wil men door de wereld komen' = Il faut savoir se courber si l'on veut traverser le monde (il faut savoir faire des platitudes si l'on veut être admis dans le monde). 40 : 'De ene rokkent wat de andere spint' = l'une tisse ce que l'autre file (l'une machine ce que l'autre exécute). 41 : a) 'Hij braadt de haring om de kuit' = il grille le hareng pour avoir le frai (c'est un gaspilleur). b) 'Zijn haring braadt er niet' = ici, son hareng ne grille pas (ici, il n'a pas de succès). 42 : 'Hem is't evenveel wiens huis er brandt, als hij zich maar bij de kolen warmt' = peu lui importe de qui la maison brule, pourvu qu'il puisse se chauffer au brasier (il se soucie peu du malheur d'autrui, pourvu qu'il puisse en retirer quelque profit). 43 : 'Het zijn twee hotden (of twee zotten) onder één kaproen' = ce sont deux têtes (ou deux fous) sous le même bonnet (ces deux sont toujours d'accord). 44 : 'Hij weet nauwelijks van't ene brood tot't andere te geraken' = il arrive à peine à saisir les deux pains à la fois (il parvient à peine à nouer les deux bouts, à boucler son budget). 45 : a) 'Tegen de maan pissen' = pisser contre la lune (tenter l'impossible). b) 'Hij heeft tegen de maan gepist' = il a pissé contre la lune (il s'en est mal tiré). 46 : 'Hij hangt de huik naar de wind' = il tend son manteau selon le vent (il tourne casaque, il change d'opinion selon son intérêt). 47 : 'Dit is en oorblazer' = il souffle dans l'oreille (c'est un délateur, un médisant). 48 : 'Hij beschijt de galg' = il chie sur la potence (il se moque de la justice). 49 : 'Hij gaapt tegen de oven, of Hij moet lang gapen, die de oven overgapen zal' = il veut bâiller plus fort qu'un four (il tente l'impossible, il se fatigue inutilement). Estimation 100 000 - 200 000 €
A winter landscape with the flight to Egypt, with signature and date 'J Breughel/1600' (on the reverse), oil on panel, tondo, Ø 12 cm, Literature:-Reine de Bertier de Sauvigny, ‘Jacob et Abel Grimmer, Catalogue raisonné', Brussels 1991, Vol. IV, p. 297, as: ‘Attributed to Abel Grimmer'. Later accepted by the author as an autograph work and included in the addenda to the catalogue raissoné, based on a photograph and transparency, 1995.Provenance:-Auction, Christie's, London, 13 April 1973, lot 53, as: ‘Jacob Grimmer' (sold for: 2.200 GBP).-With Terry-Engell Gallery, London.-Auction, Sotheby's, London, 5 April 1995, lot 37, as: ‘Abel Grimmer'.-Auction, Dorotheum, Vienna, 15 October 1996, lot 72, as: ‘Attributed to Abel Grimmer'.-With Kunsthandel P. de Boer, Amsterdam, 24 March 1997, where acquired by the family of the present owner, Probably framed in its original frame.Accompanied by a copy of a certificate of authenticity by R. de Bertier, Brussels, 19 October 1995.
ABEL GRIMMER (circa 1570 Antwerp circa 1620) Allegory of summer with a moated castle. 1611. Oil on panel. Signed lower centre: ABEL GRI: FECIT 1611. 13.2 cm D (round). Provenance: - Warneck Collection, Vienna. - Sale Leo Schidlof, Vienna, Warneck Collection 18.11.1926, Lot 42, plate VII (as Abel Ort, sold together with Allegory of Spring, Lot 43). - With P. de Boer, Amsterdam, 1930s. - Acquired from the above, private collection circa 1935. - By descent, private collection. - Collection of J. W. A. van der Horst, The Hague, 1963 (label verso). - Sale Christie's, Amsterdam, 26.11.2014, Lot 21. - European private collection. Exhibited: - Vienna 1935, Die jüngeren Brueghel und ihr Kreis, Galerie Sanct Lucas im Palais Pallavicini, Vienna, 16.3.–15.4.1935, no. 82 (exhibited together with the Allegories of Spring, Autumn and Winter). - Laren 1963, Modernen van toen 1570–1630, Singer Museum, 15.6–1.9.1963, no. 82 (dated as 1611 , label verso). Literature: Reine de Bertier de Sauvigny: Jacob et Abel Grimmer, Brussels 1991, p. 229, no. LVI (dated as 1607). --------------- ABEL GRIMMER (um 1570 Antwerpen um 1620) Allegorie des Sommers mit einem Wasserschloss. 1611. Öl auf Holz. Unten mittig signiert: ABEL GRI: FECIT 1611. 13,2 cm D (rund). Provenienz: - Sammlung Warneck, Wien. - Auktion Leo Schidlof, Wien, Sammlung Warneck, 18.11.1926, Los 42, Tafel VII (als Abel Ort, verkauft zusammen mit der Allegorie des Frühlings, Los 43). - Kunsthandlung P. de Boer, Amsterdam, 1930er Jahre. - bei Obigem erworben, Privatsammlung, um 1935. - durch Erbschaft, Privatsammlung. - Sammlung J. W. A. van der Horst, Den Haag, 1963 (verso mit Etikett). - Auktion Christie's, Amsterdam, 26.11.2014, Los 21. - Europäische Privatsammlung. Ausstellungen: - Wien 1935, Die jüngeren Brueghel und ihr Kreis, Galerie Sanct Lucas im Palais Pallavicini, Wien, 16.3.–15.4.1935, Nr. 82 (ausgestellt zusammen mit den Allegorien Frühling, Herbst und Winter). - Laren 1963, Modernen van toen 1570–1630, Singer Museum, 15.6–1.9.1963, Nr. 82 (als 1611 datiert, verso mit Etikett). Literatur: Reine de Bertier de Sauvigny: Jacob et Abel Grimmer, Brüssel 1991, S. 229, Nr. LVI (als 1607 datiert). Diese charmante Sommerszene ist ein charakteristisches Beispiel für Abel Grimmers Meisterschaft. Mit Gemälden wie diesem führte der Maler die erfolgreiche Landschaftsformel seines Vaters und Lehrers Jacob Grimmer (um 1529–1590) fort. Die Grimmers spezialisierten sich auf kleine Landschaften, ihre Gemälde stellen oft die vier Jahreszeiten oder die zwölf Monate des Jahres dar. Auch die vorliegende Tafel war ursprünglich Teil einer Serie von vier Jahreszeiten, wobei der heutige Verbleib der drei anderen Jahreszeiten unbekannt ist. Sowohl Jacob, wie auch Abel Grimmer bevorzugten die Tondoform für Ihre Darstellungen der Monate und Jahreszeiten. Diese Rundgemälde verdanken ihre Beliebtheit einer unverkennbar dekorativen Wirkung, zu der auch ihr insgesamt schematischer Aufbau beiträgt. Bei näherer Betrachtung sind sie in Bezug auf Komposition und Farbgebung erstaunlich raffiniert. Das vorliegende Gemälde, das 1611 datiert ist, zeigt dies sehr schön und gehört zum Reifewerk des Künstlers. Grimmer nutzt das runde Format geschickt, um eine abwechslungsreiche Komposition mit einem überzeugenden Sinn für Raum und Atmosphäre zu schaffen, die voller lebendiger Details ist. Die Ansicht stellt ein sommerliches Fest im Freien auf dem grünen Hang im Vordergrund dar, gefolgt von einem Mittelgrund mit einem Schloss in einem Teich und einer sich nähernden Gondel. Dahinter ist eine Sandstrasse zu sehen, deren flache Kurve, die an einem Bauernhaus vorbeiführt, die runden Umrisse des Gemäldes aufgreift. Büschel von üppig grünen Bäumen und Hügeln sorgen für ein harmonisches Gleichgewicht in der Komposition. Bertier de Sauvigny (siehe Literatur) führt eine weitere, nicht signierte Version dieser Komposition auf einer Tafel von 12 cm Durchmesser auf (Nr. 15, S. 263, Abb. 87, S. 344). ---------------
BELEBTE WINTERLICHE DORFLANDSCHAFT Öl auf Holz. 29,5 x 42 cm. In dekorativem schwarzem Holzrahmen. Beigegeben ein Gutachten von Dr. Klaus Ertz, Lingen, in Kopie. Im Vordergrund der Darstellung im Schnee stehende, mit langen Gewändern gut gekleidete Städter, möglicherweise auch Angehörige der Aristokratie, die den schlittschuhlaufenden Figuren auf dem zugefrorenen Eis im Mittelgrund des Bildes interessiert zuschauen. Links- und rechtsseitig, sowie im Hintergrund, die schneebedeckten Häuser und am rechten Bildrand ein grüner, von einem Pferd gezogener Schlitten vor einem kleineren Haus, während am linken Bildrand wohl zwei bepackte Wanderer um Unterkunft bei einer stehenden Frau bitten. Einige wenige kahle Bäume ragen seitlich in den grauweißen Himmel. Die Komposition beginnt im Vordergrund mit einem kleinen dunklen Zwickel, der sich scheinbar in Querschlangen bis in den Hintergrund zieht, ohne dass das Auge des Betrachters „hängen“ bleibt, so Dr. Ertz. Die winterliche Darstellung der Künstler aus dem 16. und 17. Jahrhundert mit gesellschaftlich gemischten Figurengruppen waren und sind auch heute noch sehr beliebt. Die Landschaft und Häuser überwiegend in weißgrauer und hellbrauner Farbgebung, die dargestellten Figuren jedoch teils in farbenfroher Kleidung. Dr. Ertz geht davon aus, dass das vorliegende Werk in der Zeit um 1610 in Antwerpen gemalt wurde. Rest. Der Maler war Sohn von Jacob Grimmer (1525/26 - um 1590), der sich einen Namen gemacht hatte mit der Wiederholung von Arbeiten des Pieter Brueghel d. Ä. (um 1525 - um 1569), meist auf kleinen Holztäfelchen. Abel Grimmer wurde 1592 Meister der Antwerpener Sankt Lukas Gilde und übernahm dann die Werkstatt seines Vaters. Vor allem bekannt durch Arbeiten auf kleinem Format, wobei der Einfluss von Pieter Brueghel d. Ä. und Hans Bol (1534-1593) deutlich zu erkennen ist. Für sein Werk typisch ist die Vereinfachung und Systematisierung von Figuren und Landschaften, bei äußerst feiner und detailgenauer Wiedergabe. (13619311) (18) Abel Grimmer, ca. 1570 Antwerp – ca. 1619 ibid. LIVELY VILLAGE SCENE IN WINTER Oil on panel. 29.5 x 42 cm. Accompanied by an expert’s report by Dr Klaus Ertz, Lingen, in copy.
Attributed to Abel Grimmer Antwerp 1570 - 1620 Summer Oil on panel 25,5 x 35,7 cm; 10 by 14 in. ____________________________________________ Attribué à Abel Grimmer Anvers 1570 - 1620 L'Eté Huile sur panneau 25,5 x 35,7 cm ; 10 by 14 in.
Abel GRIMMER (c.1570-c.1619) entourage de "Les disciples d'Emmaüs évoluant dans un paysage varié de châteaux, bords de mer, animaux et divers personnages" Huile sur panneau de bois postérieurement parqueté au dos, restaurations anciennes, fentes, usures et petits sauts de peinture Dimensions: 175 x 110 cm Provenance: Collection privée, famille aristocratique belge par succession
WINTERLICHE STADTLANDSCHAFT MIT SCHLACHTER Öl auf Holz. 29,5 x 41,5 cm. Im dekorativen Rahmen. Beigegeben ein Gutachten von Dr. Klaus Ertz, Lingen. Im Vordergrund des Gemäldes vor einem Haus ein Metzger beim Schlachten eines Schweins, das am Boden liegt. Er trägt eine weiße Schürze und hat im Mund das Messer, mit dem er gerade zugestochen hat. Eine Frau in schwarz-rotem Gewand hält eine lange Pfanne, um darin das Blut aufzufangen. Hinter ihr stehend ein kleines Kind, das entsetzt den rechten Arm hochgerissen hat. Ein älterer Mann in langem dickem Mantel und Kopfbedeckung schaut ihnen aufmerksam zu. Linksseitig ein Kind in langem grünem Umhang, einen Spaten in seiner Hand haltend. Davor ein heißer Bottich und eine Tonschale. In der Mitte des Hintergrunds sieht man einen Schweinehirten mit seinen ihn umgebenden Tieren, der im Gespräch mit zwei Männern ist. Am linken Bildrand ein Haus mit einer Frau, die in der Tür steht und sich gerade mit einem Mann in Rückenansicht unterhält, der wohl hinter sich eine Schubkarre mit Reisigbündeln abgestellt hat. In der Ferne führt eine kleine Brücke zu weiteren schneebedeckten Wegen und Häusern der Stadt unter hohem grau-weißem Himmel, die Stimmung eines kalten Wintertages vermittelnd. Der Maler war Sohn von Jacob Grimmer (1525/26-um 1590), der sich einen Namen gemacht hatte mit der Wiederholung von Arbeiten des Pieter Brueghel d. Ä. (um 1525-um 1569), meist auf kleinen Holztäfelchen. Abel Grimmer wurde 1592 Meister der Antwerpener Sankt Lukas Gilde und übernahm dann die Werkstatt seines Vaters. Vor allem bekannt durch Arbeiten auf kleinem Format, wobei der Einfluss von Pieter Brueghel d. Ä. und Hans Bol (1534-1593) deutlich zu erkennen ist. Für sein Werk typisch ist die Vereinfachung und Systematisierung von Figuren und Landschaften, bei äußerst feiner und detailgenauer Wiedergabe. (13511110) (18) Abel Grimmer, ca. 1570 Antwerp - ca. 1619 WINTER CITYSCAPE WITH BUTCHER Oil on panel. 29.5 x 41.5 cm. Accompanied by an expert’s report by Dr Klaus Ertz, Lingen.
ALLEGORIE DES WINTERS Öl auf Holz. 27 x 37,8 cm. Beigegeben ein Gutachten von Dr. Klaus Ertz, Lingen. Im Zentrum des Gemäldes ein Wasserschloss mit vielen Türmchen, zu dem eine rechts liegende Brücke führt, dazu im Hintergrund rechts eine schneebedeckte Kirche und am linken Bildrand bäuerliche Häuser, zwischen denen hohe kahle Bäume stehen. Ein kleiner Vogel ist auf einem Baumast zu erkennen. Vor den Häusern im Vordergrund ein Paar, das gerade ein Tier schlachtet und ein auf einem Baumstamm sitzender Hirte, der seine Schweine bewacht. In der Mitte und rechten Seite des Vordergrunds zahlreiche Figuren auf dem Eis, die unterschiedliche Stände vertreten, vom bäuerlichen Typen bis zum besser gekleideten Städter, wohl auch Angehörige der Aristokratie, eine Vermutung, die das Schloss nahelegt. Laut Ertz ist ein Teil der Figuren auf einen Stich von Hans Bol zurückzuführen: Dazu gehört rechts vor der Brücke ein ins Eis eingebrochener Mann, ein starkes Memento mori-Motiv, weil seine Rettung keineswegs gesichert scheint, oder die Frau im Vordergrund, die auf dem Eis ausgerutscht ist und dabei den Korb mit Eiern und das Milchgefäß hat fallen lassen; einige Figuren schauen ihr tatenlos zu. Das Gemälde wird in die Zeit um 1610 eingeordnet und gehört möglicherweise zu einer Serie von Bildern mit „Allegorien der Jahreszeiten“. Im oberen abendlichen grauen Bereich des Himmels sind die drei Sternzeichen Steinbock, Wassermann und Fische zu erkennen für die ersten drei Monate des Jahres. Qualitätvolle malerische Darstellung in der typische Manier des bekannten Künstlers. Der Maler war Sohn von Jacob Grimmer (1525/26-um 1590), der sich einen Namen gemacht hatte mit der Wiederholung von Arbeiten des Pieter Brueghel d. Ä. (um 1525-um 1569), meist auf kleinen Holztäfelchen. Abel Grimmer wurde 1592 Meister der Antwerpener Sankt Lukas Gilde und übernahm dann die Werkstatt seines Vaters. Vor allem bekannt durch Arbeiten auf kleinem Format, wobei der Einfluss von Pieter Brueghel d. Ä. und Hans Bol (1534-1593) deutlich zu erkennen ist. Für sein Werk typisch ist die Vereinfachung und Systematisierung von Figuren und Landschaften, bei äußerst feiner und detailgenauer Wiedergabe. (13514340) (18) Abel Grimmer, ca. 1570 Antwerp - ca. 1619 ALLEGORY OF WINTER Oil on panel. 27 x 37.8 cm. Accompanied by an original expert’s report by Dr Klaus Ertz, Lingen.
(Antwerp 1570 – after 1620) A winter landscape with skaters, oil on panel, 50 x 76 cm, framed Provenance: Private collection, Belgium; sale, de Vuyst, Lokeren, 10 March 2018, lot 3; where acquired by the present owner We are grateful to Luuk Pijl for confirming the attribution to Abel Grimmer, his certificate (dated 13 August 2020) accompanies the lot. Pijl suggests that ‘a date of execution during the 1590s, when the master was very prolific, is most likely’. The present winter landscape, with its evocatively costumed figural groups and undulating snowy terrain, is an important addition to the oeuvre of Abel Grimmer. Its exact subject has so far eluded scholars, but its motifs are familiar. As Pijl states, both Abel and his father, the renowned landscape painter Jacob Grimmer, worked in the wake of the great Pieter Brueghel the Elder (1526–1629). The current panel shows Abel Grimmer interpreting figures from Brueghel’s drawing Skaters before the Gate of Saint George circa 1558 (private collection) which was engraved by Frans Huys and published by Hieronymus Cock, Metropolitan Museum, New York, (inv. no. 26.72.24) and The Hunters in the Snow, circa 1565 (Kunsthistorisches Museum, Vienna, inv. no. 1838, see fig. 3). The current work, Pijl writes, exhibits Grimmer’s ‘straightforward forms, naïve figures, that show bright colours and strong linearity, with buildings rendered as geometric shapes.’ In conjunction his father Jacob, whose workshop and models he inherited in 1590, Grimmer popularised the genre of typically Flemish landscapes. Unlike Grimmer’s painting of Skaters before the Gate of Saint George (see. R. de Bertier de Sauvigny, Jacob et Abel Grimmer: Catalogue Raisonné, Brussels 1991, p. 237, no. LXXIV), which is much closer to Brueghel’s overall compositional scheme, the present work shows an original winter landscape. Here the expansive snow is modelled thickly over the countryside, with shadow cast upon it by both the buildings and figures in a way that evokes the condition of crisp wintry light and also helps to articulate the forms in a characteristically Grimmer-esque manner. The hunter in the foreground reminds the viewer that the last quarter of the sixteenth century heralded the start of the Little Ice Age, with overall temperatures dropping by two degrees Celsius, shortening the ripening time for crops by three weeks and causing famines that led to increasingly desperate foraging. The cowled man carries a dead fox on his spear, a device first used by Brueghel in 1565 to indicate the sparsity of food, and a poignant testament to climate change in the Early Modern Period. Grimmer repeats this figure in the Winter Scene preserved in the Musée Royaux des Beaux-Arts, Brussels. Conversely, well-dressed skaters in fashionable masks frolic on the ice nearby. Whether these masks were a device against the extreme cold (as depicted generations later in Wenceslaus Hollar’s The Winter Habit of a Gentlewoman engraving of 1643, Metropolitan Museum, inv. no. 23.65.35) or for festive purposes, still intrigues modern scholars. The slightly grotesque and leering masks, in the present work, are identified by Pijl with those found in Frans Hogenberg’s print of 1559 entitled Battle between Carnival and Lent, whose themes Brueghel also developed in his painting of the same name. Masks of an apparently similar construction may also be perceived in Brueghel’s Children’s Games, Vienna, Kunsthistorisches Museum (inv. no. GG 1017). Also drawn from Frans Huys’s aforementioned print of Skaters before the Gate of Saint George are the other two of the three figural groupings in the foreground, firstly the old crone pointing to the skaters with a cowled figure beside her, and the two seated men putting on skates in the centre, but rendered here with Grimmer’s typical handling. Later impressions of Huys’s engraving, which are contemporaneous to the present work, had ‘slibberachticheyt van’s menschen leven’ inscriptions added to them, suggesting, as the icy setting of this panel does also, the precariousness of human existence.
Abel GRIMMER Anvers, 1570 - avant 1619 Les vendanges dans un paysage, allégorie de l'Automne Huile sur panneau de chêne, de forme ronde Annoté 'Octobre' et porte une ancienne étiquette annotée 'Eigendom / van / W.C. Smittvagen (?)' au verso Diamètre : 12 cm Harvest in a landscape, allegory of Autumn, oil on oak panel, by A. Grimmer D. : 4,72 in. Provenance : Galerie Pieter de Boer, Amsterdam ; Collection baron et baronne Vaxelaire, Bruxelles ; Puis par descendance Expositions : Foire de Delft, en 1961 Bibliographie : Reine de Bertier de Sauvigny, 'Jacob et Abel Grimmer : catalogue raisonné', Bruxelles, 1991, p. 256-257, n° 5, repr. pl. 131 Commentaire : La peinture anversoise aux XVIe et XVIIe siècles est affaire de familles. Pères, fils, cousins, neveux collaborent au sein des mêmes ateliers ou passant de l'un à l'autre, à l'image des artistes issus ou gravitant autour de la célèbre dynastie des Brueghel. Dans ce paysage artistique flamand, les Grimmer père et fils, Jacob et Abel, sont des figures incontournables aux caractéristiques picturales singulières et affirmées, héros plus confidentiels mais non moins méritants du renouveau de la peinture de paysage flamande. Natif d'Anvers dans les années 1520, Jacob Grimmer rejoint la guilde des peintres de cette ville en 1547. Il est alors l'élève de Matthys Cock, selon Carel van Mander qui fait son éloge dans son Livre des peintres, écrivant que, comme paysagiste, il "ne lui connai(t) pas de supérieur tant il mettait de vie et de charme dans ses ciels, étudiant leur beauté dans la nature qu'il suivait très consciencieusement1 ". C'est vraisemblablement cette étude de la nature, son sens de l'observation des sites et de la lumière et ses travaux sur le motif qui l'amènent à rompre avec la tradition de ses illustres prédécesseurs comme Patenier ou Bol pour proposer des paysages réalistes, avec une approche topographique, néanmoins encore empreints d'un raffinement tout maniériste. Elève de son père, Abel Grimmer devint maître en 1592 et poursuivit l'entreprise paternelle, non sans donner à ses productions une touche qui lui est propre. Avec l'évolution du goût de la clientèle et la forte demande, Abel s'éloigne progressivement du maniérisme et de sa minutie pour évoluer vers une stylisation et une simplification que l'on a parfois qualifiées de naïves mais qui ne le sont qu'en apparence, tant la construction des compositions et l'exécution des motifs sont habiles. Ciel, eau, champs, constructions de pierre s'échelonnent dans ses tableaux, constituant de larges plages de couleurs unies subtilement nuancées autour ou dans lesquelles viennent s'intégrer de vivantes petites figures. Abel Grimmer se fit également une spécialité des séries, illustrant par exemple les saisons ou les mois, comme en atteste l'exceptionnelle suite de 10 mois de l'année de la collection Vaxelaire (lot 12). François et Nadine Vaxelaire vouèrent aux deux artistes une admiration sans faille et parvinrent à réunir un ensemble d'œuvres de leurs mains de très grande qualité. Inédits sur le marché pour la plupart, ces tableaux sont de première importance dans la production de ces deux grands représentants du paysage flamand et les Grimmer de la collection Vaxelaire constituent à n'en pas douter l'un des plus beaux ensembles encore en mains privées. 1. C. van Mander, 'Le livre des peintres. Vie des peintres flamands, hollandais et allemands' (1604), Paris, éd. J. Rouam, 1884-1885, t. II, p. 11. Estimation 30 000 - 40 000 €
Abel GRIMMER Anvers, 1570 - avant 1619 Dix mois de l'année Suite de dix huiles sur panneaux de chêne, de forme ronde La plupart signés et datés 'ABEL GRIMER FECIT .1606.' en partie inférieure Diamètre : 20,50 cm Ten months of the year, oil on oak panel, a set of 10, signed and dated, by A. Grimmer D. : 8,07 in. Provenance : selon la tradition de la famille Moretus : Commandés ou acquis par Balthazar Moretus, Anvers ; D'après la tradition familiale, ces tableaux des 12 mois de l'année n'ont pas quitté la maison du " Compas d'or " (actuel musée Plantin-Moretus), au Marché du Vendredi à Anvers jusqu'en 1876, date de la cession de la maison à la Ville d'Anvers par Edouard Moretus ; Collection de la baronne de Vinck, troisième fille d'Edouard Moretus, de 1876 à 1911 ; Par héritage à sa nièce, Madame de Neeff, domiciliée à Bruxelles rue des Drapiers (moins deux tableaux, passés à une autre nièce) ; Puis par descendance à sa petite-fille Madame du Roy de Blicquy qui en hérite avec la maison en 1940 ; Restés à cette adresse jusqu'en 1963 ; Acquis par François Vaxelaire en 1985 ; Collection baron et baronne Vaxelaire, Bruxelles ; Puis par descendance Bibliographie : Reine de Bertier de Sauvigny, 'Jacob et Abel Grimmer : catalogue raisonné', Bruxelles, 1991, p. 214, n° XLI, repr. pl. 13, 66, 67, 68 et fig. 105, 106 et 107 (visuel erroné pour le mois de Décembre) Commentaire : détail des panneaux : Janvier : Patinage sur les fossés d'Anvers Signé et daté 'ABEL / GRIMER / FECIT / 1606' à droite repr. p. 219, fig. 105 Mars : Paysans aux champs près d'un village Panneau renforcé Signé et daté 'ABEL G(R)IMER FEC(I)T 1606' dans le bas Mai : Cueillette et jeux champêtres Signé et daté 'ABEL GRIMER FECIT. 1606' dans le bas Juin : La tonte des brebis Signé et daté 'ABEL G…' dans le bas repr. p. 323, pl. 66 Juillet : Le repos des paysans pendant la fenaison Signé et daté 'ABEL GRIMER FECIT. 1606.' dans le bas repr. p. 324, pl. 67 Août : La moisson repr. p. 39, pl. 13 Septembre : Couple à cheval, l'homme tenant un faucon, à l'entrée d'un village Panneau renforcé Signé et daté 'ABEL GRIMER FECIT 1606' dans le bas repr. p. 220, fig. 106 Octobre : Les vendanges Panneau renforcé Signé et daté 'ABEL GRIMER FECIT.1606.' dans le bas repr. p. 325, pl. 68 Novembre : Bœuf conduit à l'abattoir Signé et daté 'ABEL GRIMER FECIT. 1606.' dans le bas repr. p. 221, fig. 107 Décembre : Porcher et son troupeau Une bande de toile au verso Signé et daté 'ABEL / GRIMER FECIT / 1606' en bas à gauche Ces petits tondi, dont Jacob Grimmer et son fils Abel se sont fait une spécialité, avaient plusieurs ambitions : proposer un discours édifiant parfois à l'aide des Ecritures saintes, constituer un élément de réflexion intellectuelle ou de méditation pour les cabinets de travail aux murs desquels ils étaient souvent accrochés et enfin flatter la richesse de la campagne et des villes flamandes. Cette exceptionnelle suite des mois de l'année, l'une des rares parvenue jusqu'à nous presque en intégralité - février et avril manquent encore à l'appel - se situe dans cette même lignée. Nous avons de plus la chance d'en connaître la provenance : elle a été commandée à l'artiste par la famille Plantin-Moretus, qu'elle n'a pas quitté jusqu'en 1985, date à laquelle elle rejoignit probablement la collection Vaxelaire. Christophe Plantin (fig. 1), natif de Touraine et formé à la reliure et à l'imprimerie à Lyon et à Paris, s'installa à Anvers en 1549. Sa fille Martine épousa Jan Moretus en 1570 et prit la direction de l'imprimerie paternelle à Anvers. L'entreprise familiale d'imprimerie et d'édition va perdurer pendant trois siècles. Les Quatre Saisons et les Douze Mois de l'année, associés aux activités saisonnières de l'homme, sont des thèmes majeurs dans l'art d'Abel Grimmer, qui puise son inspiration dans les gravures de Pieter Brueghel l'Ancien et d'Hans Bol. La campagne est ici richement représentée et l'architecture des villes témoigne d'une belle prospérité. Estimation 600 000 - 1 000 000 €
ABEL GRIMMER (ANTWERP 1570-1618/19) September - The Parable of the Barren Fig Tree; and October - The Parable of... oil on panel 10 3/8 x 14 in. (25.8 x 35.4 cm.) (2)
Dim.: 32,5 x 10,5 cm (the work) Dim.: 40,5 x 18,5 cm (the frame) Provenance:- A Dutch private collection. -Christie's, Amsterdam, Nov. 15, 2016, lot 98.
Abel GRIMMER (vers 1570 - avant 1619 ). Le repas et le repos des moissonneurs. Panneau de chêne, une planche non parquetée Une autre version de cette composition par Abel Grimmer est passée en vente à Londres, Sotheby's, le 11 décembre 1996, n°104. Huile sur panneau de chêne. Manques, accidents, soulèvements, fentes au milieu. Dimensions : 58 x 41 cm. Expert Cabinet Turquin. Collection privée d'une antiquaire octogénaire à la retraite. Acquise par le père dans les années 1940.
Abel GRIMMER Anvers, 1570 - avant 1619 Le mois de février ou L'appel de Pierre et André Huile sur panneau de chêne, de forme ronde Légendé 'MARC. I' dans le bas Diamètre: 20 cm February or The calling of Saints Peter and Andrew, oil on oak panel, inscribed, by A. Grimmer D. 7,87 in. Provenance : Galerie Nijstad, Amsterdam, vers 1957 ; Collection de la famille Hertzberger, Cadempino, en 1991 ; Vente anonyme ; Londres, Christie's, 2 décembre 2008, n° 12 ; Acquis auprès de la galerie De Jonckheere, Bruxelles, en 2009 ; Collection Bernard Coiffu (1927-2021), Anglet Expositions : 'Modernen van Toen 1570-1630', Laren, Singer Museum, 1963, n° 86 'Nederland, Waterland van 1500 tot Heden', Amsterdam, Kunsthandel Pieter de Boer, 1972, n° 37 Bibliographie : Reine de Bertier de Sauvigny, 'Jacob et Abel Grimmer : catalogue raisonné', Bruxelles, 1991, p. 239, partie du n° LXXXV Commentaire : Ces petits 'tondi', dont Jacob Grimmer et son fils Abel se sont fait une spécialité, avaient plusieurs ambitions : proposer un discours moralisateur au plus proche des Ecritures saintes, constituer un élément de réflexion intellectuelle adéquat pour les petits cabinets de travail aux murs desquels ils étaient souvent accrochés et enfin flatter la richesse de la campagne et des villes flamandes. Nos deux 'tondi' se situent dans cette même lignée. Octobre illustre la parabole des vignerons meurtriers (Mt 21, 33-45) : comme Dieu confia le monde aux hommes, le maître confia sa vigne à des vignerons. Ces derniers outragèrent leur maître en assassinant son fils pour s'approprier la vigne ; ainsi feront les hommes avec le Fils de Dieu. Février illustre l'appel de Pierre et André qui de simples pêcheurs deviendront " pêcheurs d'hommes " (Mc 1, 14-19). Le récit des Ecritures est fidèlement respecté ; la tour et le mur entourant la vigne sont dépeints, Simon-Pierre et André sont bien en pleine action de relever leurs filets quand le Christ les appelle au bord du lac de Galilée. Abel Grimmer fait son apprentissage de peintre à Anvers avec son père, le paysagiste Jacob Grimmer. Il est reçu comme Maître dans la guilde des peintres de Saint-Luc en 1592, année où il peint son chef-d'œuvre : les Douze Mois de la chapelle de Notre-Dame de Montfaucon. Les Quatre Saisons et les Douze Mois de l'année, associés aux activités saisonnières de l'homme, sont des thèmes majeurs dans l'art d'Abel Grimmer, qui puise son inspiration dans les gravures de Pieter Brueghel l'Ancien et d'Hans Bol. La campagne est ici richement représentée et l'architecture des villes témoigne d'une belle prospérité. La grue située sur les quais en arrière-plan dans le mois de Février n'est pas sans rappeler celle du quai de déchargement de la ville d'Anvers et les vallées encaissées celles du Rhin qui, pour les Flamands du " plat pays ", pouvaient être considérées comme un paysage de sommets infinis… Le grand raffinement apporté à l'exécution de ces panneaux explique leur succès mérité et ainsi leur production parfois en plusieurs exemplaires. Une version plus simple et moins inspirée du mois d'Octobre a été présentée en vente publique avec pour pendant le mois d'Août (Vente anonyme ; Londres, 8 juillet 2005, n°21, vendu £ 96.000) et une autre version du mois de Février était à la galerie Leonard Koetser à Londres en avril 1963. Lorsque nos deux 'tond'i furent présentés aux enchères en 2008 à Londres, ils faisaient encore partie d'une suite de cinq mois (dans l'ordre du catalogue, lots 8 à 12 : Janvier, Mai, Octobre, Novembre et Février). Estimation 60 000 - 80 000 €
ANBETUNG DER KÖNIGE Öl auf Holz. Durchmesser: 24,5 cm. Der Maler hat das biblische Thema in eine nordische, verschneite Winterlandschaft versetzt. Das Rundformat zeigt die Hauptszene allerdings in der rechten Bildseite. Zwei der Könige betreten bereits das durch ein verschneites Vordach geschützte Stallgebäude. Dagegen wird das Bildzentrum durch einen Ziehbrunnen betont, davor der hier noch hinzukommende Mohrenkönig, in Begleitung eines ebenfalls dunkelhäutigen Knaben, trotz der allein schon optisch erfahrbaren Kälte hier mit nacktem Oberkörper. Über diesen Widerspruch wundert sich im Bild allein der links davon stehende Hund, auf den der Knabe auch zurückblickt. Diese gestalterische Subtilität zeichnet auch die künstlerische Auffassung des Malers aus. Auch die bewusst dezente Farbigkeit lässt sich als eines seiner Stilmittel auch in den weiteren seiner Werke beobachten. Eine etwaige Buntheit in den Farben der Kostüme der Könige und der Heiligen Familie wird ebenso vermieden, wie auch die fein und detailreich gemalten Architekturen, die links im Bild vorherrschen, nahezu in Grisailletönen gehalten sind. Die links stufig ansteigende Hügellandschaft gliedert die Architekturen in zwei übereinander gelagerte Ebenen: zuoberst eine Burganlage mit nach hinten folgenden Gebäuden und Türmen eines Städtchens, wohl eine Anspielung auf das biblische Bethlehem, darunter eine verschneite Gebäudegruppe mit davorstehend gezeigter Figuren- und Pferde-Staffage. Lediglich der rote Farbtupfer im Beinkleid des Knaben markiert ganz bewusst das untere Zentrum der Darstellung. Die fast graphisch wirkende Feinpinseltechnik des Malers ist eine Stilcharakteristik, die sich auch in diesem Tondo geradezu exemplarisch zeigt. Tondogemälde finden sich im Gesamtwerk Abel Grimmers nicht selten. Oft handelt es sich dabei um Jahreszeitenmotive - wozu auch dieses Bild gezählt werden könnte. Die häufig den Landschaften zugesellte biblische Szenerie kommt also nicht mehr als Hauptmotiv zur Geltung. Das hatte bereits die Tradition der Schule des Pieter Brueghel d. Ä. vorbereitet. Abel Grimmers Stil reduziert das Narrative im Detail, beschränkt sich auf Wesentliches, was auch im Sinne seiner produktiven Arbeitsweise dienlich war, allerdings auch die flämische Malerei dem Naturalismus näherbrachte. 1592 wurde er Mitglied der Lukasgilde seiner Heimatstadt. Mehrere seiner Bilder finden wir mit Signatur. So trägt auch dieses Tondo den Namenszug „ABEL GRIMMER FEZIT 1611“ oberhalb der Kante des Gebäudevordaches. Anmerkung: Der Maler war Sohn von Jacob Grimmer (1525/26-um 1590), der sich einen Namen gemacht hatte mit der Wiederholung von Arbeiten des Pieter Brueghel d. Ä. (um 1525 - um 1569), meist auf kleinen Holztäfelchen. Abel Grimmer wurde 1592 Meister der Antwerpener Sankt Lukas Gilde und übernahm dann die Werkstatt seines Vaters. Vor allem bekannt durch Arbeiten auf kleinem Format, wobei der Einfluss von Pieter Brueghel d.Ä. und Hans Bol (1534-1593) deutlich zu erkennen ist. Für sein Werk typisch ist die Vereinfachung und Systematisierung von Figuren und Landschaften, bei äußerst feiner und detailgenauer Wiedergabe. A.R. Provenienz: Sotheby’s, London, 19. Dezember 1985, Nr. 103. Galerie Richard Green (Etikett verso). Literatur: Reine de Bertier de Sauvigny, Jacob et Abel Grimmer. Catalogue Raisonné, La Renaissance Du Livre, Brüssel, 1991, S. 276. (1260098) (11) Abel Grimmer, ca. 1570 Antwerp - ca. 1619 ibid. The painter is the son of Jacob Grimmer (1525/26 - ca. 1590). THE ADORATION OF THE MAGI Oil on panel. Diameter: 24.5 cm. The painter has changed the setting of this Bible subject into a Nordic, snow-covered winter landscape. The tondo painting shows the main scene on the right-hand side. The almost graphic fine painting is a characteristic feature of the and is almost exemplary in this tondo. Abel Grimmer frequently painted tondos throughout his career, quite often associated with the subject of The Seasons and the present painting could also be linked to this motif. These landscape paintings often comprise a Bible scene, but it is no longer the central motif, a tradition that had already been introduced by the school of Pieter Brueghel the Elder. In 1592 Grimmer became a member of the Guild of Saint Luke in his hometown. Several of his paintings are known to have a signature. The tondo on offer for sale here is also inscribed with “ABEL GRIMMER FEZIT 1611” above the edge of the building's canope. Provenance: Sotheby’s, London, 19 December 1985, no. 103. Galerie Richard Green (label on the reverse). Literature: R. de Bertier de Sauvigny, Jacob et Abel Grimmer. Catalogue raisonné, La Renaissance du Livre, Brussels 1991, p. 276.
ABEL GRIMMER (1575-1619) Les patineurs Huile sur panneau de chêne. Provenance : Collection privée, Belgique. Peintre baroque flamand de l'Ecole anversoise, élève de son père Jacob Grimmer, sa notoriété est proche de celle de son contemporain Jan Brueghel l'Ancien et de toute cette tradition nordique passionnée par la représentation de la vie quotidienne considérée avec un humour distancié. S'il aborde à ses début des thèmes d'intérieurs d'églises, on en recense plus d'une trentaine aujourd'hui, Abel Grimmer tient sa réputation de ses paysages animés évoluant au rythme marqué des quatre saisons qui encadrent l'activité humaine comme les semailles, les moissons, les vendanges ou les scènes de patinage. Il aime à glisser un détail qui dénote une réflexion personnelle, rehaussée au besoin par les couleurs d'un vêtement ou des attitudes. Ses paysages son souvent d'une grand profondeur, inondés de lumière. S'il a touché à la peinture architecturale, son apport dans ce sujet restera assez marginal, subissant l'influence de Van Steenwijck et de Vredeman de Vries. Dimensions : 13 x 13 cm
ABEL GRIMMER (1572-1619). "River landscape", 1606. Oil on panel. Attached certificate issued by Don Reine de Bertier in 2004. Provenance: Private Collection. It presents a good state of conservation. Signed and dated in the lower left area. Measures: 15 cm (diameter). A boat moves slowly on the water avoiding the swans that surround it, in it an elegantly dressed group seems absorbed in their own conversation while the boatman continues to row with a dog in the bow as a guide. It seems that among all that body of water they are clear about their destination. The castle that is shown to us as the center of the scene is presented as an architecture that emerges from the water like a fantasy. Its towers and spiers rise vertically, allowing a glimpse of the open windows and the access bridges being crossed by villagers. On the other shore, resting in the shade of an oak, a shepherd sits next to his dog who seems to be more attentive to the nobles in the water than to his own cattle that graze and drink from the river. This fascinating and delicate piece is a perfect example of Flemish landscaping. The picturesque character of the scene, its bucolic appearance and especially the sublime detail in which the painter recreates himself in such a small format, allowing us to delve from the birds that cross the sky surrounded by the same atmosphere, the reeds that sprout on the shore or the feathers of the hat and the ruff of one of the knights. Like the Brueghel saga, Abel Grimmer follows his style in particular that of Pieter the Elder and other Antwerp painters of the time. His landscapes with country scenes represent the Flemish regions themselves and their own characteristics. It is interesting to see how he is able to combine these views and landscapes with scenes or motifs of a religious nature that are perfectly integrated into the environments of his time and region. An example of this type we would have in the series conserved in the Prado Museum on New Testament parables.
GRIMMER Abel (1575 - 1619). Entourage. Huile sur panneau de chêne "Scène campagnarde". Entourage de Abel Grimmer. Ecole flamande. Epoque: fin XVIème - début XVIIème. Dim.:23,8x30,5cm.
ABEL GRIMMER (1575-1619) Les patineurs Huile sur panneau de chêne. Provenance : Collection privée, Belgique. Peintre baroque flamand de l'Ecole anversoise, élève de son père Jacob Grimmer, sa notoriété est proche de celle de son contemporain Jan Brueghel l'Ancien et de toute cette tradition nordique passionnée par la représentation de la vie quotidienne considérée avec un humour distancié. S'il aborde à ses début des thèmes d'intérieurs d'églises, on en recense plus d'une trentaine aujourd'hui, Abel Grimmer tient sa réputation de ses paysages animés évoluant au rythme marqué des quatre saisons qui encadrent l'activité humaine comme les semailles, les moissons, les vendanges ou les scènes de patinage. Il aime à glisser un détail qui dénote une réflexion personnelle, rehaussée au besoin par les couleurs d'un vêtement ou des attitudes. Ses paysages son souvent d'une grand profondeur, inondés de lumière. S'il a touché à la peinture architecturale, son apport dans ce sujet restera assez marginal, subissant l'influence de Van Steenwijck et de Vredeman de Vries. Dimensions : 13 x 13 cm The ice skaters, a rare oil on oak panel by Abel Grimmer, 16-17th century Flemish Baroque school. Private collection, Belgium.
Abel Grimmer (Antwerp c. 1570-1618/19) A winter landscape with ice skaters before the Gate of Saint George, Antwerp oil on panel 17 ½ x 18 1/8 in. (44.5 x 46 cm.)
Abel Grimmer (Antwerp c. 1570/73-after 1620) Saint George’s Day: A village kermesse with figures dancing, merrymaking and... oil on panel, laid into another panel 11.9 x 33.3 cm.
Abel Grimmer (Antwerp c. 1570-1618/9) A village landscape in winter with the Massacre of the Innocents oil on panel 15 1/8 x 21 3/8 in. (38.4 x 54.3 cm.)
GRIMMER, ABEL (circa 1570 Antwerp circa 1620) Winter landscape. Oil on panel. 12.8 x 13.3 cm. Expertise: Dr. Jaco Rutgers, 7.3.2016. Provenance: European private collection. --------------- GRIMMER, ABEL (um 1570 Antwerpen um 1620) Winterlandschaft. Öl auf Holz. 12,8 x 13,3 cm. Gutachten: Dr. Jaco Rutgers, 7.3.2016. Provenienz: Europäische Privatsammlung.
GRIMMER, ABEL (circa 1570 Antwerp circa 1620) Allegory of the month of December. Oil on panel. Inscribed lower left: LUC. 2. and signed and dated lower right: ABEL GRIMMER FECIT 1609 also inscribed verso: DÉCEMBRE ABEL GRIMMER. 1609 and with a red wax seal as well as a label presumably from the frame maker, "Bonvoisin, Maître Peintre Doreur & Marchand de Tableaux. Place du Vieux Louvre". Provenance: - Collection of the Drouhot family, Villersexel, probably first half of the 17th century. - Via inheritance to the collection of Claude Drouhot (1907-2006). - European private collection. --------------- GRIMMER, ABEL (um 1570 Antwerpen um 1620) Allegorie des Monats Dezember. Öl auf Holz. Unten links bezeichnet: LUC. 2. und unten rechts signiert und datiert: ABEL GRIMMER FECIT 1609 sowie verso bezeichnet: DÉCEMBRE ABEL GRIMMER. 1609 und mit einem roten Wachssiegel sowie der Etikette wohl des Rahmenmachers "Bonvoisin, Maître Peintre Doreur & Marchand de Tableaux. Place du Vieux Louvre". Je 25 cm Durchmesser (rund). Provenienz: - Sammlung Familie Drouhot, Villersexel, wohl erste Hälfte 17. Jh. - Durch Erbschaft, Sammlung Claude Drouhot (1907-2006). - Europäische Privatsammlung. Diese über mehrere Generationen in französischem Familienbesitz und erst kürzlich wiederentdeckten fünf Monatsdarstellungen von Abel Grimmer (Lose 3033A, 3033B, 3033C, 3033D und 3033E), gehören zu einer 1609 datierten Gruppe von zwölf Monaten, wovon sechs aus derselben Sammlung und mit derselben alten Rahmung wie unsere, kürzlich auf dem Kunstmarkt versteigert wurden. Diese stellen die Monate Januar, Mai, Juni, Juli und August dar, sodass einzig der Monat November aus dieser Reihe heute noch fehlt. Insgesamt sind nur drei vollständige Serien der zwölf Monate von Abel Grimmer bekannt. Eine 1592 gemalte Folge rechteckigen Formats, die sich heute in der Kirche Notre-Dame de Montfaucon befindet sowie die ebenfalls 1592 ausgeführte Tondo-Gruppe aus der ehemaligen Sammlung Schloss (heute verstreut) und schliesslich eine aus dem Kunsthandel bekannte 1599 datierte Serie. Auch bei letzterer sind die Gemälde mit dem Bibelvers, der die jeweilige Szene illustriert, bezeichnet (siehe Bertier de Sauvigny, Reine de: Jacob et Abel Grimmer, Brüssel 1991, S. 190-197). Darin folgt der Künstler der Tradition des mittelalterlichen Kalenders, der für jede Jahreszeit und jeden Monat die Tätigkeiten der Bauersleute mit Parabeln aus der Bibel in Verbindung setzte. Dabei griff Abel Grimmer teilweise auf Stiche von Adriaen Collaert (1560-1618) nach Kompositionen von Hans Bols (1534-1593) zurück. Als Sohn des berühmten Landschaftsmaler Jacob Grimmers (siehe auch Los 3024) lernte Abel Grimmer das Malerhandwerk in der Werkstatt seines Vaters. Der Künstler, der auch als Architekt tätig war, entwickelte dabei seinen eigenen Malstil, welcher einerseits von einer Vereinfachung der Linien, reinen Kompositionen und sehr klaren Konturen gekennzeichnet ist und andererseits eine besonders feine Farbigkeit und Finesse in der Wiedergabe der Stofflichkeit aufweist, was in den hier angebotenen qualitätsvollen und äusserst seltenen fünf Montasdarstellungen besonders gut zum Ausdruck kommt.
GRIMMER, ABEL circa 1570 Antwerp circa 1620) Allegory of the month of October. Oil on panel. Inscribed centre bottom: MATT.21 also inscribed verso: OCTOBRE Abel Grimmer. 1609 and with a red wax seal. Each 25 cm diameter (round) Provenance: - Collection of the Drouhot family, Villersexel, probably first half of the 17th century. - Via inheritance to the collection of Claude Drouhot (1907-2006). - European private collection. --------------- GRIMMER, ABEL (um 1570 Antwerpen um 1620) Allegorie des Monats Oktober. Öl auf Holz. Unten mittig bezeichnet: MATT.21 sowie verso bezeichnet: OCTOBRE Abel Grimmer. 1609 und mit einem roten Wachssiegel. Je 25 cm Durchmesser (rund). Provenienz: - Sammlung Familie Drouhot, Villersexel, wohl erste Hälfte 17. Jh. - Durch Erbschaft, Sammlung Claude Drouhot (1907-2006). - Europäische Privatsammlung. Diese über mehrere Generationen in französischem Familienbesitz und erst kürzlich wiederentdeckten fünf Monatsdarstellungen von Abel Grimmer (Lose 3033A, 3033B, 3033C, 3033D und 3033E), gehören zu einer 1609 datierten Gruppe von zwölf Monaten, wovon sechs aus derselben Sammlung und mit derselben alten Rahmung wie unsere, kürzlich auf dem Kunstmarkt versteigert wurden. Diese stellen die Monate Januar, Mai, Juni, Juli und August dar, sodass einzig der Monat November aus dieser Reihe heute noch fehlt. Insgesamt sind nur drei vollständige Serien der zwölf Monate von Abel Grimmer bekannt. Eine 1592 gemalte Folge rechteckigen Formats, die sich heute in der Kirche Notre-Dame de Montfaucon befindet sowie die ebenfalls 1592 ausgeführte Tondo-Gruppe aus der ehemaligen Sammlung Schloss (heute verstreut) und schliesslich eine aus dem Kunsthandel bekannte 1599 datierte Serie. Auch bei letzterer sind die Gemälde mit dem Bibelvers, der die jeweilige Szene illustriert, bezeichnet (siehe Bertier de Sauvigny, Reine de: Jacob et Abel Grimmer, Brüssel 1991, S. 190-197). Darin folgt der Künstler der Tradition des mittelalterlichen Kalenders, der für jede Jahreszeit und jeden Monat die Tätigkeiten der Bauersleute mit Parabeln aus der Bibel in Verbindung setzte. Dabei griff Abel Grimmer teilweise auf Stiche von Adriaen Collaert (1560-1618) nach Kompositionen von Hans Bols (1534-1593) zurück. Als Sohn des berühmten Landschaftsmaler Jacob Grimmers (siehe auch Los 3024) lernte Abel Grimmer das Malerhandwerk in der Werkstatt seines Vaters. Der Künstler, der auch als Architekt tätig war, entwickelte dabei seinen eigenen Malstil, welcher einerseits von einer Vereinfachung der Linien, reinen Kompositionen und sehr klaren Konturen gekennzeichnet ist und andererseits eine besonders feine Farbigkeit und Finesse in der Wiedergabe der Stofflichkeit aufweist, was in den hier angebotenen qualitätsvollen und äusserst seltenen fünf Montasdarstellungen besonders gut zum Ausdruck kommt.
GRIMMER, ABEL (circa 1570 Antwerp circa 1620) Allegory of the month of April. Oil on panel. Inscribed lower right: LUC. 8 also inscribed verso: AVRIL ABEL GRIMMER. 1609 and with a red wax seal. Each 25 cm diameter (round) Provenance: - Collection of the Drouhot family, Villersexel, probably first half of the 17th century. - Via inheritance to the collection of Claude Drouhot (1907-2006). - European private collection --------------- GRIMMER, ABEL (um 1570 Antwerpen um 1620) Allegorie des Monats April. Öl auf Holz. Unten rechts bezeichnet: LUC. 8 sowie verso bezeichnet: AVRIL ABEL GRIMMER. 1609 und mit einem roten Wachssiegel. Je 25 cm Durchmesser (rund). Provenienz: - Sammlung Familie Drouhot, Villersexel, wohl erste Hälfte 17. Jh. - Durch Erbschaft, Sammlung Claude Drouhot (1907-2006). - Europäische Privatsammlung. Diese über mehrere Generationen in französischem Familienbesitz und erst kürzlich wiederentdeckten fünf Monatsdarstellungen von Abel Grimmer (Lose 3033A, 3033B, 3033C, 3033D und 3033E), gehören zu einer 1609 datierten Gruppe von zwölf Monaten, wovon sechs aus derselben Sammlung und mit derselben alten Rahmung wie unsere, kürzlich auf dem Kunstmarkt versteigert wurden. Diese stellen die Monate Januar, Mai, Juni, Juli und August dar, sodass einzig der Monat November aus dieser Reihe heute noch fehlt. Insgesamt sind nur drei vollständige Serien der zwölf Monate von Abel Grimmer bekannt. Eine 1592 gemalte Folge rechteckigen Formats, die sich heute in der Kirche Notre-Dame de Montfaucon befindet sowie die ebenfalls 1592 ausgeführte Tondo-Gruppe aus der ehemaligen Sammlung Schloss (heute verstreut) und schliesslich eine aus dem Kunsthandel bekannte 1599 datierte Serie. Auch bei letzterer sind die Gemälde mit dem Bibelvers, der die jeweilige Szene illustriert, bezeichnet (siehe Bertier de Sauvigny, Reine de: Jacob et Abel Grimmer, Brüssel 1991, S. 190-197). Darin folgt der Künstler der Tradition des mittelalterlichen Kalenders, der für jede Jahreszeit und jeden Monat die Tätigkeiten der Bauersleute mit Parabeln aus der Bibel in Verbindung setzte. Dabei griff Abel Grimmer teilweise auf Stiche von Adriaen Collaert (1560-1618) nach Kompositionen von Hans Bols (1534-1593) zurück. Als Sohn des berühmten Landschaftsmaler Jacob Grimmers (siehe auch Los 3024) lernte Abel Grimmer das Malerhandwerk in der Werkstatt seines Vaters. Der Künstler, der auch als Architekt tätig war, entwickelte dabei seinen eigenen Malstil, welcher einerseits von einer Vereinfachung der Linien, reinen Kompositionen und sehr klaren Konturen gekennzeichnet ist und andererseits eine besonders feine Farbigkeit und Finesse in der Wiedergabe der Stofflichkeit aufweist, was in den hier angebotenen qualitätsvollen und äusserst seltenen fünf Montasdarstellungen besonders gut zum Ausdruck kommt.
GRIMMER, ABEL (circa 1570 Antwerp circa 1620) Allegory of the month of March. Oil on panel. Inscribed centre bottom: MATT. 21. also inscribed verso: MARS Abel Grimmer. 1609 and with red wax seal. Each 25 cm diameter (round) Provenance: - Collection of the Drouhot family, Villersexel, probably first half of the 17th century. - Via inheritance to the collection of Claude Drouhot (1907-2006). - European private collection. --------------- GRIMMER, ABEL (um 1570 Antwerpen um 1620) Allegorie des Monats März. Öl auf Holz. Unten mittig bezeichnet: MATT. 21. sowie verso bezeichnet: MARS Abel Grimmer. 1609 und mit einem roten Wachssiegel. Je 25 cm Durchmesser (rund). Provenienz: - Sammlung Familie Drouhot, Villersexel, wohl erste Hälfte 17. Jh. - Durch Erbschaft, Sammlung Claude Drouhot (1907-2006). - Europäische Privatsammlung. Diese über mehrere Generationen in französischem Familienbesitz und erst kürzlich wiederentdeckten fünf Monatsdarstellungen von Abel Grimmer (Lose 3033A, 3033B, 3033C, 3033D und 3033E), gehören zu einer 1609 datierten Gruppe von zwölf Monaten, wovon sechs aus derselben Sammlung und mit derselben alten Rahmung wie unsere, kürzlich auf dem Kunstmarkt versteigert wurden. Diese stellen die Monate Januar, Mai, Juni, Juli und August dar, sodass einzig der Monat November aus dieser Reihe heute noch fehlt. Insgesamt sind nur drei vollständige Serien der zwölf Monate von Abel Grimmer bekannt. Eine 1592 gemalte Folge rechteckigen Formats, die sich heute in der Kirche Notre-Dame de Montfaucon befindet sowie die ebenfalls 1592 ausgeführte Tondo-Gruppe aus der ehemaligen Sammlung Schloss (heute verstreut) und schliesslich eine aus dem Kunsthandel bekannte 1599 datierte Serie. Auch bei letzterer sind die Gemälde mit dem Bibelvers, der die jeweilige Szene illustriert, bezeichnet (siehe Bertier de Sauvigny, Reine de: Jacob et Abel Grimmer, Brüssel 1991, S. 190-197). Darin folgt der Künstler der Tradition des mittelalterlichen Kalenders, der für jede Jahreszeit und jeden Monat die Tätigkeiten der Bauersleute mit Parabeln aus der Bibel in Verbindung setzte. Dabei griff Abel Grimmer teilweise auf Stiche von Adriaen Collaert (1560-1618) nach Kompositionen von Hans Bols (1534-1593) zurück. Als Sohn des berühmten Landschaftsmaler Jacob Grimmers (siehe auch Los 3024) lernte Abel Grimmer das Malerhandwerk in der Werkstatt seines Vaters. Der Künstler, der auch als Architekt tätig war, entwickelte dabei seinen eigenen Malstil, welcher einerseits von einer Vereinfachung der Linien, reinen Kompositionen und sehr klaren Konturen gekennzeichnet ist und andererseits eine besonders feine Farbigkeit und Finesse in der Wiedergabe der Stofflichkeit aufweist, was in den hier angebotenen qualitätsvollen und äusserst seltenen fünf Montasdarstellungen besonders gut zum Ausdruck kommt.
GRIMMER, ABEL (circa 1570 Antwerp circa 1620) Allegory of the month of February. Oil on panel. Inscribed, signed and dated centre bottom: MARC 1.1. ABEL GRIMMER FECIT 1609 also inscribed verso: ABEL GRIMMER 1609 and with a red wax seal. Each 25 cm diameter (round) Provenance: - Collection of the Drouhot family, Villersexel, probably first half of the 17th century. - Via inheritance to the collection of Claude Drouhot (1907-2006). - European private collection. --------------- GRIMMER, ABEL (um 1570 Antwerpen um 1620) Allegorie des Monats Februar. Öl auf Holz. Unten mittig bezeichnet, signiert und datiert: MARC 1.1. ABEL GRIMMER FECIT 1609 sowie verso bezeichnet: ABEL GRIMMER 1609 und mit einem roten Wachssiegel. Je 25 cm Durchmesser (rund). Provenienz: - Sammlung Familie Drouhot, Villersexel, wohl erste Hälfte 17. Jh. - Durch Erbschaft, Sammlung Claude Drouhot (1907-2006). - Europäische Privatsammlung. Diese über mehrere Generationen in französischem Familienbesitz und erst kürzlich wiederentdeckten fünf Monatsdarstellungen von Abel Grimmer (Lose 3033A, 3033B, 3033C, 3033D und 3033E), gehören zu einer 1609 datierten Gruppe von zwölf Monaten, wovon sechs aus derselben Sammlung und mit derselben alten Rahmung wie unsere, kürzlich auf dem Kunstmarkt versteigert wurden. Diese stellen die Monate Januar, Mai, Juni, Juli und August dar, sodass einzig der Monat November aus dieser Reihe heute noch fehlt. Insgesamt sind nur drei vollständige Serien der zwölf Monate von Abel Grimmer bekannt. Eine 1592 gemalte Folge rechteckigen Formats, die sich heute in der Kirche Notre-Dame de Montfaucon befindet sowie die ebenfalls 1592 ausgeführte Tondo-Gruppe aus der ehemaligen Sammlung Schloss (heute verstreut) und schliesslich eine aus dem Kunsthandel bekannte 1599 datierte Serie. Auch bei letzterer sind die Gemälde mit dem Bibelvers, der die jeweilige Szene illustriert, bezeichnet (siehe Bertier de Sauvigny, Reine de: Jacob et Abel Grimmer, Brüssel 1991, S. 190-197). Darin folgt der Künstler der Tradition des mittelalterlichen Kalenders, der für jede Jahreszeit und jeden Monat die Tätigkeiten der Bauersleute mit Parabeln aus der Bibel in Verbindung setzte. Dabei griff Abel Grimmer teilweise auf Stiche von Adriaen Collaert (1560-1618) nach Kompositionen von Hans Bols (1534-1593) zurück. Als Sohn des berühmten Landschaftsmaler Jacob Grimmers (siehe auch Los 3024) lernte Abel Grimmer das Malerhandwerk in der Werkstatt seines Vaters. Der Künstler, der auch als Architekt tätig war, entwickelte dabei seinen eigenen Malstil, welcher einerseits von einer Vereinfachung der Linien, reinen Kompositionen und sehr klaren Konturen gekennzeichnet ist und andererseits eine besonders feine Farbigkeit und Finesse in der Wiedergabe der Stofflichkeit aufweist, was in den hier angebotenen qualitätsvollen und äusserst seltenen fünf Montasdarstellungen besonders gut zum Ausdruck kommt.
GRIMMER, ABEL (c.1570 Antwerp c.1620) The Gospel at the harvest festival. Oil on panel. 25.5 cm diameter (tondo). Expertise: Dr. Klaus Ertz, 23.10.1995 (copy available). --------------- GRIMMER, ABEL (um 1570 Antwerpen um 1620) Das Evangelium am Erntedankfest. Öl auf Holz. 25,5 cm Durchmesser (rund). Gutachten: Dr. Klaus Ertz, 23.10.1995 (in Kopie vorhanden). Provenienz: Europäische Privatsammlung. Das hier angebotene, in hellen Farben fein gemalte Tondo ist ein charakteristisches Werk Abel Grimmers, das sich wohl in einer Serie der vier Jahreszeiten eingliedert. Die auf den ersten Blick sich selbst genügende Landschaftdarstellung erweist sich bei näherer Betrachtung als Zitat aus der Bibel. Die im Mittelgrund dargestellten Erntearbeiten und der Heuwagen rechts weisen auf die Jahreszeit des Sommers hin, während die Szene im Vordergrund, die mehrere Männer beim Decken eines Hausdaches zeigt, die Verse des Lukasevangeliums (12, 16-21) illustriert. Der Mann im Bildmittelgrund, der die Arbeit der Handwerker zu überwachen scheint, weist auf das unsinnige Tun des reichen Mannes hin, der seine Scheune abbricht, um eine grössere zu bauen, anstatt sich kurz vor seinem Tod um sein Seelenheil zu kümmern. In seinem Gutachten datiert Dr. Klaus Ertz unser Gemälde gegen Ende der 1590er Jahre und vergleicht es mit einer 1592 datierten Landschaft des Vaters, Jacob Grimmer (um 1526-1590) mit derselben Stadtsilhouette im Hintergrund, die sich heute in den Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique in Brüssel, befindet und die wohl nachträglich von Abel datiert wurde (Inv. Nr. 4299, Öl auf Holz, 93 x 138,5 cm).
Abel GRIMMER (Anvers 1570 - 1610), Hiver avec la Sainte Famille, huile sur panneau de chêne, deux planches, renforcé, 32 x 46 cm (Restaurations) Exposition : Paysages flamands, Paris, Galerie Heim Gairac1953, n° 22 Bibliographie : R. de Bertier de Sauvigny, Jacob et Abel Grimmer. Catalogue raisonné, Bruxelles1991, p. 279 n° 8, reproduit ill. 144. (Expert : Mr Millet - Paris)"
GRIMMER, ABEL (um 1570 Antwerpen um 1620) Winterliche Dorflandschaft. Öl auf Holz. 47,5 x 68,5 cm. Gutachten: - Walther Bernt, 27.6.1955. - Reine de Bertier de Sauvigny, 5.5.1985. Provenienz: - Sammlung Helbing, München, 1928. - Auktion Weinmüller, München, Mai 1955, Nr. 1625. - Deutsche Privatsammlung. - Privatsammlung Studer, Vaduz. - Schweizer Privatsammlung. Literatur: - Greindl, E.: Monographie de Jacob Grimmer, 1972, Nr. 12 (als zugeschrieben). - Bertier de Sauvigny, Reine de: Jacob et Abel Grimmer, Catalogue raisonné, 1991, Kat. Nr. 25, S. 284, Abb. 96, S. 353 (als eigenhändig von Abel Grimmer). Diese detailreiche und fein gemalte Winterlandschaft ist ein qualitätsvolles Beispiel für das künstlerische Schaffen Abel Grimmers. Die in roten Farbtönen akzentuierten Figuren und Gebäude, die sich vor einem in harmonisierender Weiss- und Grau-Blau-Tonalität abgestimmten Hintergrund abheben, sind charakteristisch für den Künstler. Die Betonung klarer Linien und geometrischer Formen in den Gebäuden verdeutlichen die Vorliebe des Künstlers für Architektur, die auch in seinen Kircheninterieurs und architektonischen Zeichnungen zum Ausdruck kommt. Die hier gezeigte Komposition übernimmt Grimmer mit leichten Variationen in dem bei Bertier de Sauvigny aufgeführten Gemälde in einer französischen Privatsammlung (siehe Bertier de Sauvigny 1991, Kat. Nr. 8, S. 279, Abb. 144). Abel Grimmer, Sohn des Malers Jacob Grimmer (um 1525-1590), wurde 1592 in der Antwerpener St. Lukas Gilde aufgenommen. Er ist für seine kleinformatigen ländlichen Szenen bekannt, die teilweise biblische Motive enthalten oder als eine Serie der Jahreszeiten oder Monate des Jahres gestaltet sind und von Kompositionen Pieter Brueghels d. Ä. (um 1525-1569) oder Hans Bols (1534-1593) inspiriert sind. Die hier angebotene Arbeit beeindruckt dabei besonders durch ihre imposante Grösse, bei der die winterliche Atmosphäre noch stimmungsvoller vor Augen geführt wird. GRIMMER, ABEL (c.1570 Antwerp c.1620) A winter landscape of a village. Oil on panel. 47.5 x 68.5 cm. Expertise: - Walther Bernt, 27.6.1955. - Reine de Bertier de Sauvigny, 5.5.1985. Provenance: - Helbing collection, Munich, 1928. - Weinmüller auction, Munich, May 1955, No. 1625. - German private collection. - Studer private collection, Vaduz. - Swiss private collection.
Suite de six panneaux circulaires Cinq d'entre eux inscrits avec les références aux textes des Evangiles en bas au centre Au revers de chacun, des cachets de cire correspondant vraisembablement au pannelier
Attribué à Abel GRIMMER (vers 1570-avant 1619) La Tour de Babel Panneau de chêne, parqueté Oak panel, cradled 53 x 78cm (20 13/16 IN. X 30 11/16 IN.) Restaurations anciennes et manques
Attributed to GRIMMER, ABEL (active in Antwerp circa 1592 -1614) View inside a church with visitors. Oil on panel. 32.2 x 46.6 cm. Provenance: European private collection. GRIMMER, ABEL (ZUGESCHRIEBEN) (tätig in Antwerpen um 1592 -1614) Blick in eine Kirche mit Besuchern. Öl auf Holz. 32,2 x 46,6 cm. Provenienz: Europäische Privatsammlung.