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Luis Eusebi Sold at Auction Prices

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    • Luis EUSEBI (1773-1829). La Calomnie, Bonaparte soufflant dans l’oreille de la Justice lors du procè
      Mar. 22, 2021

      Luis EUSEBI (1773-1829). La Calomnie, Bonaparte soufflant dans l’oreille de la Justice lors du procè

      Est: €1,500 - €2,000

      Luis EUSEBI (1773-1829). La Calomnie, Bonaparte soufflant dans l’oreille de la Justice lors du procès du Général Moreau Dessin à la plume, à l’aquarelle et à la gouache signée « L. EUSEBY. INV PINX. PAT. 1806 ». 21x16 cm. Sous verre. Cadre laqué blanc et doré. Ancienne collection Bernard Franck dont la vignette se trouve. B.E. Inspiré par Botticelli, Eusebi livre une scène allégorique complexe sur fond de rivalité entre Moreau et Bonaparte

      Osenat
    • Luis EUSEBI (1773-1829). «La Calomnie, Bonaparte soufflant dans l’oreille de la Justice lors du proc
      Apr. 07, 2019

      Luis EUSEBI (1773-1829). «La Calomnie, Bonaparte soufflant dans l’oreille de la Justice lors du proc

      Est: €2,000 - €3,000

      Luis EUSEBI (1773-1829). «La Calomnie, Bonaparte soufflant dans l’oreille de la Justice lors du procès du Général Moreau» Ancienne collection Bernard Franck. Dessin à l’aquarelle et gouache signée L. EUSEBY. INV PINX. PAT. 1806. Sous verre. Cadre laqué blanc et doré. 21x16cm. B.E. Inspiré par Botticelli, Eusebi livre une scène allégorique complexe sur fond de rivalité entre Moreau et Bonaparte

      Osenat
    • Luis Eusebi (1773-1829) « La Calomnie, Bonaparte soufflant dans l’oreille de la
      Nov. 15, 2015

      Luis Eusebi (1773-1829) « La Calomnie, Bonaparte soufflant dans l’oreille de la

      Est: €3,000 - €4,000

      Luis Eusebi (1773-1829) « La Calomnie, Bonaparte soufflant dans l’oreille de la Justice lors du procès du Général Moreau » Importante miniature rectangulaire gouachée, signée en bas à gauche et datée : « L.Eusebi.inv.pinx.pat.1806. » Dans son cadre de l’époque en bois doré et laqué blanc sculpté d’une frise de palmettes et d’acanthes. Cadre : Haut. 32cm larg. 36,4cm Miniature : Haut. 16,5cm larg. 21cm 3 000/ 4 000 € Provenance : Collection Bernard Franck (N°462). Au dos : étiquette de la Collection et documents d’archives de la Galleria Uffizi (Florence). Historique : Le Général Jean-Victor Moreau (Morlaix, 14 février 1763 – Lahn (Bohême), 2 septembre 1813), brillant chef militaire, se distingua d’abord durant les guerres de la Révolution Française et du Consulat. Dans un premier temps, Napoléon tenta de l’attirer dans sa sphère d’influence, comme il l’avait déjà fait avec ses autres généraux, d’autant que Moreau représentait alors une réelle menace dans la mesure où sa victoire militaire à Hohenlinden était une réussite bien plus grande que celle de Marengo. Malgré tout, Moreau ne cessera de s’opposer à Napoléon et son animosité grandira chaque jour : il ridiculisera le Concordat, la Légion d’Honneur, le Consulat, refusera d’épouser Hortense de Beauharnais et pire, épousera Melle Hulot dont la famille créole déteste celle de Joséphine. Il s’opposera ouvertement à Bonaparte et entrera alors en relation avec Pichegrin qui complotera pour renverser le Premier Consul. Après l’avoir rencontré à Paris, Moreau acceptera alors l’idée de renverser Bonaparte. Arrêté le 15 février 1804 avec Cadoudal et Pichegrin, il sera emprisonné au Temple et après des interrogatoires et un reniement célèbre, sera reconnu « coupable mais excusable » par le tribunal et condamné à une peine de prison finalement commuée en un exil. Napoléon, furieux de cet incident lui en gardera une rancoeur tenace et s’adressant à Gourgaud à Sainte-Hélène en 1817 déclarera : « Moreau ne connaissait pas le prix du temps et il passait toujours le lendemain d’une bataille dans une fâcheuse indécision ». Luis Eusebi (1773-1829), remarquable miniaturiste et à la fois grand érudit devint le premier Conservateur du musée du Prado, à partir de 1819 , il est d’ailleurs l’auteur des premiers catalogues du musée. La Fondation Lazaro Galdiano possède le manuscrit d’un essai sur les différentes écoles de peinture Européenne. Les miniatures de l’artiste sont rarissimes, dans « la lettre de la miniature » (Novembre 2011), Madame Lemoine-Bouchard, Historienne de l’art étudie un portrait exécuté par l’artiste, la finesse des traits et la brillance de l’exécution trahissent le grand talent de l’auteur. Mais c’est toute l’érudition, la connaissance profonde de l’histoire de la peinture, que Luis Eusebi met au service de ses qualités d’artiste miniaturiste pour nous livrer ce qu’il est convenu de nommer le Chef d’oeuvre de sa production. Dans une audace hors du commun, Eusebi va réinterpréter le fameux tableau livré en 1495 par Sandro Botticelli, « La Calunnia » et conservé aujourd’hui à la Galerie des Offices de Florence, pour mettre en scène un épisode historique du Premier Empire. Le tableau des Offices est emblématique pour le futur Conservateur du Musée du Prado, c’est une oeuvre raffinée de la Renaissance Italienne, hautement symbolique et destinée à un public d’esthètes initiés. La brillante réinterprétation de la « Calomnie » avec l’utilisation des figures antiques et mythologiques, figures de la « calomnie » tenant la torche, ou le filet du « piège », sous le regard de la déesse Vénus, à droite, voilée de rose et très Botticellienne, incarnant « la Vérité nue » invoquant le Jugement du Ciel par son doigt levé près du Général Moreau accentuent le caractère de « Drame antique » conféré à cette scène fameuse de l’Histoire Napoléonienne. Bibliographie : A propos de Bonaparte et du Général Moreau, on consultera, le « Recueil des interrogatoires subis par le Général Moreau » et particulièrement l’interrogatoire N°3 du 17 Ventôse. De même, l’ouvrage de M.Garçot : « Le Duel Moreau-Napoléon », Paris, Nouvelles éditions latines, 1951, enfin l’ouvrage de P.Savinel : « Moreau, rival républicain de Bonaparte », Rennes, O.France, 1986. De même, parmi l’abondante bibliographie consacrée à Luis Eusebi, on consultera : Schidlof, « La miniature en Europe », 1964, p.241 et les ouvrages de Thieme & Becker, Lemberger, Graves, Blättel et Lemoine-Bouchard, « Les peintres en miniatures », p.228. Enfin, la remarquable monographie de M. Carmen Espinosa Martin, 2011 « Las miniaturas en el Museo del Prado

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