Les Fleurs du mal. Paris, Charles Meunier, 1947. In-folio, maroquin brun, premier plat orné d'un large décor de cuir repoussé avec motif végétal et floral dévoilant un serpent, encadrement intérieur de même maroquin souligné d'un listel de maroquin bordeaux, doublure et gardes de moire framboise, tête dorée, non rogné, couverture et dos, étui (Ch. Meunier 39). Ouvrage illustré de 108 compositions en noir de Louis Icart, tirées sur la presse par Gaston Dorfinant. Exemplaire unique n°1 sur japon impérial, imprimé spécialement pour Madame Louis Icart, contenant une suite en sanguine avant la lettre et enrichi : - de deux pages tapuscrites signées de Charles Meunier, une adressé aux 50 bibliophiles souscripteurs à « Vitraux » et la deuxième intitulée « Addition documentaire », - de 4 grandes aquarelles originales, - d'un grand dessin original au crayon (24 x 30 cm), - d'un long envoi autographe signé de Charles Meunier « À Madame Louis Icart, je signe bien volontiers et avec mon profond respect, cette cette typographie qui m'a procuré le bonheur d'un passe-temps artisanal et aussi celui d'avoir gagné la collaboration de Louis Icart...», - d'une page autographe « inédite » signée de Camille Mauclair adressée à Madame Louis Icart, datée de mai 1942 à propos de Charles Baudelaire et les Fleurs du mal « Jaloux dès son enfance du second mariage d'une mère qu'il adorait confusément comme un amant plus que comme un fils, Baudelaire a expié cette rancune perverse par l'impuissance à connaître, dans un tendre respect de la féminité, le véritable amour...». Charmante reliure de Charles Meunier. Dos légèrement passé.
Les Fleurs du mal. Paris, imprimé pour les membres du Cercle Grolier, 1923. Grand in-4, maroquin janséniste noir, doublure et gardes de daim rouge, tête dorée, non rogné, couverture et dos, étui (Cathy Sczaniecka, 1968). Ouvrage illustré de 42 eaux-fortes hors-texte par Alméry Lobel-Riche. Tirage à 224 exemplaires, celui-ci un des 200 sur vélin spécialement imprimés pour les membres du Cercle Grolier, dont les planches sont avec remarques.
CHARLES BAUDELAIRE (1821-1867) Buloz à la recherche de d'Aurevilly Titré en bas à droite Encre brune sur papier bleu Getiteld rechtsonder Bruine inkt op blauw papier Titled lower right Brown ink on blue paper 20.5 x 13 cm (8 1/16 x 5 1/8 in) (paper) 39 x 33.5 cm (15 3/8 x 13 3/16 in) (framed)
This is Charles Baudelaire's Spleen et Ideal. The work was published in Paris by Vialetay in 1959. It features 35 original gouache illustrations by Daniel Solojoff. 15 are in full page, 20 in-text, and some do feature the monogram by Solojoff. The work was limited to only 50 copies and signed by the artist and publisher. This is one of only 10 that were printed to japan pearl paper.
BAUDELAIRE, Charles.- "FLEURS DU MAL" Leipzig: Schlüter & Ulbrich, 1925. Minor 4th, cloth cover; partially unstitched cover. Linen paper. Cover and etchings by Heinrich Hussmann.
BAUDELAIRE, Charles.- "POÉMES" Bourg-la Reine: Dominique Viglino, 1967. Folio, ed. on branch, cover. Cloth case ed. Numbered ed. limited edition of 125, on handmade Auvergne paper in Moulin Richard de Bas. Title and texts engraved on wood by Henri Renaud.
Réunion de 3 titres. Causeries. Paris, Simon Kra, 1920 ; petit in-12 carré broché, chemise à dos de chagrin bordeaux et étui (Patrice Goy). Édition originale de 14 chroniques parues dans le Tintamarre. Elles sont ornées de 14 curieux et intéressants dessins de Constantin Guys, gravés sur bois et tirés en sanguine. Un des 700 Hollande. Rares rousseurs. Curiosités esthétiques. Paris, Ed. Pelletan, 1930 ; in-8 reliure à la bradel demi-maroquin bordeaux à coins, tête dorée, couverture (A. Mertens). Portrait par Perrichon d’après Courbet et ornements sur bois de Vibert. Un des 700 sur vergé d’Arches. Eugène Delacroix. Paris, Crès, 1927 ; petit in-8 demi-basane havane, dos à trois nerfs se prolongeant sur les plats, tête mouchetée. Édition ornée de 10 dessins et 39 planches. Première édition séparée. Ensemble 3 volumes.
Amœnitates Belgicæ. Réunion de deux éditions se présentant chacune comme l’originale. Amœnitates Belgicæ, épigrammes publiées par François de Montel. Paris, Excelsior, 1925 ; in-8 carré, demi-toile ivoire à la bradel, tête dorée, couverture. Épigrammes contre la Belgique, où Baudelaire avait pourtant trouvé refuge. Un des 35 sur Japon. – Ex-libris de René Baer. Amœnitates Belgicæ, manuscrit inédit publié avec introduction par Pierre Dufay. Paris, J. Fort, 1925 ; fascicule in-8 broché, chemise à dos de chagrin vert sombre, étui. Édition de luxe, tirée à 510 exemplaires. Un des 30 sur Japon. Il semblerait que la publication de Dufay ait été imprimée après celle de Montel. Un procès en contrefaçon s’en suivit. Exposition Charles Baudelaire, BnF, 1957, n° 548.
Réunion de 2 volumes. Œuvres posthumes et correspondances inédites. Paris, Quantin, 1887 ; in-8 demi-maroquin vermillon à coins, tête dorée, couverture (Patrice Goy). Édition originale. Portrait, et fac-similé. Précédé d’une biographie par Eugène Crépet. Papier d’édition. Œuvres posthumes. Paris, Mercure de France, 1908 ; in-8 demi-chagrin noir à coins, dos à nerfs, tête dorée, couverture. Édition originale ornée d’un portrait gravé sur bois. Un des 87 exemplaires sur Hollande avec portrait en double état, celui-ci (n° 8) imprimé pour Alfred Vallette, directeur du Mercure de France.
Souvenirs. – Correspondances, Bibliographie. Paris, Pincebourde, 1872 ; in-8, demi-chagrin havane à coins, dos à nerfs, tête dorée (Lobstein-Laurenchet). Édition originale. Elle contient 9 lettres inédites de Baudelaire, une biographie par Charles Cousin et des notes et souvenirs conservés par l’éditeur Poulet-Malassis. Un des quelques exemplaires sur papier vergé, à très grandes marges, seul grand papier avec 6 Chine. Vicaire, I, 352.
Les Épaves. Avec une eau-forte frontispice de Félicien Rops. Amsterdam, à l’Enseigne du Coq, [Bruxelles, Poulet-Malassis], 1866 ; in-12, reliure de l’époque demi-veau blond à coins, filet doré, dos à nerfs orné de filets dorés et à froid, pièce verte, tête dorée, ébarbé. Édition originale sous ce titre, ornée d’un célèbre frontispice gravé à l’eau-forte par Félicien Rops, tiré sur Chine, accompagné de l’explication par Poulet-Malassis, imprimée en rouge sur un feuillet à part sur Chine. Dernier recueil paru du vivant de l’auteur et juste avant son hémiplégie, le volume rassemble les six pièces condamnées des Fleurs du Mal et 17 poèmes nouveaux. Le recueil, publié clandestinement, fut à nouveau condamné par le tribunal de Lille. Tirage à seulement 260 exemplaires. Un des 250 sur Hollande (n° 23). Sans la couverture, ce qui est souvent la caractéristique des reliures strictement d’époque. « Rare et recherché » (Clouzot, p. 44). Talvart, I, 11a.
Richard Wagner. Paris, Revue Européenne, 1er avril 1861 ; fascicule in-8 broché, couverture jaune un peu salie et usée, chemise à dos de maroquin à long grain vert sombre, étui. Édition préoriginale. Le texte de Baudelaire occupe les pages 460 à 485.
Les Paradis artificiels. Opium et Haschich. Paris, Poulet-Malassis et De Broise, 1860 ; in-12, demi-maroquin vert pré, dos à nerfs orné, tête dorée (dos passé). Édition originale. Exemplaire de première émission avec titre à la date de 1860. Joint : lettre autographe de Louise Read à Monsieur Picard, 3 septembre 1921, avec enveloppe. Elle s’épanche sur son admiration pour les Fleurs du Mal. – De la bibliothèque du Dr E. Périer (1977, n°168), avec ex-libris. Oberlé, Poulet-Malassis, 226.
Théophile Gautier, notice littéraire, précédée d’une lettre de Victor Hugo. Paris, Poulet-Malassis et De Broise, 1859 ; in-12 reliure à la bradel demi-percaline verte à coins, couverture. Édition originale en librairie. Le texte avait d’abord été publié dans la revue l’Artiste en janvier 1859. Portrait frontispice de Th. Gautier gravé à l’eau-forte par Émile Thérond dans un décor de gemmes et d’animaux symboliques égyptiens typiques de l’esprit du poète. Tirage à 500 exemplaires sur vélin. Ex-libris André Dumas. Quelques pâles rousseurs. Oberlé 226. – Bibliothèque romantique Joseph, Antoine et Pierre Dumas, II, 1999, n° 30.
De l’Idéal artificiel : le Haschich. Paris, la Revue Contemporaine, VIIe année, deuxième série, 30 septembre 1858 ; in-8 broché, chemise à dos de maroquin à long grain bordeaux, étui. Édition originale. Le texte de Baudelaire occupe les pages 274 à 307.
Complément aux Fleurs du mal (éditions Michel Lévy, 1869). Bruxelles, chez tous les libraires, 1869 ; in-12, vélin blanc à la bradel, titre en long au dos aux encres rouge et noire, couverture jaune, tête dorée. Première édition séparée des 6 pièces interdites de publication en France, plus quatre autres pièces. Ex-libris Pierre Latrobe.
Les Fleurs du mal, seconde édition. Paris, Poulet-Malassis et De Broise, 1861 ; in-12, demi-chagrin vert empire, filet doré, dos lisse orné en long, couverture (dos passé). Portrait frontispice par Bracquemond. Deuxième édition, augmentée de 35 poèmes nouveaux, tirée à 1 500 exemplaires plus quelques grands papiers. Rousseurs éparses peu graves. Carteret, I, p. 124.
Les Fleurs du mal, poésies. Paris, Poulet-Malassis et De Broise, 1857 ; in-12 (190 x 125 mm), maroquin janséniste ébène, doublures de maroquin vieux rose bordées d’un filet doré, gardes de moire violine, doubles gardes, tranches dorées sur témoins, couverture (Noulhac) Édition originale avec les remarques de premier tirage. L’exemplaire est bien complet des pièces condamnées, que l’éditeur avait dû retirer des volumes encore en sa possession après l’arrêt du tribunal de la Seine. Le volume est enrichi d’une intéressante lettre autographe de Baudelaire adressée à Champfleury : il a rencontré des gens insolents et bêtes, qui lui ont donné un « coup de pied de l'âne ». Très bel exemplaire.
Les Fleurs du mal, poésies. Paris, Revue des Deux-Mondes, XXVe année, t. X, 5e livraison, 1er juin 1855 ; in-8, reliure à la bradel, demi-maroquin à long grain noir, à coins, titre doré en long (Lavaux). Première parution en revue de 18 poèmes des Fleurs du mal. Les poèmes ont été extraits de la revue, reliés à part avec couverture, titre général, table des matières.
Histoires extraordinaires. – Nouvelles histoires extraordinaires. – Les Aventures d’Arthur Gordon Pym. Paris, Michel Lévy, 1856-1858 ; 3 vol. in-12, demi-chagrin brun, dos à nerfs orné, tranches dorées. Éditions originales des traductions de Baudelaire. Joint du même traducteur : POE Edgar. Histoires grotesques et sérieuses. Paris, Michel Lévy, 1865 ; in-12, demi-veau blond, dos à nerfs orné de filets dorés, couverture salie. Édition originale. Ex-libris Paul Voûte (Cat., 1938, n° 467).
Notice sur Pierre Dupont. Paris, Lécrivain et Toubon, 1851 ; livraison in-8 de 8 pp., cartonnage à dos de maroquin noir, titre doré en long, couverture. Édition originale de la préface par Charles Baudelaire, avec portrait gravé sur acier de Pierre Dupont, poète chansonnier très en vogue sous Napoléon III. La préface, ici reliée seule avec couverture de livraison et le portrait, était parue dans un recueil en 4 volumes des Chants et Chansons de Pierre Dupont (20e livraison). Talvart et Place, I, n° 3 p. 281.
± 15 x 9,5 cm à la cuvette, sur vélin, 25 x 16 cm. - Suite complète du front. et des 11 planches avec la lettre, tirée sur BFK de Rives. - Joint, 19 eaux-fortes en noir du même artiste, même format (sauf mention), en ff. : 1. Tirage avant la lettre et avec remarques, sur vergé, de la pl. "Les deux bonnes soeurs". - 2-5. 4 pl. tirées de "La légende des sexes" d'E. Haraucourt (1893). (Qqs mouill. et pet. taches marg.). - 6-9. 4 pl. tirées de "La grande danse macabre des vifs" (1905). ± 17 x 12 cm à la cuv. (pet. rouss. touchant 2 images). - 10-19. 10 pl. d'un autre tirage de "La grande danse macabre des vifs". ± 15 x 9,5 cm à la cuv., sur vergé d'Arches (ex. débrochés, souillures, pet. rouss. touchant parfois les images). (31 pcs)
Baudelaire, Charles. Tableaux Parisiens. Deutsche Übertragung mit einem Vorwort über die Aufgabe des Übersetzens von Walter Benjamin. XVII, 67 S. 1 Bl. 29 x 22 cm. OHalbleinen (bestoßen). Heidelberg, R. Weissbach, 1923. -- Fünfter Druck des Argonautenkreises. Rodenberg 5. Fromm 2238. – Eines von 500 Exemplaren. - Schöner zweisprachiger Paralleldruck. – Schönes Exemplar. Aus der Sammlung Herbert Blank (1929-2023).
In-12 : [6]-319 pp. (qqs très lég. piqûres). - Seconde édition en partie originale, profondément remaniée et enrichie de 35 poèmes nouveaux, la dernière publiée du vivant de l'auteur (et approuvée par lui) et par conséquent beaucoup plus aboutie que l'originale de 1857. Tirage à 1500 ex. non justifiés, celui-ci sur papier vélin, complet du portrait de Baudelaire gravé à l'eau-forte par Félix Bracquemond sur chine appliqué, qui manque souvent, ici en premier état, avant la mention "L'Artiste" au-dessus du portrait. Titre impr. en noir et rouge. Exemplaire de premier tirage comme en témoignent p. ex. les coquilles aux pp. 20 (initiale manquante à la l. 9) et 49 (idem à la dernière l.). - Réf. Carteret I:124. - Vicaire I:343. - Oberlé, Poulet-Malassis, 216.
Charles Baudelaire. Asselineau, Charles. Paris: Alphonse Lemaire, 1869. Original first edition of the first biography of C. Baudelaire. Text in French by C. Asselineau, correlated by 5 etchings hors-texte, of which 2 by Manet.
Charles BAUDELAIRE - Le Spleen de Paris Chez Briffaut au livre du bibliophile à Paris, 1921 - Très bel exemplaire de cette édition très soignée illustrée de trente eaux-fortes hors texte de Lobel-Riche et avec des ornements typographiques gravés et dessinés par Louis Jou. Magnifique production de Lobel-Riche dans le goût érotico-décadent très torturé qui sied si bien à Baudelaire. Un des 233 exemplaires sur vélin d'arches avec un état des eaux-fortes, seul tirage après 129 exemplaires sur vélin et Japon. Spectaculaire reliure d'époque signée du relieur belge Jules-Karl Van West, en plein maroquin brun mosaïqué de figures géométriques en maroquin rouge et d'encadrements de filets dorés sur les plats, dos à 4 nerfs avec filets dorés, caissons avec doubles encadrements de filets dorés et un encadrement de maroquin rouge, roulettes dorées en queue et tête, tête dorée. Bordures de même maroquin aux contreplats, filets dorés sur les coupes, couvertures d'origine conservées, premier plat de cette dernière un peu sali sans gravité, autrement intérieur très frais et exempt de rousseurs. In-4, 163pp + épilogue + table.
Ensemble 3 ouvrages. La Belgique toute nue. Bruxelles, La Nouvelle Revue de Belgique, 1941. In-12, broché. Édition originale. Un des 75 exemplaires de tête sur hollande. Écrits intimes. Paris, Le Point du Jour, 1946. In-8, broché. Édition originale. Introduction par Jean-Paul Sartre. Un des 1700 exemplaires numérotés sur vélin teinté. Pauvre Belgique. Paris, Louis Conard, 1951. In-8, broché. Première édition critique, en grande partie originale, publiée par Jacques Crépet et Claude Pichois. Un des 75 exemplaires de tête sur pur fil Johannot, second papier.
Richard Wagner et Tannhäuser à Paris. Paris, E. Dentu, 1861. In-12, broché, couverture imprimée de l'éditeur, chemise et étui en demi-maroquin rouge. Édition originale de cette « plaquette très rare » (Carteret). Dernier grand texte critique de Baudelaire, Richard Wagner et Tannhäuser à Paris revient sur la cabale qui a fait retirer de l'affiche après seulement trois représentations l'opéra du maître allemand. Wagner lui-même, dans une lettre du 15 avril 1861, écrivit à Baudelaire s'être « senti enivré en lisant ces belles pages qui [le] racontaient, comme le fait le meilleur poème ». Mention manuscrite sur le premier feuillet blanc : « De la part de l'auteur. Hommage à un critique », avec une portée musicale sur laquelle figurent une clé de sol et une note. Cette dédicace n'est pas de la main de Baudelaire, mais sans doute d'un proche. Dos fendu, légers manques à la couverture, quelques petites rousseurs, petites traces de colle sur 2 ff. Lot présenté par Jacques Benelli, expert près la Cour d'appel de Paris.
Les Fleurs du Mal. Paris, Poulet-Malassis et de Broise, 1861. In-12, broché, en partie non coupé. Seconde édition, en partie originale, constituant un complément indispensable de la première édition : trente-cinq poèmes sont nouveaux, d'autres ont été remaniés et les six pièces condamnées ont été retranchées. Cette édition a été tirée à 1500 exemplaires. Très bel exemplaire broché, tel que paru, condition rarissime. Le beau portrait de Baudelaire dessiné et gravé à l'eau-forte par Félix Bracquemond est en double état, avec le nom du poète en écriture cursive et en capitales d'imprimerie. Couverture discrètement restaurée. Carteret, I, 124 – Vicaire, I, 343 – Oberlé, Poulet-Malassis, n°216.
Les Paradis artificiels. Opium et haschisch. Paris, Poulet-Malassis et De Broise, 1860. In-12, demi-maroquin brun avec coins, dos orné de filets à froid, titre et date dorés, non rogné, couverture et dos (Reliure pastiche). Édition originale rare et recherchée. Elle a été tirée à 1500 exemplaires, dont une partie a été remise en vente en 1861. Celui-ci est de première émission, avec le titre et la couverture à la bonne date. Dans cet essai précurseur, Baudelaire traite de la relation entre les drogues et la création poétique, offrant dans la première partie, intitulée Le Poème du haschisch, un récit de ses expériences au Club des Hashischins, et dans la seconde, Un mangeur d'opium, un commentaire mêlé de passages traduits des célèbres Confessions of an English Opium Eater de Thomas de Quincey, publiées en 1821. Envoi autographe signé sur le faux-titre : à M. Crepet. Ch. Baudelaire. Précieux envoi de Baudelaire au grand baudelairien Eugène Crépet (1827-1892), admirateur et premier spécialiste de l'œuvre de Baudelaire, dont il a édité les Œuvres posthumes et correspondances inédites en 1887. Dans l'avant-propos de cet ouvrage paru vingt ans après la mort du poète, Crépet écrit : « J'ai moi-même beaucoup connu Baudelaire. À l'époque déjà lointaine (1858-1863) où je préparais et publiais l'anthologie intitulée Les Poètes français, il fut du groupe des critiques de grand talent dont j'obtins la collaboration. » C'est précisément à cette occasion que leurs relations se détériorèrent (on lira à ce sujet le chapitre « L'Anthologie Crépet » de Pichois et Ziegler) ; d'ailleurs, la seule mention d'Eugène Crépet dans le Carnet de Baudelaire figure sous la rubrique « Vilaines canailles. » Très bel exemplaire, relié avec la couverture. Discrète réparation à un coin de la couverture. Vicaire, I, 345 – Carteret, I, 126 – Clouzot, 44 – Oberlé, Poulet-Malassis, n°228 – Claude Pichois et Jean Ziegler, Baudelaire, Julliard, 1987, pp. 456-468.
[De l’essence du rire et généralement du comique dans les arts plastiques]. Le Présent. Revue hebdomadaire de la littérature et des beaux-arts... N°9. Paris, aux bureaux du Présent, 1er septembre 1857. Grand in-8, broché, couverture jaune imprimée. Rare livraison de cette revue confidentielle. L'article de Baudelaire sur le comique et la caricature (pp. 335-349) était déjà paru dans une revue non moins obscure, Le Portefeuille, en juillet 1855 ; il fut repris en 1868 dans le recueil posthume Curiosités esthétiques. On trouve aussi dans cette livraison le poème Sur les Fleurs du Mal, vibrant hommage à Baudelaire par Émile Deschamps. Quelques rousseurs éparses ; réparations au dos.
Bibliothèque André Guichard BAUDELAIRE, Charles (1821-1867) et Édouard CHIMOT (1890-1959) Le Spleen de Paris. Paris : L'intermédiaire du bibliophile, 1926. BAUDELAIRE, Charles (1821-1867) et Édouard CHIMOT (1890-1959) Le Spleen de Paris. Paris : L'intermédiaire du bibliophile, 1926. Exemplaire d'artiste réimposé sur Japon, considérablement enrichi d'épreuves supplémentaires des gravures et de 13 dessins et croquis originaux. Mahé, I, 190. In-4 (280 x 223 mm). 10 eaux-fortes originales hors-texte d'Édouard Chimot, dont le frontispice en couleurs. Tirage à 750 exemplaires, celui-ci l'un des 25 réimposés au format in-4 sur Japon ancien et devant contenir : - un dessin original en couleurs ; - un portrait de Baudelaire avec fac-similé d'autographe ; - le frontispice en 7 états ; - les planches en 5 états. Cet exemplaire, justifié par Chimot "HC Y. réservé à l'artiste", contient en réalité : - 14 dessins et croquis originaux ; - 2 portraits de Baudelaire, dont un avec signature en fac-similé ; - 3 planches en 11 états ; 3 planches en 13 états ; 2 planches en 15 états ; 1 planche en 17 états ; 1 planche en 19 états. Ces états sont : définitif, noir, couleur, sanguine, avec remarques, bons à tirer, premier état, eau-forte pure, essais de couleurs, etc. En feuilles, chemise de demi-maroquin avec le dos joliment orné, étui. Artist copy, on Japan paper, comprising additional proofs of the etchings, as well as 13 original sketches and drawings .
Bibliothèque André Guichard BAUDELAIRE, Charles (1821-1867) Les Fleurs du mal. Paris : Michel Lévy Frères, 1869 [Relié avec :] Complément aux Fleurs du mal (édition Michel Lévy, 1869). Bruxelles : chez tous les libraires, 1869 [Et :] Les Épaves. Bruxelles : chez tous les libraires, 1874. BAUDELAIRE, Charles (1821-1867) Les Fleurs du mal. Paris : Michel Lévy Frères, 1869 [Relié avec :] Complément aux Fleurs du mal (édition Michel Lévy, 1869). Bruxelles : chez tous les libraires, 1869 [Et :] Les Épaves. Bruxelles : chez tous les libraires, 1874. Superbe exemplaire, en grand papier et en reliure japonisante de l'époque, réunissant la troisième édition, le Complément en originale, et les Épaves, ainsi que 7 portraits gravés de Baudelaire et la suite d'eaux-fortes d'Alex Hannoteau. La signature de la reliure, partiellement effacée, ne permet pas de l'attribuer avec certitude. Fléty mentionne un "Lancelin", relieur au 8 rue Mabillon, à Paris, actif durant la fin du XIXe siècle et le début du XXe, ainsi qu'un "de Lancelin", établi dans le dernier tiers du XIXe siècle au 14 rue du Grenier-Saint-Lazare. 3 t. en 1 vol. in-12 (183 x 114 mm). L'exemplaire est illustré de : - 7 portraits de Baudelaire : portrait monogrammé "MD" en bas à gauche, tiré sur vergé ; par Manet, 1865, tiré sur Chine ; par Manet, 1862, imprimé sur Chine ; autoportrait de Baudelaire, gravé par Bracquemond, tiré sur Chine ; gravé par Bracquemond d’après Courbet, tiré sur Chine ; gravé par Bracquemond d’après Émile de Roy, tiré sur Chine ; par Nargeot, tiré sur vélin ; - Une suite de 10 planches à l’eau-forte par Alex Hannoteau (Bruxelles, de Meuleneere, 1886), toutes portant un cachet rouge, dont le titre-frontispice pour les Fleurs du mal. Reliure signée "Lanscelin" (?) : demi-maroquin rouge, plats recouverts de papier estampé à décor japonisant, dos à nerfs, caissons ornés, gardes de papier marbré, tête dorée sur témoins, couvertures conservées (dos passé). Provenance : ex-libris au monogramme non identifié -- J. Recorbet (ex-libris ; peut-être Jean Recorbet, notaire à Feurs en 1899). A fine, large paper-copy, comprising the third edition of the Fleurs, the first edition of the Complément and the Épaves ; enriched with 7 engraved portraits of Baudelaire, a set of 10 etchings by Hannoteau, in a contemporary half-binding.
Bibliothèque André Guichard BAUDELAIRE, Charles (1821-1867) Les Fleurs du mal. Paris : Poulet-Malassis et de Broise, 1861. BAUDELAIRE, Charles (1821-1867) Les Fleurs du mal. Paris : Poulet-Malassis et de Broise, 1861. Deuxième édition en partie originale. L’exemplaire du sculpteur Ernest Christophe, ami de Baudelaire « qu’il réconcilia avec la sculpture » (Pichois-Avice) et dédicataire de deux des poèmes des Fleurs du Mal, en demi-reliure de l’époque. Les deux hommes se rencontrent au début de la décennie 1850, et deviennent amis, en se côtoyant notamment au salon de Madame Sabatier. Baudelaire fait un grand éloge de Christophe dans son Salon de 1859, éloge d’autant plus remarquable qu’aucune œuvre de Christophe n’était alors visible. Baudelaire indique « regretter que M. Christophe n’ait pas exposé deux morceaux de sa composition » avant de les décrire : d’abord la Comédie Humaine, qui deviendra le Masque (aujourd’hui visible aux Tuileries), et la Danse macabre. Les deux sculptures inspireront chacune un poème des Fleurs du Mal, textes inclus pour la première fois dans cette seconde édition et alors dédiés par Baudelaire à Christophe. « De cette édition, Baudelaire lui a donné un exemplaire » - il s’agit manifestement de celui-ci. Pichois-Avice, Dictionnaire Baudelaire, pp. 122-123 ; Bénézit, III, p. 626 ; Beraldi, Les Graveurs du XIXe siècle, n° 509. In-12 (188 x 124 mm), à grandes marges. En frontispice, portrait de Baudelaire par Bracquemond. Reliure signée par Behrends (actif dans le dernier tiers du XIXe siècle) : demi-maroquin vert, dos à nerfs et caissons ornés, gardes de papier marbré, tête cirée rouge sur témoins (dos et coins légèrement passés). Provenance : Ernest Christophe (1827-1892 ; ex-libris). A precious copy of the second edition, in contemporary half-morocco. It belonged to the sculptor Ernest Christophe, a close friend of Baudelaire’s and the dedicatee of two poems of the Fleurs du mal.
Bibliothèque André Guichard BAUDELAIRE, Charles (1821-1867) Les Paradis artificiels. Opium et haschisch. Paris : Poulet-Malassis et de Broise, 1860. BAUDELAIRE, Charles (1821-1867) Les Paradis artificiels. Opium et haschisch. Paris : Poulet-Malassis et de Broise, 1860. Précieux exemplaire de l'édition originale, avec un long envoi autographe signé de Baudelaire à l'éditeur Michel Lévy, où transparaît le perfectionnisme du poète. Sur le faux-titre, envoi autographe signé au crayon : "mon cher Michel [Lévy], il faut que vous ayez le courage de lire cela d'un bout à l'autre. Gardez soigneusement cette édition, car vous voyez qu'elle est très bien faite, et elle deviendra introuvable. Rien à remanier ; le livre est très bien comme il est. Ch. Baudelaire." Seul livre que Baudelaire considère comme achevé, le poète envoie cet exemplaire des Paradis artificiels à l'éditeur Michel Lévy en août ou septembre 1862, quelques mois avant que Poulet-Malassis soit envoyé en prison pour dettes. Il souligne avec malice la qualité de l'édition réalisée par l'éditeur concurrent, jugement qu'il confirmera trois ans plus tard dans une lettre à son agent littéraire : "Je trouve le livre bon comme il est, je n'y ajouterai rien, je n'en retrancherai rien." (lettre à Julien Lemer, 3 février 1865) Dès 1846, Michel Lévy publia pour Baudelaire le Salon, puis édita ses cinq traductions de Poe, dont il acquit les droits en 1863 pour 2000 francs. À la mort du poète, Lévy récupéra les droits à la publication de l'ensemble des oeuvres de Baudelaire, dont sa maison d'édition resta propriétaire jusqu'en 1917, année où ils tombèrent dans le domaine public. L'ouvrage réunit deux essais parus dans la Revue contemporaine les 15 et 31 janvier 1860. Si Baudelaire n'avait qu'une expérience limitée du haschisch, il fut un grand consommateur d'opium, confiant dans un poème publié en 1862 que "la fiole de laudanum" était "une vieille et terrible amie" (La Chambre double). Loin de se limiter à une étude des bienfaits et inconvénients de ces substances, le livre constitue "un véritable chef-d'œuvre de réflexions sur l'art et la poésie, sur ce que peut être le génie jeune qui révèle la profondeur admirable du monde, sur les analogies ou les correspondances, sur le symbole parlant en quoi se change l'objet le plus ordinaire dans cet état mystérieux, sur l'intelligence de l'allégorie, sur la majesté de la langue qui pourrait traduire ces miracles, mais aussi sur la vie errante des poètes solitaires dans « le flot mouvant des multitudes », et toujours sur le réveil à la misère qui vient dénoncer un miracle poétique qui en resterait aux images illusoires." (C. Pichois et J.-P. Avice) Correspondance, II, p. 258 (envoi cité) ; Oeuvres complètes, p. 1367 et suivantes ; C. Pichois et J.-P. Avice, Dictionnaire Baudelaire, pp. 272-273 et 343-344 ; Vicaire I, col. 345 ; Carteret, I, p. 126. In-8 (189 x 123 mm). Édition originale, avec la page de titre et la couverture à la date de 1860. Catalogue de la librarie Poulet-Malassis et de Broise relié en fin d'ouvrage. Reliure signée de Pierre Lucien Martin : maroquin tabac janséniste, lettre dorée sur le dos, doublure du même maroquin brun, couverture et dos conservés, tranches dorées sur témoins (dos passé, bordures extérieures des plats passées). Provenance : Michel Lévy (1821-1875 ; envoi) Precious copy of the first edition, mischievously inscribed by the author to the editor Michel Lévy: Baudelaire asks him to read the book and emphasizes the quality of the work done by his other editor, Poulet-Malassis.
Bibliothèque André Guichard BAUDELAIRE, Charles (1821-1967) Lettre autographe à son éditeur Poulet-Malassis, signée Ch. Baudelaire, [Paris], datée du 1er octobre [18]59. BAUDELAIRE, Charles (1821-1967) Lettre autographe à son éditeur Poulet-Malassis, signée Ch. Baudelaire, [Paris], datée du 1er octobre [18]59. 4 pp. sur un bi-feuillet in-8 (205 x 135 mm). Encre brune. Quelques ratures, plusieurs passages et mots soulignés. Exceptionnelle lettre de Charles Baudelaire à son éditeur Auguste Poulet-Malassis évoquant la lettre de Victor Hugo qui servira d'avant-propos au Théophile Gautier de Baudelaire, critiquant le travail de l'éditeur et dressant un panorama de son entourage littéraire et artistique. La lettre s'ouvre sur un Baudelaire impatient, attendant une lettre de Victor Hugo qui doit commenter sa notice sur Théophile Gautier : "Voilà ce que je peux vous dire : Victor Hugo, je le sais, fait sa correspondance le dimanche. Ce que je lui ai demandé est un vrai travail. Il ne peut pas, je le crois, me le refuser." En effet, Baudelaire avait dédié à l'écrivain les deux poèmes "Fantômes parisiens" dans Les Fleurs du mal. Il établit des conjectures sur la date de réponse d'Hugo, à qui il avait écrit quelques jours plus tôt : "J'ai besoin de vous. [...] J'imprimerai humblement ce que vous daignerez m'écrire [...] Si vous trouvez dans ces épreuves quelque chose à blâmer, sachez que je montrerai votre blâme docilement, mais sans trop de honte. Une critique de vous, n'est-ce pas encore une caresse, puisque c'est un honneur ?" (lettre du 23 septembre 1859). Quel que soit le verdict d'Hugo, Baudelaire entend inclure sa lettre en préambule à son ouvrage, dans un but avant tout commercial : "Vous comprenez que cette lettre, si elle est importante, peut faciliter la vente de la brochure." Tiret après tiret, il aborde ensuite plusieurs sujets, n'hésitant pas à critiquer ouvertement le travail de son éditeur : "Je crois avoir vu encore quelques fautes dans l'épreuve Gautier que vous m'avez transmise et qui est maintenant à Guernesey. Puisque nous avons quelques moments de calme, j'en profite pour vous faire remarquer que votre système de fautes d'impression continue d'une manière déplorable [...] je regardais hier une affiche imprimée chez vous où j'ai trouvé, en belles capitales, le mot : ACCTUELLES." Tour à tour, il évoque des projets en cours, mentionne Delacroix et s'enquiert du paiement que doit lui faire De Rode, directeur de la Revue internationale. Il déclare travailler à sa traduction d'Eureka d'Edgar Allan Poe, publiée en volume par son autre éditeur Michel Lévy et d'abord dans la Revue internationale, se plaignant en avance d'hypothétiques fautes d'impression : "Je n'ai pas pu arracher d'épreuves. [...] Voilà que la métaphysique la plus subtile du monde va devenir ténébreuse par les fautes d'impression." Enfin, il revient à Victor Hugo : "La Légende des siècles a décidemment un meilleur air de livre que Les Contemplations, sauf encore quelques petites folies modernes." Dernier ajout après avoir signé, il enjoint son éditeur de réimprimer les deux derniers ouvrages d'Émile Montégut, publiés par Poulet-Malassis en 1858 et 1859. Baudelaire rencontra son futur éditeur au début de l'année 1850. Poulet-Malassis reprit l'imprimerie familiale, avant de s'associer à De Broise, avec qui il publia les oeuvres poétiques de Banville, Gautier et Baudelaire. Les éditeurs furent condamnés pour la publication des Fleurs du Mal en 1857, conjointement avec le poète. Accumulant les créanciers, au premier rang desquels l'imprimeur Poupart-Davyl, Poulet-Malassis fut envoyé en prison pour dettes, où il passa plus de six mois. À sa sortie en 1863, il partit pour la Belgique où Baudelaire le rejoignit quelques mois plus tard. Correspondance, I, pp. 604-606 et 1043-1045 ; C. Pichois et J.-P. Avice, Dictionnaire Baudelaire, pp. 371-373. Provenance : du Bourg de Bozas (lettre jointe à l'ouvrage ci-après) [La lettre est encartée dans l'ouvrage suivant :] - Les Fleurs du Mal. [Paris : Revue des Deux-Mondes, 1er juin 1855]. In-8 (223 x 141 mm). Édition pré-originale. C'est dans la Revue des Deux-Mondes que parurent pour la première fois 8 poèmes de Baudelaire sous le titre "Les Fleurs du mal". Le présent volume contient les pages 1079 à 1112 du dixième numéro de la revue, à savoir "Les Fleurs du mal", la "Chronique de la quinzaine" et les "Mélanges d'Histoire et de critique". C. Pichois et J.-P. Avice, Dictionnaire Baudelaire, p. 190. Reliure signée Semet et Plumelle : maroquin noir à long grain, doublures de maroquin rouge à long grain avec bordure de filet doré et maroquin noir, gardes de soie noire, dos lisse titré or, tranches dorées. Étui. (rousseurs éparses) Provenance : du Bourg de Bozas (ex-libris ; sa vente, 27-28 juin 1990, n° 147) [On joint :] - [BAUDELAIRE] POE, Edgar Allan. Aventures d'Arthur Gordon Pym. Traduction Charles Baudelaire. Paris : Michel Lévy, 1858. In-12 (181 x 113 mm). Édition originale. Carteret, I, p. 126 ; Vicaire, I, col. 345. Ex-libris à l'encre effacé sur la couverture. Reliure signée Honegger : demi-maroquin bleu à coins, dos à nerfs titré or, couvertures et dos conservés. (piqures éparses, dos passé) - [BAUDELAIRE] POE, Edgar Allan. Nouvelle histoires extraordinaires. Traduction Charles Baudelaire. Paris : Calmann Lévy Éditeur, 1897. In-12 (177 x 105 mm). Nouvelle édition. Reliure de l'époque : demi-veau marron (dos passé, accrocs, coiffe supérieure frottée) Important autograph letter to his publisher Auguste Poulet-Malassis, signed Ch. Baudelaire, where the poet criticizes his editor's work and longs to receive Hugo's letter about his booklet on Théophile Gautier. He also discusses current projects and the artistic scene around him. The letter comes within a copy of the pre-original edition of Les Fleurs du Mal, as well as two volumes of translations of Poe by Baudelaire, one in first French edition.
Bibliothèque André Guichard BAUDELAIRE, Charles (1821-1867) Les Fleurs du mal. Paris : Poulet-Malassis et de Broise, 1857. BAUDELAIRE, Charles (1821-1867) Les Fleurs du mal. Paris : Poulet-Malassis et de Broise, 1857. Exemplaire en demi-reliure de l’époque de l’édition originale, bien complet des six pièces condamnées et comportant toutes les coquilles propres à l'édition originale à l'exception de la page 12, corrigée dès le début du tirage. Carteret Romantique, I,118 ; Vicaire : I, 341 ; Pichois-Avice p.189 ; Clouzot, p. 43. In-12 (182 x 123 mm). Édition originale (quelques rousseurs). Reliure de l’époque : demi-chagrin vert, plats de papier marbré, dos à nerfs, gardes de papier marbré, tête dorée (frottements aux coupes, quelques coins enfoncés). First edition, first issue, in contemporary half-binding, with all of the six censored poems.
Charles Baudelaire. Asselineau, Charles. Paris: Alphonse Lemaire, 1869. Original first edition of the first biography of C. Baudelaire. Text in French by C. Asselineau, correlated by 5 etchings hors-texte, of which 2 by Manet.
BAUDELAIRE (Charles). Lettre autographe signée à sa mère Caroline Dufaÿs, madame Aupick. [Paris], 11 juin 1858. 2 pp. in-8. BELLE LETTRE EVOQUANT LES PARADIS ARTIFICIELS, alors intitulés Opium, qui paraîtraient en 1860 chez Auguste Poulet-Malassis. « MON DIEU ! TU N’AS PAS COMPRIS MA LETTRE : je t’ai priée de dire «que je n’étais pas encore domicilié à Honfleur. Je t’ai priée de donner mon adresse, 19, quai Voltaire) ce qui est bien la preuve que je veux être seul responsable de ce que j’ai fait. Je t’ai prié de t’informer si je devais et A QUI je devais envoyer cet argent à Honfleur, ou si on me le réclamait à Paris ! Rien de plus. Si j’osais seulement compter sur ton adresse, je te prierais, après que tu sauras le nom de la personne à qui cet argent doit être transmis, de lui faire dire que dans un délai de 20 jours je serai à Honfleur, et que CETTE SOMME SERA PAYEE PAR MOI (C’EST LE MANUSCRIT DE L’OPIUM QUI EST DESTINE A LA PAYER). Au lieu de comprendre une chose si simple, tu cherches pendant trois pages à me persuader que j’ai compté sur toi. J’ai commis une étourderie ; maintenant, j’y regarderai de plus près, mais tu veux absolument que je sois indiscret, bête, égoïste et ingrat. JE T’EN SUPPLIE, FAIS JUSTE CE QUE JE TE DEMANDE, ET RIEN DE PLUS. CE QUE TU ME DIS DE M. EMON [Louis Emon, qui avait été l’ami du beau-père de Baudelaire, le général Aupick, et qui fut membre du conseil de tutelle du poète] EST FORT ALARMANT, sans que tu t’en doutes. JE SERAI EVIDEMMENT OBLIGE, QUAND NOUS VIVRONS ENSEMBLE, D’ETRE TOUJOURS SUR MES GARDES POUR L’EMPECHER DE TOMBER DANS DES FAMILIARITES DANGEREUSES. Je suis bien désolé, chère mère, de t'avoir inquiétée. Je ne crois pas t'avoir compromise. En tout cas, sache bien que je n'ai jamais eu l'idée de te faire payer une de mes dettes. La complaisance que je te demande est extrêmement minime. II s'agit uniquement pour moi d'esquiver les frais d'une poursuite et de trouver le temps de finir un manuscrit et de résoudre la question de mon traité. Je t'embrasse et je te renouvelle mes excuses. Mais tu t'es trompée. Vite un mot... » Provenance : ancienne collection Armand Godoy.
BAUDELAIRE (Charles). Lettre autographe signée « Ch. Baudelaire » au comédien Philibert Riboulet. S.l., 26 mai 1856. 3/4 p. in-8, adresse autographe signée de ses initiales au dos. « Mon cher ami, hier soir, je n’ai pas pu aller vous voir ; mais j’ai voulu faire plaisir à un de mes amis qui vous aime beaucoup, et j’ai donné ma place à M. Théophile Silvestre [écrivain et critique d’art]. Cependant, j’ai l’intention ferme d’aller vous voir, et je me promets, si ce jour-là, je ne puis obtenir des billets de la Comédie, de vous écrire pour vous en demander. Tout à vous... »
Charles Baudelaire. Asselineau, Charles. Paris: Alphonse Lemaire, 1869. Original first edition of the first biography of C. Baudelaire. Text in French by C. Asselineau, correlated by 5 etchings hors-texte, of which 2 by Manet.
Bibliothèque de la famille Rothschild BAUDELAIRE, Charles (1821-1867) . Les Fleurs du mal . Paris : Poulet-Malassis et De Broise, 1858. BAUDELAIRE, Charles (1821-1867). Les Fleurs du mal. Paris : Poulet-Malassis et De Broise, 1858. Édition originale, exemplaire broché, de premier tirage, à la date de 1858 sur le titre et sur la couverture. Il est bien complet des pièces condamnées. Couverture en quatrième état. Carteret, I,118 ; Vicaire : I, 341 ; Pichois-Avice p.189 ; Clouzot, p. 43. In-8 (195 x 130 mm), broché, non rogné. Couverture jaune clair, titre rouge et noir. Chemise signée Jeanne Gazel : maroquin ébène, doublée de maroquin rouge (sans l’étui). (Déchirure au centre de la couverture et s'étendant aux quatre premiers feuillets restaurée avec atteinte au texte mais sans gêne à la lecture, dos passé et très frotté, avec lettres effacées, restaurations aux coins, marges effrangées) First edition, first issue, as published. The wrappers and the title page dated 1858. Wrappers in fourth state.
Petits poëmes en prose. Paris, quatre chemins, 1926. Grand in-8, broché, non coupé, non rogné. Édition illustré de 10 eaux-fortes par Marcel Gromaire. Tirage à 360 exemplaires, celui-ci un des 300 sur vélin d'Arches.
Le Spleen de Paris. Paris, Briffaut, 1921. In-4, broché, non rogné. Ouvrage illustré de 30 eaux-fortes de Lobel-Riche et d'ornements typographiques dessinés et gravés sur bois par Louis Jou. Tirage à 352 exemplaires, celui-ci un des 75 exemplaires sur vélin d'Arches contenant deux états des eaux-fortes, enrichi de trois dessins originaux au fusain signés de Lobel-Riche. Couverture insolée, une planche déreliée.
Les Fleurs du mal. Paris, imprimé pour les membres du Cercle Grolier, 1923. Grand in-4, maroquin janséniste noir, doublure et gardes de daim rouge, tête dorée, non rogné, couverture et dos, étui (Cathy Sczaniecka, 1968). Ouvrage illustré de 42 eaux-fortes hors-texte par Alméry Lobel-Riche. Tirage à 224 exemplaires, celui-ci un des 200 sur vélin spécialement imprimés pour les membres du Cercle Grolier, dont les planches sont avec remarques.
Le Spleen de Paris. Paris, Briffaut, 1921. In-4, maroquin noir janséniste, encadrement intérieur de maroquin rouge orné d'une frise florale dorée, doublure et gardes de moire verte, non rogné, couverture et dos, étui (Ferrari E. Manicardi - Modena). Ouvrage illustré de 30 eaux-fortes de Lobel-Riche et d'ornements typographiques dessinés et gravés sur bois par Louis Jou. Exemplaire de présent sur japon offert à Monsieur le Docteur Potel, contenant 20 planches en trois états, 9 planches en quatre états, une planche en 5 états, et enrichi : - d'un croquis original au fusain signé (17x 23 cm), - d'un deuxième petit dessin avec envoi autographe signé et daté de Lobel-Riche, - d'un tapuscrit signé de l'éditeur. Couverture insolée, dos légèrement passé.
Les Paradis artificiels. Opium et haschisch. Paris, Société des Médecins Bibliophiles, 1921. In-8, maroquin noir avec une composition rectangulaire mosaïquée de cuirs, représentant une scène de l'ouvrage, encadrement intérieur de même maroquin orné de fleurs et filets dorés, le second plat présente en bas à gauche un personnage asiatique, doublures et gardes peintes par H. Lehaye, tête dorée, double filets dorés sur l'épaisseur des pages, non rogné, couverture et dos. (L. Loir). Ouvrage illustré de nombreuses lithographies et gravures en couleurs de Henry Chapront. Tirage à 150 exemplaires, celui-ci le n°62 pour Marcel Mignon sur papier vergé à bras de Montval, comportant une suite de 21 épreuves en couleurs, y compris le fac-similé d'un portrait de l'auteur. Mors supérieur quasiment détaché. Mors inférieur abîmé.
![LES FLEURS DU MAL [...]. SECONDE ÉDITION AUGMENTÉE DE TRENTE-CINQ POËMES NOUVEAUX ET ORNÉE D'UN PORTRAIT DE L'AUTEUR DESSINÉ ET GRAVÉ PAR BRACQUEMOND.](https://stageimg.invaluable.com/housePhotos/Godts/95/772095/H4709-L373617111.jpg)
![[BAUDELAIRE (Charles)].](https://stageimg.invaluable.com/housePhotos/alde/47/767447/H3986-L366788068.jpg)
